Les blessures absurdes
Dimanche soir, retour en ville après un week-end entretien pour un stage/décorations de noël /pain d'épices. Il pleut, il fait nuit, il fait froid, j'ai gardé ma tenue "habillée" et les bottes à talons qui vont avec.
Entrée dans le parking souterrain : une voiture est garée à ma place, damned! Bon, parking extérieur, une place, chouette. J'écris un petit mot, je prends mon cartable (oui, j'ai un cartable, comme les profs ) et mon panier plein à déborder et je descends par le côté "voiture", histoire de rejoindre le parking souterrain et de laisser mon petit mot sur le pare-brise de l'emmerdeur. Mal m'en a pris. Pas d'éclairage. Je ne me rends pas compte de la dénivellation, et boum, je tombe.
Sur les genoux, comme les gamins.
Les DEUX talons de mes bottes se sont fait la malle, mes bas tous neufs sont morts, mes genoux en sang.
Et là, oh! un voisin ! Mort de rire, qui me demande quand même si ça va, entre deux éclats de rire.
Je ne remercie le propriétaire de la clio rouge garée sur l'emplacement 73. On est mardi et j'ai toujours un mal de chien quand je marche.
Au secours ! je n'étais pas tombée aussi bêtement depuis mon entorse à la cheville.
Entrée dans le parking souterrain : une voiture est garée à ma place, damned! Bon, parking extérieur, une place, chouette. J'écris un petit mot, je prends mon cartable (oui, j'ai un cartable, comme les profs ) et mon panier plein à déborder et je descends par le côté "voiture", histoire de rejoindre le parking souterrain et de laisser mon petit mot sur le pare-brise de l'emmerdeur. Mal m'en a pris. Pas d'éclairage. Je ne me rends pas compte de la dénivellation, et boum, je tombe.
Sur les genoux, comme les gamins.
Les DEUX talons de mes bottes se sont fait la malle, mes bas tous neufs sont morts, mes genoux en sang.
Et là, oh! un voisin ! Mort de rire, qui me demande quand même si ça va, entre deux éclats de rire.
Je ne remercie le propriétaire de la clio rouge garée sur l'emplacement 73. On est mardi et j'ai toujours un mal de chien quand je marche.
Au secours ! je n'étais pas tombée aussi bêtement depuis mon entorse à la cheville.
- Blackwatch
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Histoire de talons : lors d'une après midi avec des potes, j'avais eu envie de me montrer féminine. J'avais donc mis une jupe longue noire (j'adore les jupes longues qui m'arrivent aux chevilles). J'avais parfait ma tenue par une paire de bottine à talons larges, mais assez haut.
Ces bottines n'étaient pourtant pas neuves. Je les avais fréquemment portée pendant mes études pour aller en fac. Je savais qu'il ne me faudrait pas marcher des heures, mais ce n'était pas prévu au programme...
Hé bien il s'est avéré que je ne les supportais plus, même sans longue marche. Doudou a donc raccompagné une Elsie clopinante et geignante qui avait l'impression de finir sur des moignons. J'ai eu si mal que même encore aujourd'huis, près d'un an apres, je ne peux pas rester longtemps sur la pointe des pieds...je sens qu'un de mes panards peine... Je ne comprends toujours pas pourquoi, tout d'un coup, mes pieds sont devenus allergiques aux talons hauts...
Elles ont bien sur fini à la poubelle, sous les yeux rassurés de mon cher mari qui se demande toujours pourquoi on invente de tels instruments de torture...
J'ajoute qu'approchant le mètre soixante dix, je n'ai somme toute pas besoin de talons et que j'ai donc décidé de ne plus en porter...
Vive les Doc Martin !
Ces bottines n'étaient pourtant pas neuves. Je les avais fréquemment portée pendant mes études pour aller en fac. Je savais qu'il ne me faudrait pas marcher des heures, mais ce n'était pas prévu au programme...
