Bon, je m'ennuis un peu aujourd'hui alors je vais continuer d'alimenter ce petit topic.
Et voici cette semaine le
Bunyip !
Monstre aquatique d'Australie qu'on appelle aussi Kine Pratie, Wowee Wowwe, Tunatabah, Dongus... C'est monstres sont différents selon les régions du continent. Certains ont des museaux aplatis comme des Bouledogues et des queues de poisson. D'autres ont de longs nez et de longs becs comme les émeus, une crinière flottante comme les serpents de mer. D'autres encore ressemblent à des hommes aux traits terrifiants et aux pieds tournés vers l'arrière. La difficulté d'obtenir des détails précis concernant leur aspect s'explique par le fait que la plupart de ceux qui les ont vus n'ont pas survécu pour raconter leur histoire et que les rares survivants sont tellement terrorisés qu'ils ne donnent que des descriptions incomplètes.
Malgré la variété des espèces, le cri du Bunyip est le même dans toute l'Australie. C'est un rugissement retentissant qui se répercute sur les marais de mangroves, le lot des rivières ou le désert. On l'entend pendant ou après de longues périodes de pluie, mais jamais au cours des périodes de sécheresse, la créature hibernant alors dans la boue.
Le plus inquiétant dans un continent manquant d'eau est que les Bunyips habitent dans les mares, les bras de rivières et autres points d'eau. Ils interdisent l'eau aux aborigènes et ils semblent bien qu'ils mangent ces populations, spécialement les femmes et les enfants. Toutefois, la disparition de colons blancs dans les régions hantées par les Bunyips montre qu'ils ont développé aussi leur goût pour la chair blanche.
L'extension des zones civilisées a diminué le nombre de Bunyips, qui ne peuvent pas résister aux plans d'irrigation, aux travaux hydro-électriques et à la pollution des eaux. Ils réagissent en renversant les bateaux des pêcheurs et en bloquant les pompes d'irrigation, mais leur cause est perdue d'avance. L'approvisionnement en eau des communautés aborigènes et le système d'égouts privent les Bunyips de leur nourriture naturelle et l'espèce s'éteindra sous peu.

C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.