Amour et mises en couple
Dans mon roman, il y a une histoire d'amour, pas avec le héros mais avec deux persos secondaires.
Quand j'y pense, cela ressemble assez à La Belle et La Bête mais plus du côté intérieur qu'extérieur.
Lui, un homme froid, brutal et égoïste.
Elle, une dame douce, intelligente et gentille.
D'abord, ils ne s'aiment pas du tout, ils se disputent même car le mec aime la fille mais pas elle.
Mais elle découvrira par la suite que c'est un homme qui souffre. Aussitôt, elle aura pitié de lui puis l'aimera.
Donc même si il y a un fait qui ternit un peu leur amour, c'est une histoire qui finit bien dans l'ensemble.
Quand j'y pense, cela ressemble assez à La Belle et La Bête mais plus du côté intérieur qu'extérieur.
Lui, un homme froid, brutal et égoïste.
Elle, une dame douce, intelligente et gentille.
D'abord, ils ne s'aiment pas du tout, ils se disputent même car le mec aime la fille mais pas elle.
Mais elle découvrira par la suite que c'est un homme qui souffre. Aussitôt, elle aura pitié de lui puis l'aimera.
Donc même si il y a un fait qui ternit un peu leur amour, c'est une histoire qui finit bien dans l'ensemble.
mon roman à moi parle d'une fille qui court, qui cherche, marche droit devant elle sans savoir qu'elle cherche quelque chose. au début je pensais qu'elle se cherchait elle, sa mémoire, sa vie. mais je crois qu'elle cherche quelqu'un d'autre. qqun qu'elle a aimé, elle veut des traces de la présence d'un homme mort avant le début de l'histoire. elle a encore des choses lui dire- on croit toujours qu'on a des choses à dire aux disparus.
et cela comble son vide, lui rend la mémoire. alors je crois que mon roman parlera d'amour, un peu, de manque, beaucoup. je suis plus à l'aise avec cet angle là.
quant à la "chose" en elle-même, je me vois mieux en parler de façon crue, parc que mon personnage est qqun qui ne s'embarasse pas de grand-chose, qui parle sans ambages. certes faut que je me surveille pour ne pas tomber ds le porno. je n'aime pas les mièvreries, les ellipses en ce domaine. le sexe faisant partie de la vie, il a sa place dans un livre. noir sur blanc.
au passage, le navire, tu parles selon mon coeur!!
et cela comble son vide, lui rend la mémoire. alors je crois que mon roman parlera d'amour, un peu, de manque, beaucoup. je suis plus à l'aise avec cet angle là.
quant à la "chose" en elle-même, je me vois mieux en parler de façon crue, parc que mon personnage est qqun qui ne s'embarasse pas de grand-chose, qui parle sans ambages. certes faut que je me surveille pour ne pas tomber ds le porno. je n'aime pas les mièvreries, les ellipses en ce domaine. le sexe faisant partie de la vie, il a sa place dans un livre. noir sur blanc.
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Et le poète saoûl engueulait l'univers...
- Napalm Dave
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Je n'ai pas eu l'occasion encore de parler amour dans mes écrits: les premiers AT que j'ai fait ne s'y prêtaient pas ou du moins n'était-ce pas un ressort essentiel de l'histoire que je voulais raconter.
Mes deux premiers "contes d'outre plan" sont des huis clos avec un seul héros, à chaque fois il s'agit d'un enfant, donc là non plus ça ne s'y prête pas.