Hé bien il s'est avéré que je ne les supportais plus, même sans longue marche. Doudou a donc raccompagné une Elsie clopinante et geignante qui avait l'impression de finir sur des moignons. J'ai eu si mal que même encore aujourd'huis, près d'un an apres, je ne peux pas rester longtemps sur la pointe des pieds...je sens qu'un de mes panards peine... Je ne comprends toujours pas pourquoi, tout d'un coup, mes pieds sont devenus allergiques aux talons hauts...
Elles ont bien sur fini à la poubelle, sous les yeux rassurés de mon cher mari qui se demande toujours pourquoi on invente de tels instruments de torture...
J'ajoute qu'approchant le mètre soixante dix, je n'ai somme toute pas besoin de talons et que j'ai donc décidé de ne plus en porter...
Vive les Doc Martin !
me rappelle qu'un jour, j'ai eu une semblable mésaventure à un mariage... sauf que les rues de paris à pied, hum comment dire...
en bonne dingue des chaussures que je suis (30 paires à mon actif, oui, je sais...), je me suis un jour vautrée dnas l'amphi de la fac à cause de mes talons qui se sont coincés dnas l'ourlet de ma jupe...j'ai dévalé tout l'amphi sur les fesses. l'emmerdant c'est que j'essayais de me tirer discrètememnt avant la fin du cours
en bonne dingue des chaussures que je suis (30 paires à mon actif, oui, je sais...), je me suis un jour vautrée dnas l'amphi de la fac à cause de mes talons qui se sont coincés dnas l'ourlet de ma jupe...j'ai dévalé tout l'amphi sur les fesses. l'emmerdant c'est que j'essayais de me tirer discrètememnt avant la fin du cours
Et le poète saoûl engueulait l'univers...
Blessures absurdes ?
Imaginez une petite route du Périgord, en plein été, pas un pélerin. Des champs de blé à perte de vue, une usine de confits et foie gras pas loin (même qu'on va la visiter), papa, maman et mon frère qui marchent devant... un seul panneau triangulaire planté sur le trottoir, pour signaler je ne sais plus quoi. Et qui se mange le panneau en le heurtant violemment avec le sommet du crâne ? C'est bibi ! J'l'avais point vu
Autre scène : un parking souterrain, celui de Nice-Etoile. Direction le cinéma, en famille. J'ai pris un peu d'avance. Mon père me parle, je me retourne en continuant d'avancer... et paf ! Une fois de plus, je me rétame le haut du crâne contre une espèce de tuyau 'achement dur qui rampait sous le plafond. Pas pu apprécier le film tant j'étais sonnée
Scènes récurrentes : je me déplace dans une maison, un appart, n'importe où, même dans mon propre domicile... faut passer une porte ou tourner dans un angle de couloir ? Re-paf ! Systématiquement, je crois que je passe alors qu'en fait non, et je me mange le mur ou le chambranle avec l'épaule et le bras. Tout ça parce que je me crois toujours un peu décalée par rapport à mon véritable emplacement. Problème d'appréciation de l'espace. Et ça fait maaaaaaaaaaal !!!
Du coup j'ai toujours une belle collection de bleus, ça fait un peu léopard
Imaginez une petite route du Périgord, en plein été, pas un pélerin. Des champs de blé à perte de vue, une usine de confits et foie gras pas loin (même qu'on va la visiter), papa, maman et mon frère qui marchent devant... un seul panneau triangulaire planté sur le trottoir, pour signaler je ne sais plus quoi. Et qui se mange le panneau en le heurtant violemment avec le sommet du crâne ? C'est bibi ! J'l'avais point vu
Autre scène : un parking souterrain, celui de Nice-Etoile. Direction le cinéma, en famille. J'ai pris un peu d'avance. Mon père me parle, je me retourne en continuant d'avancer... et paf ! Une fois de plus, je me rétame le haut du crâne contre une espèce de tuyau 'achement dur qui rampait sous le plafond. Pas pu apprécier le film tant j'étais sonnée
Scènes récurrentes : je me déplace dans une maison, un appart, n'importe où, même dans mon propre domicile... faut passer une porte ou tourner dans un angle de couloir ? Re-paf ! Systématiquement, je crois que je passe alors qu'en fait non, et je me mange le mur ou le chambranle avec l'épaule et le bras. Tout ça parce que je me crois toujours un peu décalée par rapport à mon véritable emplacement. Problème d'appréciation de l'espace. Et ça fait maaaaaaaaaaal !!!
