Et votre maman, elle en pense quoi, de vos textes ?

[Beorn]

Bon, apparemment, le mythe de la mère/père/mari qui lit tout et aime tout sans rien critiquer, ça existe, mais c'est rare dans les faits.
Et puis je vois que ma famille comparée à celle de certains, c'est "Oui Oui et le cerf-volant" comparé à un film de Bergman en noir et blanc, que dis-je, à un film de Tarantino.

Beorn a écrit:
Bof, moi on m'a bien viré dans un régiment de para pendant 10 mois, mais elle n'y était pour rien la pauvre.

Ah Kolwezi ! Souvenirs souvenirs.

Kolwezi ? Peuh, c'était ces poseurs de la légion.
Non, nous les paras, nous avons activement participé à la grandeur militaire et morale de la France, mmh, laissez-moi voir, Dien Ben Phû en 47, Suez en 56, la bataille d'Alger...

[Silex]

Heu, je ne sais pas si je suis sense etre content de moi-meme, a vrai dire. C'est un peu complique...

Cet ete ma mere a envoye une de mes nouvelles en anglais a un magazine sans me le dire. Comme ca n'a pas ete accepte elle a multiplie les efforts en envoyant la nouvelle en question a une amie a elle qui est ecrivain. L'ecrivain a aime la nouvelle et l'a envoye a un ezine britanique assez repute. La nouvelle a ete acceptee et publie au mois d'octobre, mais pour je ne sais quelle raison personne n'a juge bon de me dire quoi que ce soit!

C'est donc hier soir, en faisant une recherche google sur mon nom que je l'ai decouvert. Et oui, je dis bien "recherche sur mon nom" parce que la nouvelle est publiee ainsi et non pas avec mon nom de plume que j'utilise habituellement. Du coup ma premiere impression etait assez horrible: voici une de mes nouvelles sur un site web que je ne connais absolument pas, signee avec mon nom, mais pas par moi.

http://www.nthposition.com/appointment.php

Bon, apres avoir regarde un peu le ezine en question, j'ai vu qu'ils n'acceptaient qu'environ 5% des nouvelles qu'on leur soumettait, qu'ils sont assez connus, ont ete nomines pour des prix etc. Du coup, ayant appris le pourquoi du comment, j'en viens a etre assez content.

N'empeche le coup de la maman qui envoie votre nouvelle et la fait publier sans vous le faire savoir, je connaissais pas encore!

[Elsie]

Je suis plus illustratrice mais je crois que j'ai un rapport particulier à tout celà parce que mon père écrit.

Alors certe, c'est un journaliste spécialisé dans l'Histoire de l'Hélicoptère (C'est même un specialiste reconnu dans son domaine). Chose amusante, il n'a pas le bac et a tout appris lui même. Mais quand je dis tout, c'est le genre à me prendre un papier et à me faire appliquer la méthode qui lui a appris à écrire "Tu me prends ça et tu en enlèves la moitié !" C'est aussi le genre à trouver déshonnorant de faire une faute par page.

Alors exigeant ? Oui. Je l'ai su au nombre de fois ou il me faisait recommencer mes rédacs en primaire et en collège. Mais avec lui, je pouvais être sure de ressortir avec un meilleur papier sur la forme. Le fond, il n'a jamais commenté

Quand à mes dessins, pendant très longtemps, ça n'a pas passé pour quelques chose de sérieux jusqu'à mes premières expos et mes premières ventes. Là ils ont réalisé que ce sur quoi ils avaient le nez depuis le début pouvait avoir une valeur pour autrui.

Ben oui, pour des parents, pas facile de savoir si ça en a quand ils sont conscients que ce n'est pas forcément le must sous prétexte que c'est leur fifille qui le fait.