Dans "Le chute des Anges" mon héroïne principale n'a que quinze ans et demi, elle est bouillonante d'émotions mais ne sait pas encore ce qu'elle veut de ce côté là, et elle a bien des soucis en tête. Il y aura des idylles, mais cela va être désordonné et douloureux pour les protagonistes^^. et cela ira en s'amplifiant dans les tomes suivants.
Pour ce qui est de l'érostisme, je ne pense pas que ce soit forcément un écueil pour un auteur si cela est bien raconté, sans vulgarité et avec sensualité justement. mais là, je crois que l'on pourrait en faire un sujet à part tellement il y a à dire!^^
Mes deux premiers "contes d'outre plan" sont des huis clos avec un seul héros, à chaque fois il s'agit d'un enfant, donc là non plus ça ne s'y prête pas.
Dans "Le chute des Anges" mon héroïne principale n'a que quinze ans et demi, elle est bouillonante d'émotions mais ne sait pas encore ce qu'elle veut de ce côté là, et elle a bien des soucis en tête. Il y aura des idylles, mais cela va être désordonné et douloureux pour les protagonistes^^. et cela ira en s'amplifiant dans les tomes suivants.
Pour ce qui est de l'érostisme, je ne pense pas que ce soit forcément un écueil pour un auteur si cela est bien raconté, sans vulgarité et avec sensualité justement. mais là, je crois que l'on pourrait en faire un sujet à part tellement il y a à dire!^^
- Julianos
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Le chiant avec l'amour, c'est qu'i lest extrèmement difficile de ne pas tomber dans le cliché...Parce qu'on a eu le droit a tellement d'auteur qui ont passé leur vie dessus, des Lord Byron et des Stendhall, que l'amour décrit normalement n'a plus aucun intérêt en lui-même. Et pour le coup, en fantasy, j'ai rarement vu une couverture avec une jeune fille moche et bouffie comme héroïne, ni la description de ses amours au delà de la couverture. Le plus souvent, c'est une blonde/brune magnifique, en tenue légère, qui sous ses dehors d'aguicheuses dissimule un coeur d'or, ou alors c'est la gentille princesse réservée...Et pourtant, pour le rêve, c'est mieux que ce soit comme ça ! Donc l'amour a envahi la fantasy sous cette forme, je me demande si ce n'est pas devenu, comme le dragon et ou l'orque sanguinaire, partie intégrante du genre
Et évidemment, décrire les amours de Cunégonde la bossue et de Roger Jolicoeur le guerrier maladroit et sale, mais pourtant héroïque, attirera moins de monde que l'amour entre une blonde plantureuse d'un mètre 90 et d'un grand guerrier aux cheveux longs et au physique avantageux. après, les caractères qu'ils auront chacun change rarement la façon dont cela tourne...
par exemple, voilà. C'est classique. On a l'impression d'avoir vu ça des dizaines de fois
Je dis pas ça contre toi Moby, je fais juste la remarque
ou justement, avec vulgarité et naturel, sans bôniments autour.
Le truc, c'est que ça serve l'histoire non ? Mais pour ma part, j'ai rarement trouvé que c'était le cas, dans Bordage par exemple (ah oui, c'est de la sf
) alors que dans Gaieman, justement, à certains moments, il le "faut" presque...
Enfin, je dis tout ça, c'est mon avis ; je me demande surtout comment conter quelque chose d'original, mais j'ai peur que cela soit devenu impossible tant on écrit sur l'amour et cie...
L'amour est devenu un cliché en soi je dirai ; c'est difficile de le rendre vraiment, que ce soit en littérature ou en film (Dans le SDa, c'est vriament pas mal tourné, pourtant ça reste classique...Mais malgré la taille de 'lépopée, de l'amour, y'en a qu'autour d'Aragorn et de Sam)

