Page 16 sur 16

Re: Les Méchants

Publié : 27 Oct 2008, 11:52
par Coyote J. Urusemal
Cibylline a écrit :Moi, je n'ai pas aimé le dernier Batman, et son méchant ne pourrait en aucun cas me servir d'exemple, donc...


Il faut reconnaître que ce film manquait cruellement de poneys.

Re: Les Méchants

Publié : 27 Oct 2008, 12:53
par Saxon
J'ai trouvé un petit article intéressant sur le sujet :

A lot has been written about how to develop the hero and heroine in a story. An often overlooked, but equally important character, is the villain. He/She must also be developed properly to make the plot believable. Many of the techniques used to develop other characters will also work in developing the villain, but there are some additional factors to keep in mind when you are writing a "bad guy or bad girl."

1. Don't Let Your Villain Intimidate You
The villain can intimidate your characters, but shouldn't intimidate you; otherwise, you won't be able to write him/her effectively; if you're pulling back in your writing, then you won't do the character justice; get him/her under your control or the villain will fall flat and not sound convincing; in other words, don't be afraid to write "evil".

2. Even Villains Have A Good Side
Remember that no one is all good or all bad; a villain can have a soft side, too; maybe it's for women or children or animals or some aspect of the human condition; your villain is a "bad guy/girl," not a demon (unless you're writing a horror story); so make him/her a believable human being.

3. Villains Have A Reason For How They Act
As the writer, it is essential you know the villain's motivation (even if the reader doesn't); only this way will you be able to keep his/her words and actions consistent; he/she acts evil for a reason; even if that reason is "crazy" in the eyes of society, the villain believes the reasoning is logical and performs accordingly.

4. Be Aware Of The "Class" Of Your Villain
Villains come in many different shapes, forms, and backgrounds; these factors will determine how you present the character; a small-time drug dealer will act, speak, dress, and move differently than a corporate spy; do your research.

5. Don't Overdo It
This doesn't mean to pull back in your writing; however, don't get "villain- happy;" make your villains as evil as they need to be for the storyline, but no more than that; otherwise, they will either ring untrue or they will take over the story, distracting from the hero, heroine, and original plot


6. Setting Plays A Role
This may seem obvious, but a villain from the present and a villain from out of history or from the future needs to be viewed and written differently; society changes over time, and a villain in the past, may not be a villain in the present or the future; for example: in the 17th century, witches--particularly on the East coast--were considered villains by a large portion of society and were incarcerated or put to death; however, now that belief is no longer a "frenzy" in our society; so when you incorporate a villain into your plotline, that villain need not be an all- encompassing villain, but simply needs to be a villain in the context of the particular theme of your story

7. Do You Need A Villain?

Don't use a villain unless you need a villain; an unnecessary villain is a nuisance, not an asset to a story; don't create one just to have one; the villain must have a reason for being there other than simple shock value; many plotlines revolve around the internal conflict between the hero and heroine and do not need a villain in order to tell the story.

8. A Villain's Demise

Finally, your villain must get his/her punishment in the end; if he/she simply disappears, then you've given the villain too much power; take away his/her power; give the reader the satisfaction of closure for all the evil that the villain put your hero and heroine through; this doesn't necessarily mean that the villain must die, but he/she should suffer in some way for his/her actions.


Ce petit texte est d'une certaine Ruth D.Kerce.
Je l'ai trouvé sur un site plein de conseils utiles (et moins utiles) : http://www.gabrielleluthy.com/art_characters.htm

@+
sXn

Re: Les Méchants

Publié : 27 Oct 2008, 13:20
par ereneril
Coyote J. Urusemal a écrit :Il faut reconnaître que ce film manquait cruellement de poneys.


Toi, tu joues trop à hordes...

Re: Les Méchants

Publié : 27 Oct 2008, 13:58
par Oliv
Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, l'article proposé par Saxon ne fait finalement que répéter ce qui a déjà été dit maintes fois sur ce sujet: le "côté humain" du méchant, ses motivations, etc. Il y a juste un truc qui m'a fait tiquer:

Saxon a écrit :8. A Villain's Demise
Finally, your villain must get his/her punishment in the end; if he/she simply disappears, then you've given the villain too much power; take away his/her power; give the reader the satisfaction of closure for all the evil that the villain put your hero and heroine through; this doesn't necessarily mean that the villain must die, but he/she should suffer in some way for his/her actions.


