Lyssandre a écrit :Tu as tout à fait raison, Cibylline. (une fois de plus...)
Mais je crois que, parfois, penser à la vengeance, ça fait du bien.
Oui, je sais, c'est une perte de temps et je vaux sans doute mieux que cela, mais bon... C'est plus plaisant à imaginer que d'autres scènes, et mon imagination carbure à fond !
Du coup, grosse bonne nouvelle : je me suis remise à écrire bien comme j'aime !
Il y a des choses qui font plus de bien
Au printemps 2005, quelques semaines après que mon mari m'ait quittée, j'ai écrit "Elle". Bon, comme la nouvelle est courte, plutôt que de la résumer en quelques lignes, les plus curieux peuvent la lire
Pourquoi j'en cause ? Parce que, dans cette nouvelle, je mettais en scène un mec resté dans mon souvenir, un ancien collègue, rencontré en 1998, qui n'avait jamais été qu'un collègue, mais dont je gardais une image fort plaisante...
En juin 2006, ledit collègue me contacte, comme ça, pour savoir ce que je devenais... et c'est devenu mon meilleur ami (bon, OK, j'aurais aimé plus, mais bon
).
Cette relation, c'est une des plus belles que j'ai jamais connues (complicité, confiance, rires...).
Et, avec le recul, je suis contente que, en 2005, j'ai eu ce genre de pensées.
Je ne sais pas si j'arrive à exprimer ce que je ressens vraiment autour de ça. Mais "Elle" a beaucoup plu et, par rapport à ma "démarche personnelle", j'éprouve plus de satisfactions à me dire que ma "production de cette époque" correspond à une merveilleuse rencontre à venir.
You see ?
Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu des moments difficiles ; après 13 ans de vie commune, y'a des jours où je croyais qu'il était impossible que mon mariage se termine ainsi, qu'il allait repartir et tout... mais je suis contente d'avoir pu écrire un truc inspiré du futur, si je puis dire...
Ca fait du bien de s'évader dans notre imagination. Mais je me dis que c'est plus agréable de rêver aux rencontres à venir que de mettre en scène des cons
En même temps, tout ça, ça reste très théorique...