Bonsoir. Je me prénomme Erik.
Mes particularités: imagination débordante; touche-à-tout et autodidacte avec ça; trop ambitieux; cultive son statut de marginal.
Parcours: après une crise d'adolescense remarquée, je me suis impliqué à la fois dans mes études et ma créativité sans borne. Je prend des cours de chant pendant un an, pour par après continuer à mon rythme. En parallèle, je me passionne pour le cinéma et le dessin. J'achète une fameuse collection de manuels pour apprendre à écrire des scenarii (cinéma/théâtre/BD), tout en passant 6h par semaine à dessiner des modèles venus poser. En fin d'année, j'ai eu droit à ma propre exposition de croquis. Content de moi, je laisse le dessin de côté à tort. Entre temps, l'écriture à foison et le jeu de rôle prennent beaucoup de place dans mes activités.
Après mes études, je tente l'école de cinéma, pour devenir réalisateur, car c'est la voie la plus proche de celle de scénariste dans le domaine. J'aurais pu tenter l'entrée en tant qu'acteur, mais je ne me sentais encore moins capable, malgré mon soi-disant jeu. Enfin, je ne suis pas reçu après le concours. Désenchantement total !! Passionné par ce qu'on appelle "histoire" à l'école, je m'inscris à l'université dans la section histoire. Hélas, un an de désillusion. Ce n'était pas du tout ce que je voulais.
Durant les vacances, je reviens à mes premiers amours : le dessin. Je réapprend tout, espérant retrouver ce talent que j'avais auparavant, avant que je ne laisse tomber le dessin pendant plus de deux ans. J'ai actuellement retrouvé et rehaussé mon niveau, tout juste un an après. J'en suis content. Mais mes projets de BD sont trop ambitieux, et après quelques mois seulement je les abandonne les un après les autres.
L'année suivante ce double échec professionnel et artistique, je me réoriente vers l'histoire de l'art & l'archéologie. C'est ce qu'il me faut. Enfant, j'adorais déjà tout savoir sur "la vie des chevaliers", ou des vikings, ou des mayas, ou des grecs, etc. J'avais également une très bonne culture littéraire des anciens mythes (celtiques, germaniques, grecs, égyptiens, etc.). Tout ça avait toujours enrichis mes histoires.
Du côté créatif, j'affectionne toujours autant la chanson, et je m'ouvre à davantage de musiques, c'est également très enrichissant. La musique me libère de tout le tracas, et me donne même des idées en ce qui concerne l'émotion pour mes écrits. En parlant d'eux, voilà presque un mois que je note jour après jour toutes les idées relatives à mon sujet de roman de fantasy dans un petit carnet d'enfance au papier recyclé. Ce "carnet de bord" me permet de multiples associations d'idées, et m'offre aussi bien de la liberté et de la structure dans ma conception des éléments qui feront mon roman : les personnages, l'intrigue et l'univers. Ce dernier point est sûrement le moins développé car il dépend de mon intrigue et de mes protagonistes qui eux sont très fouillés.
J'ai toujours voulu être un artiste, même si le métier semble marginal aux yeux de mon entourage, et je les comprend qu'ils aient autant peur que moi de mon propre avenir, mais je ne peux pas passer outre cette nécessité de m'exprimer par mon imagination. Je suis quelqu'un de particulièrement secret, et la seul voie par laquelle on peut me connaître en profondeur c'est par mon art.
Après, avec tant de désirs et de cordes à mon arc, je me posais la question: quel media me conviendrait le mieux ? La chanson, le dessin, le cinéma, ou l'écriture ? En ce moment, je penche pour ce dernier point. Je m'y sens totalement libéré et je peux y faire passer tout ce que resent via la littérature d'imagination (fantasy ou SF).
Salut, bien à vous, chers confrères écrivains.
Erik totalement disséqué sur le canapé du psy
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