Et évidemment, décrire les amours de Cunégonde la bossue et de Roger Jolicoeur le guerrier maladroit et sale, mais pourtant héroïque, attirera moins de monde que l'amour entre une blonde plantureuse d'un mètre 90 et d'un grand guerrier aux cheveux longs et au physique avantageux. après, les caractères qu'ils auront chacun change rarement la façon dont cela tourne...
Lui, un homme froid, brutal et égoïste.
Elle, une dame douce, intelligente et gentille.
D'abord, ils ne s'aiment pas du tout, ils se disputent même car le mec aime la fille mais pas elle.
Mais elle découvrira par la suite que c'est un homme qui souffre. Aussitôt, elle aura pitié de lui puis l'aimera.
Donc même si il y a un fait qui ternit un peu leur amour, c'est une histoire qui finit bien dans l'ensemble.
par exemple, voilà. C'est classique. On a l'impression d'avoir vu ça des dizaines de fois


Pour ce qui est de l'érostisme, je ne pense pas que ce soit forcément un écueil pour un auteur si cela est bien raconté, sans vulgarité et avec sensualité justement. mais là, je crois que l'on pourrait en faire un sujet à part tellement il y a à dire!^^
ou justement, avec vulgarité et naturel, sans bôniments autour.
Le truc, c'est que ça serve l'histoire non ? Mais pour ma part, j'ai rarement trouvé que c'était le cas, dans Bordage par exemple (ah oui, c'est de la sf

Enfin, je dis tout ça, c'est mon avis ; je me demande surtout comment conter quelque chose d'original, mais j'ai peur que cela soit devenu impossible tant on écrit sur l'amour et cie...

L'amour est devenu un cliché en soi je dirai ; c'est difficile de le rendre vraiment, que ce soit en littérature ou en film (Dans le SDa, c'est vriament pas mal tourné, pourtant ça reste classique...Mais malgré la taille de 'lépopée, de l'amour, y'en a qu'autour d'Aragorn et de Sam)
«Heureusement que je ne suis pas dehors à me battre contre ces cent mille dragons mordorés!Un ou deux sucres avec ton café, Roger?»
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Julianos a écrit :Le chiant avec l'amour, c'est qu'i lest extrèmement difficile de ne pas tomber dans le cliché...Parce qu'on a eu le droit a tellement d'auteur qui ont passé leur vie dessus, des Lord Byron et des Stendhall, que l'amour décrit normalement n'a plus aucun intérêt en lui-même. Et pour le coup, en fantasy, j'ai rarement vu une couverture avec une jeune fille moche et bouffie comme héroïne, ni la description de ses amours au delà de la couverture. Le plus souvent, c'est une blonde/brune magnifique, en tenue légère, qui sous ses dehors d'aguicheuses dissimule un coeur d'or, ou alors c'est la gentille princesse réservée...Et pourtant, pour le rêve, c'est mieux que ce soit comme ça ! Donc l'amour a envahi la fantasy sous cette forme, je me demande si ce n'est pas devenu, comme le dragon et ou l'orque sanguinaire, partie intégrante du genre![]()
Je me suis posé la même question...
C'est peut-être mieux pour le rêve des lecteurs masculins, mais pour ma part ce genre de persos féminins, inconsistants, me sortent par les trous de nez, si je peux me permettre l'expression.
Heureusement, il y a de plus en plus de vraies nénettes comme Roanne, avec du caractère, sans pour autant être des garces !


Julianos a écrit :Lui, un homme froid, brutal et égoïste.
Elle, une dame douce, intelligente et gentille.
D'abord, ils ne s'aiment pas du tout, ils se disputent même car le mec aime la fille mais pas elle.
Mais elle découvrira par la suite que c'est un homme qui souffre. Aussitôt, elle aura pitié de lui puis l'aimera.
Donc même si il y a un fait qui ternit un peu leur amour, c'est une histoire qui finit bien dans l'ensemble.
par exemple, voilà. C'est classique. On a l'impression d'avoir vu ça des dizaines de foisJe dis pas ça contre toi Moby, je fais juste la remarque
![]()
J'ajoute que c'est même l'un des clichés des... Arlequins. Qui consiste à faire croire qu'un homme vraisemblablement pervers et manipulateur cache un coeur d'or... dans la vie réelle, fuyez les ténébreux !
En plus, dans l'absolu, ce genre d'homme rejette violemment la pitié, non ?
Julianos a écrit :Enfin, je dis tout ça, c'est mon avis ; je me demande surtout comment conter quelque chose d'original, mais j'ai peur que cela soit devenu impossible tant on écrit sur l'amour et cie...![]()
L'amour est devenu un cliché en soi je dirai ; c'est difficile de le rendre vraiment, que ce soit en littérature ou en film (Dans le SDa, c'est vriament pas mal tourné, pourtant ça reste classique...Mais malgré la taille de 'lépopée, de l'amour, y'en a qu'autour d'Aragorn et de Sam)
Et Eowyn non d'un chien !!!!!!!!!!!! Et son Faramir !!!!!!!!!!! Leur histoire, la façon dont ils tombent amoureux, était bien pensée. Evidemment, zappée dans le film, il fallait surtout pas y faire d'ombre à Saint Aragorn (d'ailleur, Faramir a été sacagé dans le film, sic).
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Et Eowyn non d'un chien !!!!!!!!!!!! Et son Faramir !!!!!!!!!!!
Ah mais oui, c'est vrai ! J'avais oublié ça, m'enfin n'empèche qu'au départ, Eowyn était entiché d'Aragorn. C'est un amour de fin de livre, histoire qu'on se dise que tout ça finit magnifiquement. mais la façon dont s'est raconté fait passer ça parfaitement (Tolkien il est balèze aussi