L'avantage, c'est que mon père a avant tout un regard pragmatique sur ce que je fais. Ma mère aussi d'ailleurs. Ce qui fait qu'en gros, pour eux "si c'est bon, c'est bon, même si on est pas fans". Ils respectent mes goûts et ne les estiment pas comme débiles sous prétexte que ce ne sont pas les leurs. Ils s'y intéressent plus depuis que je ne suis plus à la maison d'ailleurs, car mes progrès sont plus visibles pour eux.

Ce qui fait que je prends très au sérieux leurs critiques éventuelles car je sais qu'elle n'est pas motivée ni par un excès de confiance en moi, ni par une détestation absolue du genre.

Pour dire à quel point mon père est pragmatique, quand je lui ai parlé (avec des pincettes, vu que c'est mon père... ) de la section "spéciale" de mon forum, sa réaction fut éloquente : "Regarde Régine Desforge, elle a commencé par faire des bouquins de c**. Maintenant elle est juré au prix fémina... comme quoi...."

J'adore mon père !

[IreneDelse]

Ma mère est plutôt du genre à traquer les fautes d'orthographe sans s'intéresser au fond de ce que j'écris. Et elle semble n'avoir pas remarqué que je n'avais plus douze ans, mais bon, de toutes façon, ce que j'écris ne l'intéresse pas beaucoup. Elle vit sa vie de son côté, moi du mien, et c'est très bien comme ça ! Elle a quand même lu mon bouquin une fois publié (avant, c'était pas la peine) et m'a dit que c'était bien.

Mais là où j'ai de la chance, c'est que tout le reste de la famiglia est fan ! Même mon père et mes soeurs, et pourtant ils m'ont avoué qu'ils avaient un peu frémi sur le premier chapitre... Hé hé !

[Zali]

Bon ils savent que j'écris, mais j'ai toujours massivement gardé ça pour moi. A chaque fois qu'on est tombé ne serait-ce que sur une rédaction de moi, j'ai eu droit à un déluge interrogatoiro-admiratif "Il écrit bien mon fils il écrit beaucoup mon fils il est beau mon fils" qui me met, allez savoir pourquoi, particulièrement mal à l'aise.
Maintenant, c'est vrai que je commence à être un peu "connu" (il faudrait inventé des guillemets beaucoup plus intenses que ces simples '"'...), que j'ai quelques textes fanzineux et un blog lu par des milliards de groupies en délire chaque jour, ça devient difficile de tout garder pour moi, j'ai donc eu la présence d'esprit d'annoncer à mes parents que j'étais en blabla avec le Navire pour mon Chapitre Noir...
Au fait, Hélène, ça devient quoi mon petit manuscrit ? Ca fait longtemps que I've didn't got mail... Non parce que le fait que j'en ai parlé à ma famille, ça implique automatiquement que ca devienne un méga best seller : non seulement chaque membre de ma nombreuse famille va en acheter au moins un chacun (et quand je dis nombreuse, c'est 5 frères et soeur du côté de ma mère, 3 du côté de mon père, plus des bouts de familles recomposées de partout, quatre grands parents, une arrière grand mère...), mais aussi parce que je connais ma mère : chaque agent France Télécom sur le grand Est va être obligé d'en acheter un sous peine de recracher ses tripes par le nez.

Ouais. Mes parents ils ont des défauts, mais je crois qu'il me soutiendraient à fond la caisse même si je devenais hardeur ou politicien. Et ils sont absolument pas hostile à la SFFF. De quoi je me plaignais, moi, au fait ?

[Lau]

J'ai un jour donné avec beaucoup de précautions un livre de fantasy à ma mère. Elle n'a pas lu deux pages. Trop de différences avec une production Harlequin.
Mon père ne lit pas. Mes grand-parents non plus. Dans la famille, c'est moi le vilain petit canard, celle qui a fait des études, qui utilise couramment des mots de plus de trois syllabes et qui a toujours un bouquin dans son sac... (prononcez comme : qui a toujours une rat en état de décomposition avancée dans son sac)

Alors leur dire qu'en plus de toutes ces tares, j'écris...