Du coup j'ai toujours une belle collection de bleus, ça fait un peu léopard
Moi je suis une pas douée chronique. Je crois qu'il m'est déjà arrivé tout ce qui a été cité plus haut (sauf le coup de la cheminée)... Et ça fait mal - sauf évidemment quand on lit que ça arrive aux autres !
J'ajoute à cela une double fracture du coccyx, en trébuchant sur un caillou de la taille d'un marshmallow, une branche (en parentée certaine avec un pieu) plantée dans le genou parce qu'évidemment, quand on grimpe dans un arbre, on tombe, et au total une dizaine d'entorse des chevilles, simplement parce qu'on ne sait pas marcher.
Ah, et je me suis aussi foulé le pouce en jouant à la play, enfoncé la branche de mes lunettes dans l'oeil en les mettant, et je me suis coupée à la main avec... du PQ...
J'ajoute à cela une double fracture du coccyx, en trébuchant sur un caillou de la taille d'un marshmallow, une branche (en parentée certaine avec un pieu) plantée dans le genou parce qu'évidemment, quand on grimpe dans un arbre, on tombe, et au total une dizaine d'entorse des chevilles, simplement parce qu'on ne sait pas marcher.
Ah, et je me suis aussi foulé le pouce en jouant à la play, enfoncé la branche de mes lunettes dans l'oeil en les mettant, et je me suis coupée à la main avec... du PQ...
Les prix littéraires, c'est comme les hémorroïdes. Tous les trous du cul finnissent par en avoir un jour.
Je me rappelle d'une fois, où je faisais du vélo avec mon frère; je l'avais laissé tranquillement prendre six ou sept mètres d'avance, on était en faux plat montant sur une route de campagne.
Lui prend son bidon, boit une ou deux gorgées et au moment de le remettre dans le porte-bidon, manque celui-ci; moi je ne regardais pas trop, un peu dans mes rêves (ça m'arrive souvent), mais j'en sors en entendant le bruit du récipient en plastique qui heurte la chaussée, et je vois l'objet qui zigzagge emporté par son élan. Je louvoie un petit peu pour l'éviter, mais lui aussi il arrête pas de bouger...
Lui et moi on ne se loupe pas, je le prends avec ma roue avant qui ne parvient pas à sauter dessus et chasse à gauche => je chute directement dans le fossé. Ouf, j'aurais au moins évité le macadam, me dis-je... sauf que j'ai atterri en plein dans les orties...
Bon, pas de mal, mais le genre de chute dont on se rappelle. comme la fois où j'ai chuté en VTT en pleine descente parce que j'avais essayé de rattrapper mes lunettes qui glissaient... où que j'avais fait une peu le tout-fou en y allant à fnd à contresens quand j'étaits gamin (on est un peu cons, à dix ans). j'ai pris un type en bicyclette en frontal en sens inverse, je me rappelle d'un choc d'une violence inouie. Coup de pot incroyable, aucun des deux n'a rien eu... mais les vélos, eux, étaient nazes.
Quand je me rappelle, je me dis que le vélo, ça m'a laissé pas mal de souvenirs marquants.
Lui prend son bidon, boit une ou deux gorgées et au moment de le remettre dans le porte-bidon, manque celui-ci; moi je ne regardais pas trop, un peu dans mes rêves (ça m'arrive souvent), mais j'en sors en entendant le bruit du récipient en plastique qui heurte la chaussée, et je vois l'objet qui zigzagge emporté par son élan. Je louvoie un petit peu pour l'éviter, mais lui aussi il arrête pas de bouger...
Lui et moi on ne se loupe pas, je le prends avec ma roue avant qui ne parvient pas à sauter dessus et chasse à gauche => je chute directement dans le fossé. Ouf, j'aurais au moins évité le macadam, me dis-je... sauf que j'ai atterri en plein dans les orties...