J'ajoute que c'est même l'un des clichés des... Arlequins
Tu y vas fort

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Pour ma part, pour l'amour, je préfère le réalisme, ce qui arrivera à n'importe qui, douleur ou non, violence ou non. Je peins ce que je perçois. J'évite les histoires trop eau de rose, où les deux s'aiment mais des obstacles les empêchent de se retrouver, ou la haine puissante qui se transforme en un amour pur et sincère que rien n'arrêtera.
" Le temps efface tout, et à la fin, il ne reste que les ténèbres. "
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Les premières histoires d'amour qui naîtront dans mon roman sont des amours non réciproques, ce qui n'est que trop réaliste...
Ma jeune héroïne a un coup de coeur pour un de ses compagnons d'armes, être séducteur, inconstant, et insouciant qui la voit plus comme une petite soeur.
C'est une jeune fille petite, souffreteuse, belle mais qui refuse de le voir. Elle ne peut que progresser!^^
Ma jeune héroïne a un coup de coeur pour un de ses compagnons d'armes, être séducteur, inconstant, et insouciant qui la voit plus comme une petite soeur.
C'est une jeune fille petite, souffreteuse, belle mais qui refuse de le voir. Elle ne peut que progresser!^^
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Le chiant avec l'amour, c'est qu'il est extrèmement difficile de ne pas tomber dans le cliché...Parce qu'on a eu le droit a tellement d'auteur qui ont passé leur vie dessus, des Lord Byron et des Stendhall, que l'amour décrit normalement n'a plus aucun intérêt en lui-même.

Oui, bon mais à ce moment là, il ne faut plus écrire sur rien, je veux dire, on a déjà tout écrit sur tout...


Oui je sais, dans le sda, on peut croire que c'est les humains contre les orcs et que le meilleur gagne. L'amour est extrêmement discret. Mais il y a plein d'autres sentiments : la peur et le dégoût de soi-même (avec l'anneau) la peur du mal (des cavaliers noirs) la tristesse (perdre Gandalf) l'amitié, la fidélité (Pipin et Merry, Sam et Frodon), la pitié (avec gollum), la féroce colère d'un groupe (humain) contre un autre (orc), la fierté (Boromir) etc...
Se priver de l'amour pour écrire un roman, c'est comme... mettons un peintre qui refuserait de se servir du rouge. On peut y arriver bien sûr, mais il faut assurer sur tout le reste