[Shigure]

Ma mère ne connait absolument rien à l'écriture et la fantasy, mais elle trouve fantastique tout ce que j'écris et m'encourage à continuer sur cette voie si c'est ce que j'aime faire ^^ Elle est adorable

[Yzabel]

Ah, le sujet toujours amusant.

Ma mère est la pire critique possible, car apparemment elle adore tout ce que j'écris (oui, même la pauvre histoire de vampires homosexuels que je lui ai fait lire lorsque j'avais 16 ans, ça vous donnera une idée de l'animal). Ceci dit, j'ai du coup réussi à la convertir à Tolkien et Eddings, et une porte ouverte sur la fantasy n'est jamais une mauvaise chose. Sans compter qu'il est toujours mieux de voir vos parents vous soutenir plutôt que de vous dire que ce que vous faites est nul et inutile.

A l'inverse, si je veux une critique solide, je donne mes textes à mon ex. Le jour où il ne me dira pas "c'est naze", c'est que j'aurai bien progressé.

[le_navire]

Ne perdez pas de vue que lire un texte de quelqu'un qu'on connaît bien interdit absolument le recul nécessaire qui fait qu'on est plongé dans un texte sans y retrouver celui qu'on lit. Je l'ai vécu avec mon père et ses romans, je le vis lorsque je fais lire mes textes à ceux qui me connaissent trop bien. L'auteur ne s'efface plus devant son texte, il est omniprésent dans la lecture, et ça fausse le rapoort au récit...

Mais heu, Zali, je vais m'y mettre pour de bon, à ton chapitre, mais quand j'aurais fini de travailler sur les six titres qui doivent sortir avant toi..

[Blackwatch]

La mienne doit d'abord finir "les Bienveillantes" ^^ Après on verra!

Mais en toutes circonstances, elle m'apporte beaucoup de soutien

[Riel]

Génial ce sujet, dire que je ne l'ai pas lu plus tôt.

Ma Mère est une maman idéale : elle dit ce qu'elle pense, donc que franchement ce n'est pas génial ce que j'écris et que je ferais mieux de me concentrer sur mes études.
En lisant la suite du roman, elle m'a demandé combien yavait il eu de correcteur. Comme j'étais la seule à l'avoir lu et qu'elle y voyait 3 mains, elle m'a déclaré qu'elle me trouvait un poil schizo.

J'aime le soutien maternel

[Mélie-mélo]

Moi, je ne pense pas à faire lire mes textes à ma mère en général, sans doute parce qu'il n'y a pas grnad-chose à lire. Mais quand je lui dis de les lire, elle le fait. SUr mon roman, elle a juste lu le début mais n'a pas fait de commentaires, sinon : "Ton écriture est bien mais il n'y a pas beaucoup d'action pour le moment". Ce qui est assez vrai.
Et sinon, je lui ai montré récemment deux débuts de textes que je trouvais pas mal, et elle a bien aimé ( et même regretté que je n'aie pas le courage d'écrire la suite ).

[Ness]

Ahah, ma mère... ^^
Ma mère, elle a lu deux trois trucs de moi, elle a crié au Goncourt, depuis, elle me fait chier pour que j'envoie mes textes.
Elle a pété un câble quand j'ai rencontré un des gars du comité de lecture d'Albin Michel, qu'il m'a filé son numéro pour que je l'appelle pour lui filer mon manu, et que je ne l'ai jamais fait. (bon, je suis peut-être un peu con aussi, en fait. Mais le manu était tout vieux, tout pourri, et franchement, je ne l'aurais même pas fait lire à des amis, en l'état. Alors griller toutes mes chances auprès d'Albin Michel ? non merci !).

Maintenant, ça donne :
"au fait, je suis publiée là, là et là"
"C'est bien, ma fille. Tu me passes le poivre ? Au fait, t'as racheté de l'huile pour ton scoot ?"

