Les Méchants

[Eonath]

Peut-être que c'est voulu ^^

Question héros, méchant ou pas méchant, beuh... Du moment qu'il est travaillé et complexe, avec une touche d'ambiguité, je dis amen ! Les créatures de Tanith Lee, par exemple, sont formidables. Ajrarn, le Prince des Ténèbres, Uasti, la Déesse Voilée, et tant d'autres, qui ne sont pas vraiment catégoriques dans leurs actions, sont vraiment des personnages qui marquent !

[Gyl]

Que pensez-vous d'un "méchant" vraiment méchant, genre sournois, roublard, tricheur, mais beau comme un ange et terriblement solitaire? Face à lui, les héros n'auraient aucune chance, quelque soit leur pouvoir, leur courage ou leur foi... C'est juste une petite question en passant parce que dans mon manuscrit, le "méchant" est compétent, cynique mais a gagné toute ma sympathie!! 8) (à l'origine, ce ne devait pas être lui )...

Heu disons que dans mon manuscrit, j'ai une héroïne qui correspond tout à fait à cette description... et j'avoue que comme toi, c'est pour elle que j'ai le plus de sympathie.

[Syven]

ben j ai le meme.
bien tordu

[lord panda]

Moi j'aime pas que mes héros gagne... Ils sont malmenés, déprimés, et bien souvent, ils remportent des victoires à la Pyrus.
Du coup, pour opposer à mes héros un être, autant qu'il ait l'étoffe des gagnants...
Donc, j'ai un gros méchant, mais comme le ramener tout le temps sur le devant de la scène, ça fait un peu tout le temps réchauffé, il a une armée avec lui, avec des créatures bizarres, mais intelligentes, des traitres au sein des gentils, et l'aide de Dieux méchants et corrompus. Et surtout, le méchant est évolutif. Ses pouvoirs augmentent tout le temps, du coup, mes héros, quoiqu'ils fassent, sont toujours un peu dépassés. Et ça, ça frustre à mort le lecteur, qui a envie de voir le méchant crever, mais qui est tout le temps déçu (positivement, ça donne aussi l'envie de lire la suite... Enfin, je pense).

[Cristal]

j'essaye d'écrire ce que j'aimerais lire en fait... donc je fais des gentils pas trop trop gentils et des méchants pas trop caricaturaux... donc ça arrive que les méchants soient parfois sympathiques ! (mais forcément qu'ils gagnent à la fin ^^ )

[Oliv]

Je viens de m'apercevoir avec effroi que mes écrits ne comportent jamais de "méchant"... Je veux dire, mes persos rencontrent des obstacles, évidemment, mais il n'y a jamais de "gros méchant pas beau ultime". Même le Diable, qui apparait en guest-star dans deux de mes trois romans et dans je ne sais combien de nouvelles, arrive toujours à paraître sympa...

C'est grave docteur?

[Syven]

C'est pas plus mal de se montrer un peu original Oliv!

[lord panda]

Nan, c'est juste une application directe du syndrome de stockolms, il me semble. Un méchant qui fait peur, ça facine, voire même ça attire. Du coup, quand on est aux commandes, souvent on se prend d'amitié avec l'opposé du héros, et on lui trouve plus de bons côtés que de mauvais côtés.

Avec moi, je n'ai pas ce genre de problème: le gars est sympathique, mais totalement cinglé. Du coup, la raison, il ne connait pas. Il tue innocemment, juste parce que ça l'amuse... Il torture pour faire de la musique aussi... Enfin je l'aime bien quoi.

[luciole]

Peut-être que c'est voulu ^^

Question héros, méchant ou pas méchant, beuh... Du moment qu'il est travaillé et complexe, avec une touche d'ambiguité, je dis amen ! Les créatures de Tanith Lee, par exemple, sont formidables. Ajrarn, le Prince des Ténèbres, Uasti, la Déesse Voilée, et tant d'autres, qui ne sont pas vraiment catégoriques dans leurs actions, sont vraiment des personnages qui marquent !

Ajrarn fut mon préféré pendant longtemps!