pour le coup, en fantasy, j'ai rarement vu une couverture avec une jeune fille moche et bouffie comme héroïne, ni la description de ses amours au delà de la couverture. Le plus souvent, c'est une blonde/brune magnifique, en tenue légère, qui sous ses dehors d'aguicheuses dissimule un coeur d'or, ou alors c'est la gentille princesse réservée...
Ce n'est pas faux, mais je crois que ça commence à changer un peu (voir le Trône de Fer, par ex).
L'amour est devenu un cliché en soi je dirai ; c'est difficile de le rendre vraiment,
Parfois, il vaut peut-être mieux un ou deux bons clichés qu'une histoire qui ne démarre pas. L'amour est quand même un formidable moyen de s'attacher le lecteur.
D'ailleurs les clichés sont souvent des idées fortes qui touchent facilement le coeur, elles sont usées certes, mais peuvent garder de leur pouvoir de faire rêver, ça me paraît moins risqué d'essayer de les dépasser que de s'en priver complètement.
Enfin c'est que mon avis, hein, moi ce que j'en dis...
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T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
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Et l'amour dans tout ça ? C'est un ingrédient comme un autre. Je ne le touve pas plus cliché qu'un autre ni plus difficile à rendre crédible.
Site perso : http://www.azaram.be
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"Cliché" ne me semble pas être un qualificatif approprié. Surexploité par la littérature et le cinéma comme les chansons sans doute, et du coup, on a un peu peur de faire dans le cliché effectivement. L'amour c'est un des sujets principaux en ce qui concerne l'inspiration artistique, tout simplement.
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Perso, amour je sais pas trop, mais y'a quand même quelques relations entre certains personnages, forcément.
D'ailleurs en général j'ai remarque que je tournais carrément en rond, avec un peu toujours les mêmes stéréotypes, genre deux personnes qui au début auraient tendance à être dans deux «camps» différents mais en fait vont s'aimer quand même et tout
(genre gendarme/voleur, avec même le poncif de l'un qui se rend compte que ce qu'il fait c'est pas bien et tout)
En plus j'ai aussi remarqué que j'ai pratiquement que des couples homos :s (surtout pour les personnages principaux en fait) (Mais pour le prochain roman, c'est décidé, mon "couple" principal serait quasiment hétéro)
Roanne:
«Vive les vraies femmes, avec des rondeurs, des sautes d'humeurs, et qui partent à l'aventure avec des vêtements adaptés au climat et au terrain et non aux derniers fantasmes d'éditeurs !»
Je suis d'accord, même s'il se trouve que par pur hasard mes romans se déroulent la plupart du temps sous un climat tropical et si la majorité des combats ont lieu dans la boue /o
Sérieusement, autant je peux comprendre (ce qui veut pas dire que je trouve ça bien pour autant :p) le coup de mettre des super beaux gosses et des filles, comme on dit, «aussi belles que légèrement vêtues» au cinéma ou en BD, bref quand il y a support visuel qui fait que c'est «attirant» pour le spectateur ; autant pour un roman, où, franchement, c'est juste, ben, du texte... il me semble quand même que ça va moins jouer (sauf pour la couverture, mais y'a toujours moyen de tricher à ce niveau :p D'ailleurs y'a pas mal de bouquins où la nana pas spécialement belle, plutôt petite, toujours enveloppée de trois couches de vêtements, devient sur la couverture une superbe beauté d'1m80, en bikini).
Mouais,enfin franchement, ça dépend comment c'est fait. Y'a des bouquins (les films j'en parle même pas) où j'ai vraiment l'impression qu'il y a de l'amour pour respecter les quotas. Et en général autant les histoires d'amour intégrées à une intrigue, à quelque chose d'autre, je trouve que ça passe plutôt bien, même si c'est pas super original ni folichon, autant quand c'est trop prépondérant ou pas lié à l'histoire ça va être beaucoup plus génant si c'est pas original.
D'ailleurs en général j'ai remarque que je tournais carrément en rond, avec un peu toujours les mêmes stéréotypes, genre deux personnes qui au début auraient tendance à être dans deux «camps» différents mais en fait vont s'aimer quand même et tout