Traduction faite sur le pouce a écrit :8. La fin du méchant
Votre méchant doit être puni à la fin. S'il disparait simplement, alors vous lui donnez trop de pouvoir. Privez-le de son pouvoir, donnez à votre lecteur la satisfaction de voir se conclure tout le mal que le méchant à fait subir à votre héros. Cela ne signifie pas que le méchant doive nécessairement mourir, mais il doit souffrir d'une manière ou d'une autre à cause de ses actions.


Qu'est-ce que c'est que ces conneries? Pourquoi faudrait-il obligatoirement que le gentil gagne et le méchant perde? Bien sûr, si vous écrivez pour le grand public il vaut mieux faire comme à Hollywood, que la morale soit sauve et que les méchants paient pour leurs crimes, mais franchement, vous n'écrivez pas pour le grand public, si?

Re: Les Méchants

Publié : 27 Oct 2008, 14:09
par Saxon
On est d'accord. Cette "règle" est nulle. J'aurais dû la virer de la liste.
Si Orwell avait suivi ça, on aurait jamais eu 1984, et on devrait se passer de la moitié des nouvelles de SFFF.

A part ça, désolé d'avoir mis quelque chose qui ne faisait pas trop avancer le débat. Ca avait au moins le mérite de nous éloigner des poneys et corollaires.
sXn

Re: Les Méchants

Publié : 27 Oct 2008, 21:07
par Coyote J. Urusemal
Bah, cette liste montre surtout le vilain formaté tel qu'on trouve judicieux de le faire en ce moment. C'est très années 2000, je trouve. Et je pense qu'il y a largement moyen de faire des choses intéressantes sans s'inscrire dans cette vision.

Celà dit, la "règle" 7 est pas mal.

Re: Les Méchants

Publié : 28 Oct 2008, 23:29
par Orion
Coyote J. Urusemal a écrit :Celà dit, la "règle" 7 est pas mal.


Je trouve surtout que c'est la seule qui est vraiment utile, les autres sont comme surfaites à mes yeux...

Re: Les Méchants

Publié : 27 Avr 2011, 20:10
par Mona Ré
Intéressant, ce topic.

Pour ma part, il n'y a pas de "méchants" ou de "gentils", juste deux "personnages" qui s'opposent.

Re: Les Méchants

Publié : 27 Avr 2011, 20:15
par Galliana
Le méchant méchamment méchant, même diablement beau a tendance à m'horripiler car c'est trop cliché à mon goût. Je peux l'accepter s'il a de réelles motivations. Et quand je dis réelles, dominer le monde et tuer le gentils n'en font pas parties ^^.

Après, c'est vrai que, dans la plupart de mes manuscrits, il n'y a ni méchant ni gentil. Il y a parfois une figure pour symboliser le méchant, mais c'est plus un lieu, un processus, qu'une personne.

Re: Les Méchants

Publié : 28 Avr 2011, 07:55
par Aelys
Mes méchantes à moi, ce sont des villes (dit comme ça ça fait très discours pseudo-écologique, non ? ^^).
Les êtres humains, y zont juste des sentiments.

Et dans mon premier bouquin, le méchant était persuadé d'être le gentil. C'est ma seule bonne idée du bouquin :lol:

Re: Les Méchants

Publié : 28 Avr 2011, 18:57
par brydou
Bin moi... disons que dans un roman mon méchant est... méchant et manipulateur pour son propre compte. Et sans lui bin y'aurait pas toute cette histoire donc je l'estime utile.

Pour le second, je ne peux pas vraiment dire qu'il y a un méchant ou un gentil (ou un groupe de méchants et un groupe de gentils). Ce sont seulement deux adversaires aux convictions différentes qui ont... scratch quelques difficultés à se comprendre...

Re: Les Méchants

Publié : 29 Avr 2011, 19:52
par Rudiment
Pas de véritable Dark Vador á mes yeux, ni de Luke Skywalker. Pour un meme objectif á atteindre, le premier ne regardera pas aux moyens; le second, si.

A mon avis, la frontiere entre Méchant et Gentil tient donc dans les moyens d'action suivant les circonstances plus que dans le but final lui-meme.

Par exemple, á partir du tome 6, je ne peux plus ranger Arya Stark (du Trone de Fer, de G. R. R. Martin) parmi les Gentils. Elle fait un pas leste vers les Méchants. Dans ce tome, pour s'échapper de la forteresse d'Harennal, cette fillette de 10 ans égorge une sentinelle avec un sang-froid dérangeant (mais crédible dans l'histoire). Est-elle á ranger parmi les Gentils ou les Méchants (elle n'était pas véritablement prisonniere, en fait, elle aurait pu risquer un autre moyen qui eut épargné la vie de cette sentinelle.) ?