Oliv a écrit :Même si là il s'agit de romans (voire de pluridacalogies) et non de nouvelles, le problème est le même: passer trop de temps à cogiter et non à écrire.
En effet, nous n'avons pas les mêmes manières de travailler. Sauf que chez moi ça fonctionne.
Quelque part, je suis d'accord avec toi et même si telle à été ma démarche pour ce roman, je pense qu'il ne faut pas trop cogiter lorsque l'on commence à écrire. (je dis ça, mais je n'ai cogité à l'extrême que pour cette histoire ; d'ordinaire je me prend moins la tête)
Mais tout me venait naturellement au début : les personnages débraquaient, me donnaient même leur nom et une partie de leur histoire, ils me racontaient même leurs p'tits soucis, leurs aventures et me parlaient de leur ville, etc. En speudo detective privée à la mémoire peu fiable, ben j'ai tout noté moi! (d'où l'existance des p'tits carnets)
Peut-être que ma perte d'inspiration en est la conséquence, mais peut-être que cela n'a rien à voir non plus.
Je pense qu'en fait, la raison de mon passage à vide (je ne parle pas au nom de Lapin, bien entendu

) est dû à mon caractère "perfectionniste" (je sais pas si je peux vraiment dire ça comme ça ; je sais pas trop comment m'expliquer

) qui m'a fait ré-ré-écrire, etc le début de mon histoire.
Comme je ne suis pas satisfaite de mon texte, j'ai fini par me dire que tout mon travail n'avait aucune valeur et c'est peut-être de là que viens mon "blocage". Ca doit bien arriver à d'autre de temps en temps, non?
Ce n'est pas tant au niveau du fond que je suis insatisfaite, mais plutot sur la forme.
Et puis, c'est vrai que l'action est souvent préferable mais un peu de réflexion ne fait pas de mal non plus...enfin je crois
J'ai quand même tenu compte des avis des autres saisonniers et je me change les idées. Si moi histoire est viable, elle me hantera de nouveau ; sinon, je passe un cape, j'apprends de mes erreurs et je fonce vers de nouvelles aventures.
Bon, on a pas la même manière de travailler Oliv, alors dis m'en plus ou donne des cours à ceux qui, comme moi, veulent sortir du cauchemard de la page blanche
(Emaëlle prend une feuille, un stylo et inscrit son nom en gros)
J'espère que tu es moins ronchon là, parce que ya rien de pire qu'un chevalier pas content