En plus j'ai aussi remarqué que j'ai pratiquement que des couples homos :s (surtout pour les personnages principaux en fait) (Mais pour le prochain roman, c'est décidé, mon "couple" principal serait quasiment hétéro)
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Je suis d'accord, même s'il se trouve que par pur hasard mes romans se déroulent la plupart du temps sous un climat tropical et si la majorité des combats ont lieu dans la boue /o
Sérieusement, autant je peux comprendre (ce qui veut pas dire que je trouve ça bien pour autant :p) le coup de mettre des super beaux gosses et des filles, comme on dit, «aussi belles que légèrement vêtues» au cinéma ou en BD, bref quand il y a support visuel qui fait que c'est «attirant» pour le spectateur ; autant pour un roman, où, franchement, c'est juste, ben, du texte... il me semble quand même que ça va moins jouer (sauf pour la couverture, mais y'a toujours moyen de tricher à ce niveau :p D'ailleurs y'a pas mal de bouquins où la nana pas spécialement belle, plutôt petite, toujours enveloppée de trois couches de vêtements, devient sur la couverture une superbe beauté d'1m80, en bikini).
L'amour est quand même un formidable moyen de s'attacher le lecteur.
Mouais,enfin franchement, ça dépend comment c'est fait. Y'a des bouquins (les films j'en parle même pas) où j'ai vraiment l'impression qu'il y a de l'amour pour respecter les quotas. Et en général autant les histoires d'amour intégrées à une intrigue, à quelque chose d'autre, je trouve que ça passe plutôt bien, même si c'est pas super original ni folichon, autant quand c'est trop prépondérant ou pas lié à l'histoire ça va être beaucoup plus génant si c'est pas original.
- Roanne
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Neryelle a écrit :
Roanne:
«Vive les vraies femmes, avec des rondeurs, des sautes d'humeurs, et qui partent à l'aventure avec des vêtements adaptés au climat et au terrain et non aux derniers fantasmes d'éditeurs !»
Je suis d'accord, même s'il se trouve que par pur hasard mes romans se déroulent la plupart du temps sous un climat tropical et si la majorité des combats ont lieu dans la boue /o


Surtout si on ajoute les parasites, et la rapidité des blessures à s'infecter.
J'espère que les combats dans la boue ressemblent plus à du catch, sinon c'est barbare

N'empêche qu'au moins tu as une excuse plausible pour l'utilisation de tenues légères

Neryelle a écrit :L'amour est quand même un formidable moyen de s'attacher le lecteur.
Mouais,enfin franchement, ça dépend comment c'est fait.
Entièrement d'accord avec Neryelle. Pour ma part, une "histoire d'amour" qui me laisse insensible, voir heurte ma sensibilité, ou au contraire déclenche la prolifération de remarques cyniques de ma part tout au long de la lecture... ça me détache vite fait !
- Oliv
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Vu que le sujet porte sur l'amour, je profite de mon rapide passage par ici pour faire une déclaration enflammée à Beorn.
Des remarques comme celles-ci, ajoutées à des réflexions très justes dans le sujet portant sur l'écriture au présent, me font acquiescer et me dire intérieurement "Enfin quelqu'un qui raconte des choses sensées sur ce forum." Preuve que je ne m'acharne pas sur tous les nouveaux, mais uniquement sur ceux qui balancent des conneries plus grosses qu'eux en refusant de remettre en cause leurs idées reçues. A bon entendeur...
Beorn a écrit :Oui, bon mais à ce moment là, il ne faut plus écrire sur rien, je veux dire, on a déjà tout écrit sur tout...
Beorn a écrit :D'ailleurs les clichés sont souvent des idées fortes qui touchent facilement le coeur, elles sont usées certes, mais peuvent garder de leur pouvoir de faire rêver, ça me paraît moins risqué d'essayer de les dépasser que de s'en priver complètement.
Des remarques comme celles-ci, ajoutées à des réflexions très justes dans le sujet portant sur l'écriture au présent, me font acquiescer et me dire intérieurement "Enfin quelqu'un qui raconte des choses sensées sur ce forum." Preuve que je ne m'acharne pas sur tous les nouveaux, mais uniquement sur ceux qui balancent des conneries plus grosses qu'eux en refusant de remettre en cause leurs idées reçues. A bon entendeur...
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
L'amour. Hum. C'est un peu le centre de mon "roman" : l'amour filial, l'amour fraternel, l'amour amical, l'amour physique... A une époque particulière et pleine de tabous.
Et oui aux clichés ! Oui, s'ils sont bien exploités car c'est un point de repère pour un lecteur, il entre en terrain connu, et si on parvient quand même à le surprendre, c'est gagné !
Et oui aux clichés ! Oui, s'ils sont bien exploités car c'est un point de repère pour un lecteur, il entre en terrain connu, et si on parvient quand même à le surprendre, c'est gagné !
- le_navire
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Merci pour les autres, espèce de boîte de conserve rouillée ! *tire la langue au chevalier*
sinon, même réflexe que Roanne : Harlequin, mon amour (j'en ai traduit dans ma jeunesse, je confirme, c'est tout à fait ça...Désolée Moby...heu, tu sais qu'ils ne publient pas d'auteurs francophones chez Harlequin ? ok, ok, je sors...
)
Et je plussoie : il y a des sujets qui sont des fondamentaux : la peur, l'amour, l'envie, la honte, l'orgueil, le courage, la jalousie, etc...Quel que soit le nombre de fois où ils ont pu être traités, ils sont l'essence même de la littérature parce qu'ils sont l'essence même de l'humanité...Donc ne vous laissez pas impressionner, foncez. Si Lautréamont ou Dickens s'étaient convaincus que Sophocle ou Eurypide avaient tout dit, il nous manquerait un sacré pan de littérature !