[Gyl]

Nan, c'est juste une application directe du syndrome de stockolms

Hum... la définition de ce syndrome même si elle est relativement proche, diffère quand même un peu. On ne peut quand même pas dire une chose pareille (enfin je pense ) car ce n'est pas l'auteur qui est visé mais ses ou son personnage(s). Ce syndrome repose sur l'attachement profond, la sympathie ou la pitié qu'une victime peut avoir pour celui qui l'a fait souffrir. L'auteur serait plus le bourreau car finalement il "s'amuse" à torturer ses héros...

[GabrielleTrompeLaMort]

*Mode MOI JE on*

Les héros de mon roman sont tous pourris ! les méchants le sont tout autant, bref, pas de gentils ! Juste des personnages qui courent après un même lapin pour différents buts personnels tout aussi mesquins les uns que les autres.

Bref, que des méchants au fond et que des gentils aussi.

*Mode MOI JE off*

[pandore]

je prends le relais "moi je" gabrielle
Mon nouveau roman a pour personnage principal un méchant "malgré lui" borné et arrogant. Un pion idéal pou les vrais pourris de l'histoire...

Et dans "Amarantha", les personnages sont rarement tout blancs ou tout noirs - ils ont des tendances plus ou moins héroïques/ viles mais ce qui m'importe avant tout, ce sont leurs motivations et leur personnalité. Après, qu'ils soient gentils ou méchants... peu importe.

[GabrielleTrompeLaMort]

En bref, ce sont des hommes plus ou moins "normaux" avec leurs bons côtés et leurs torts et leurs travers

[Blackwatch]

Allez, je prends le train en marche..bien que niveau comparaison c'est pas ca!

J'aime bien la dèf de Pandore, ni tous blancs, ni tous noirs...Seulement guidés par des intérêts/envies contradictoires!

Ferais bien un tit tour du côté de la FNAC à Lille..

[Zoé]

Je lis beaucoup de romans fantasy, , et je trouve que beaucoup trop souvent - à mon goût -les opposants ne sont pas crédibles: c'est le grand méchant qui fait le mal parce qu'il est méchant".
Il veut juste conquérir le monde entier et bien entendu le héros et l'Elu pour l'en empêcher.
Dans les romans que vous écrivez, essayez-vous de chercher des
motivations un peu plus profondes pour rendre votre opposant crédible et complexes? Qu'est-ce qui pousse votre héro et son ennemi à s'affronter?
Cela dit, ce genre de cliché est bien utlisé dans certains romans

[ereneril]

Pour ma part mon grand méchant agit tant par quête du pouvoir que par racisme envers les races inférieures (les humains).

Il est manipulateur et sans scurpules.

J'oubliais, on est dans un monde Med-Fan assez classique et mon grand méchant faciste, raciste et mégalo n'est...
...
...
...
pas un démon, pas un orc, pas un magicien surpuissant mais
...
un elfe.

[Blackwatch]

Ah les grands méchants! Perso je préfère les personnages à visage humain, ceux qui agissent parce qu'il y a un véritable intérêt à le faire et non pas pour stopper l'élu.
Et comme j'aime particulièrement les beaux personnages de garces; je ne m'en prive pas !

[Sombreloup]

Dans les romans que vous écrivez, essayez-vous de chercher des
motivations un peu plus profondes pour rendre votre opposant crédible et complexes?

Je m'efforce d'essayer de ne faire que ça.

Qu'est-ce qui pousse votre héro et son ennemi à s'affronter?

Mon héros est mercenaire.

[Zoé]

Mon héros est mercenaire:
interessant

Et comme j'aime particulièrement les beaux personnages de garces; je ne m'en prive pas
Je serais curieuse de voir ce qua ça donne

[Shigure]

Mes méchants sont des utopistes, ils veulent souvent créer un monde meilleur, parfait ou presque, et ils s'opposent à la vision manichéenne de l'humanité. Ils ne cherchent pas à devenir le maitre absolu, s'ils obtiennent le pouvoir, c'est pour construire un nouveau monde, même s'ils doivent en mourir. Il y a donc une belle notion de sacrifisme, et ce qui est intéressant, c'est de voir jusqu'où le héros peut garder sa morale intacte.