En revanche, elle file l'adresse de mon site à tous ses clients (elle est courtière en publicités), du coup, la moitié de la Suisse Romande doit avoir, quelque part au fond d'un tiroir ou d'une poubelle, une carte de visite des Enfants de l'Ô.

Au cours des dix dernières années, elle a lu mon roman "Le Sang des Miroirs" (celui qui est destiné à une publication en édition classique, après une très lourde correction) et une de mes nouvelles. Les Enfants de l'Ô, elle n'a pas lu, et c'est tant mieux.

Réaction courante :
"Et t'as fait quoi toute la journée ?"
"J'ai écrit pour les Enfants de l'Ô"
"Ouais, t'as encore perdu ton temps. Franchement, si tu ne le publies pas, à quoi ça te sert, d'écrire ce bouquin ?"

(ma mère s'imagine qu'à l'instant même où mon manuscrit tombera dans la boîte aux lettres d'une maison d'édition, tout le monde se l'arrachera en hurlant, un peu comme à un concert de Michael Jackson. Evidemment, TOUT LE MONDE voudra le publier, je deviendrai riche et célèbre, au moins autant que Stephen King ou J.K. Rowling, je remporterai d'un seul coup le Goncourt et le Nobel de littérature, je serai invitée sur tous les plateaux télé, et là, je la remercierai pour m'avoir poussée à envoyer mon manu. C'est beau, la naïveté des parents)

En fait, je suis sa plus grosse déception : après de brillantes études, un master remporté haut la main et une perspective éventuelle de carrière scientifique chez Novartis, j'ai tout laissé tomber pour trouver un job alimentaire et écrire. Elle ne me le pardonnera jamais ^^
(en même temps, j'ai fait biologie parce qu'elle m'a dit qu'elle me coupait les vivres si je faisais lettres ou psycho, alors forcément, ça limitait les choix)

[Samy NC]

En ayant un peu parcouru vos posts, je vois qu'on peut classer l'écrivain dans deux catégories aux yeux de ses parents : l'enfant prodige, ou l'enfant raté.

Mes parents à moi peuvent aller se brosser pour que je partage quelconque émotion avec eux, à commencer par mes textes.

[Napalm Dave]

Pour l'instant, ma mère s'inquiète trop de mon avenir et me transmet trop sa propre angoisse pour que je lui parle de quelque loisir que ce soit.
L'écriture, je lui en parlerai quand je serai sorti d'affaire, voire quand je commencerai à toucher des droits, ce qui n'est pas demain la veille.

Je crois que l'écriture, il faut en parler aux parents que lorsque cela commence à rapporter des devises, c'est un peu comme parler de ses études générales et littéraires à un citoyen lambda en fait.

[Draconesse]

Si au début je parlais de mes récits à mes parents, j'ai bien vite arrêté, ne leur montrant que les textes courts et sans ambiguité (des vieilles nouvelles). J'ai découvert récemment (pour aide de correction à un concours) que ma mère était pas mal pour corriger, seul problème : elle à tendance à être choquée pour pas grand-chose (genre histoire de vampires).

Exemple, récemment : elle entre dans ma chambre pour me dire une brciole, et voit le titre du document que je venais d'ouvrir sur Word... Elle a fait une drôle de tête Puis m'a demandé à combien de page j'étais... A nouveau une drôle de tête, faut dire qu'elle est pas très au courant de mes écrits, alors annoncer presque 60 pages en deux parties, ça peut faire un choc

Mon père, lui, ne s'y intéresse pas.

