Pour revenir au sujet originel (eh oui, désolée), et je cite "un "méchant" vraiment méchant, genre sournois, roublard, tricheur, mais beau comme un ange et terriblement solitaire? Face à lui, les héros n'auraient aucune chance, quelque soit leur pouvoir, leur courage ou leur foi..."... je réponds que c'est le genre de méchants dont on fait un antihéros (ou anti-héros?).
Eh oui. Je suis fanne. Les caractères tordus ou torturés, qui ont une raison d'agir comme ils le font ou sont simplement frappés de folie, les êtres anormaux dont ont ne peut faire le héros d'un roman parce que trop complexes ou trop étranges... ne font-ils pas parfois bien plus l'histoire que le héros lui-même?
On parle du Joker dans les posts précédents. Pour moi, il prend le pas sur Batman dans le dernier film en date, même si à nouveau, le Joker ne peut exister sans Batman et vice-versa. Il est le chaos, mais il suit sa propre logique alors que le chaos par essence n'en a pas. Il prend un malin plaisir à déstabilisé tout et tout le monde, surtout Batman -il est là pour ça- mais ne perd pas de vue son but, le chaos lui-même...
Argh, je pense que je suis en train d'argumenter sur plein de choses en même temps

Résumons donc.
-Si un "méchant" est charismatique, il peut faire un bon héros
-Même si un "méchant", pour une raison ou une autre, ne peut être le héros de l'histoire (par exemple, dans le cas du Joker, parce qu'il doit rester incompréhensible dans une certaine mesure), cela ne veut pas dire qu'il ne sera pas au final plus important que le héros lui-même pour les lecteurs
-Même un méchant "incompréhensible" a toujours une logique intérieure
J'espère ne pas m'être exprimée de façon trop floue...