sinon, même réflexe que Roanne : Harlequin, mon amour (j'en ai traduit dans ma jeunesse, je confirme, c'est tout à fait ça...Désolée Moby...heu, tu sais qu'ils ne publient pas d'auteurs francophones chez Harlequin ? ok, ok, je sors...

Et je plussoie : il y a des sujets qui sont des fondamentaux : la peur, l'amour, l'envie, la honte, l'orgueil, le courage, la jalousie, etc...Quel que soit le nombre de fois où ils ont pu être traités, ils sont l'essence même de la littérature parce qu'ils sont l'essence même de l'humanité...Donc ne vous laissez pas impressionner, foncez. Si Lautréamont ou Dickens s'étaient convaincus que Sophocle ou Eurypide avaient tout dit, il nous manquerait un sacré pan de littérature !
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Vu que le sujet porte sur l'amour, je profite de mon rapide passage par ici pour faire une déclaration enflammée à Beorn.





Mais merci pour l'accueil !

Vous voyez dans quel état vous me mettez mon chevalier ? Il n'en peut plus là... Alors s'il m'abandonne pour Beorn, je vais pas apprécier.
Pas d'inquiétude, de toute façon, il a beau être Picard (

Neryelle a écrit:
Citation:
L'amour est quand même un formidable moyen de s'attacher le lecteur.
Mouais,enfin franchement, ça dépend comment c'est fait.
Entièrement d'accord avec Neryelle. Pour ma part, une "histoire d'amour" qui me laisse insensible, voir heurte ma sensibilité, ou au contraire déclenche la prolifération de remarques cyniques de ma part tout au long de la lecture... ça me détache vite fait !
Eh la ! La bande d'affreuses cyniques !

D'accord, d'accord, mais enfin, si l'auteur est mauvais, s'il écrit mal, s'il enchaîne les platitudes, hein, n'accusez pas l'amour, n'y est pour rien le pauvre...
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Mais non Beorn, je ne suis pas cynique, et tu as pris connaissance de mon récit, donc tu es bien placé pour le savoir. Je deviens cynique quand on tombe effectivement sur une vision de l'amour qui me hérisse. Enfin bref, je vais pas écrire 3 pages sur le sujet
.
N'empêche je retiens ton avertissement qui m'a bien faite rire, je ferai attention aux poètes
.
Tu viens de briser l'un de mes rêves les plus chers...
Sur ce, je vais retourner à ma nouvelle qui parle de chevalier (qui erre, si possible), avec toute la playade de clichés qui va avec !
J'assume !

N'empêche je retiens ton avertissement qui m'a bien faite rire, je ferai attention aux poètes

le_navire a écrit :sinon, même réflexe que Roanne : Harlequin, mon amour (j'en ai traduit dans ma jeunesse, je confirme, c'est tout à fait ça...Désolée Moby...heu, tu sais qu'ils ne publient pas d'auteurs francophones chez Harlequin ? ok, ok, je sors...)
Tu viens de briser l'un de mes rêves les plus chers...

Sur ce, je vais retourner à ma nouvelle qui parle de chevalier (qui erre, si possible), avec toute la playade de clichés qui va avec !

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