Pour résumer, ils ne savent pas quelle importance l'écriture a pour moi. Pour preuve, dans deux mois, ils vont m'enlever le PC pendant plusieurs mois... je sens le pétage de câbles

[flicky]

En ce qui me concerne, mes deux parents savent que j'écris
depuis mon plus jeune age.
Au départ, cela les amusait.
Ils n'hésitaient pas à montrer mes gribouillages à la famille
Puis en me voyant grandir, leur enthousiasme a plutôt disparu.
Mon père reste plutôt indifférent. Il est fan de mes dessins mais les écrits l'intéressent peu.
Ma maman me laisse écrire (tant que je ne lui demande pas de lire...)
Mon beau-père est tombé une fois sur un brouillon de chapitre et m'a clamé que cela n'avait aucun sens. Idem pour l'histoire complète, et l'ensemble de mes écrits.
(Même le brouillon de ce qui m'a valu un 15/20 au Baccalauréat de Philosophie)
Mais depuis je fais toujours attention de rester ultra discrète sur mes griffonnages en tout genre.

En fait mes super fans sont mes petits frères et soeurs: Ils adorent mes persos et mes histoires! Mais il ne faut pas non plus leur demander de lire (Ok, un gros classeur bien rempli, ca peut être repoussant pour de jeunes lecteurs )

Enfin, voilà...

[SilverMoon]

Pour ma part, dans ma famille personne ne sait que j'écris, il faut dire que la situation n'est pas simple (une mère que je ne vois plus car je vis avec ma grand-mère, un grand-père que je vois uniquement lorsqu'une crise familiale est à l'horizon, un oncle qui a pour mauvaise habitude de prendre le chemin de mon grand-père parfois...).
Bref, je trouve plus simple d'attendre que mon style d'écriture ait un jour un intérêt auprès des maisons d'édition (d'ailleurs je n'ai encore démarché personne), plutôt que de parler de mes projets qui peuvent avoir peu d'importance à leurs yeux, sauf peut-être pour ma grand-mère.
De plus, Il est fort possible que je ne parvienne jamais à améliorer ce que je fais, alors pour l'instant patience...

[Oliv]

Récemment j'ai ma grand-mère qui m'a demandé un truc du genre "Tu en es où avec Ton Roman", façon polie de tenter d'engager la conversation sur ce sujet alors qu'elle n'y connait rien, pour la simple et bonne raison qu'elle tient ses infos de sa fille - ma mère, donc - qui elle-même ne sait rien sur rien et encore moins lorsque cela me concerne. Preuve que tous ces gens sont carrément à côté de la plaque, venir me parler de "Mon Roman", comme si j'étais un petit jeune qui vient d'entamer la rédaction d'un premier tome de trilogie en sept volumes, alors que j'ai déjà - ce qu'ils ignorent, évidemment - cinq romans et une quarantaine de nouvelles à mon actif. A mon avis, ils doivent penser qu'une fois qu'on a terminé d'écrire "Son Premier Roman", on s'empresse de l'envoyer à un éditeur, qui s'empresse de le publier et qui s'empresse de nous rendre riche et célèbre. Vu qu'à l'heure actuelle je ne suis ni riche ni célèbre, c'est que je n'ai pas encore achevé Mon Premier Roman. CQFD.

Ceci étant, j'apprécie les tentatives de mes grands-parents de montrer un tant soit peu d'intérêt pour ce que je fais, même si c'est par pure politesse, à l'inverse de mes parents - voir dans ce même topic la réflexion sur les "histoires de monstres"...

Toujours dans le chapitre de la famille, je me dis qu'être écrivain, et a fortiori écrire des "histoires de monstres" - des trucs pas sérieux, quoi - n'est pas dommageable que par rapport à ses propres parents, mais également pour ses beaux-parents, sujet épineux s'il en est.

[lambertine]

Rien. Elle ne les lit pas. Mes enfants ne les lisent pas. Mon (ex)mari (enfin, c'est plus compliqué que ça) ne les lit pas. J'ai pas mal de netlecteurs, mais mes proches n'en font pas partie. Faut dire qu'ils ne lisent pas du tout pour la plupart... (sauf mon fils aîné. Qui selon lui a "assez de cycles pas finis en cours pour ne pas en ajouter un de plus. Soit "Maman, je lirai quand t'auras fini, mais d(ici là, j'en ai marre de toutes ces fins à attendre...)