Bon, pas de mal, mais le genre de chute dont on se rappelle. comme la fois où j'ai chuté en VTT en pleine descente parce que j'avais essayé de rattrapper mes lunettes qui glissaient... où que j'avais fait une peu le tout-fou en y allant à fnd à contresens quand j'étaits gamin (on est un peu cons, à dix ans). j'ai pris un type en bicyclette en frontal en sens inverse, je me rappelle d'un choc d'une violence inouie. Coup de pot incroyable, aucun des deux n'a rien eu... mais les vélos, eux, étaient nazes.
Quand je me rappelle, je me dis que le vélo, ça m'a laissé pas mal de souvenirs marquants.
Dernière édition par Olive le 16 Déc 2006, 17:25, édité 1 fois.
Noony a écrit :Mon professeur de français, en première - un homme remarquable, quoique un peu exentrique - m'a balancé un dictionnaire à deux semaines des épreuves du bac, énervé que je ne connaisse pas le mot rhapsodie. A deux rangées d'écart. J'ai essayé de le ratrapper. Quadruple foulure des doigts.
ça me rappelle un prof que j'avais en primaire je crois. C'était un fou furieux qui lançait des craies dans toute la classe. Une fois, un élève s'en ait prise une dans l'oeil...
Sinon, j'y repensais il n'y a pas longtemps. J'ai eu le droit à une belle frayeur il y a quelques années, à cheval. Je montais une jument tarée qui avait l'habitude de foncer après chaque obstacle. Le cours se passe, normal, on fait de l'obstable. Et bien sûr, comme d'habitude, je n'ai pas réussi à retenir la jument : elle a galopé comme une furieuse vers la barrière qui entoure la carrière d'entraînement. Elle allait tellement vite que j'ai eu peur qu'elle heurte la barrière, donc je l'ai faite tourner... sauf qu'elle a tourné beaucoup plus vite que je ne m'y attendais et j'ai été éjectée de la selle. Je me suis alors prise la barrière de plein fouet dans le dos. Je suis retombée de l'autre côté, après l'équivalent d'un grand soleil *pour ceux qui connaissent la gym*, le cour sur un rebord de granit. Résultat des courses : rien, que des bleus, de grosses courbatures, et surtout une énorme frayeur. A deux reprises, j'ai eu chaud, très chaud. Le dos, c'est le coxis qui a pris, donc ça va. Un tout petit peu plus haut et c'était la colonne vertébrale. Pour le cou, je ne sais pas ce qui s'est passé. De la chance. Beaucoup de chance.
Il n'empêche que j'ai fait la peur de sa vie à mon moniteur. Tout le monde a pensé au pire pendant un court instant. Je me rappelle encore de leurs visages pâles comme des mort.
Quelques semaines plus tard, je retombais de la même jument et cette fois, je m'écrasais les ligaments de l'épaule gauche.
L'équitation, en fait, c'est dangereux.
Olive a écrit :Nynaeve a écrit :L'équitation, en fait, c'est dangereux.
Et pas qu'un peu... Surtout si tu as de l'appréhension quand tu montes, parce que tu n'as pas confiance en ta monture. Je connais un peu ça...
Tu as eu beaucoup de chance!
ça oui ! Je confirme.
En fait, je suis tombée trop souvent sans me faire mal pour vraiment avoir peur. Si je m'étais faite quelque chose d'un peu plus... douloureux, je pense que j'aurais eu un peu peur de remonter. Mais comme on dit, il faut toujours remonter après être tombé. C'est ce que j'ai toujours fait *euh, sauf cette fois là, j'étais un peu trop sonnée* et c'est vraiment une bonne chose pour banaliser la chute. *J'en ai d'ailleurs de bonnes à raconter *
- vestrit
- ordre de l'automne
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tient, ca me fait penser que moi aussi une fois je me suis brulée
j'avais fait un geateau, et ma mere préparait autre chose, les deux devant aller au four
mon gateau y était déjà, et ma mère me dit de le pousser pour faire de la place pour son plat
et bien moi, j'ouvre le four, et, à main nues, je déplace le moule de mon gateau
ca brule
j'avais fait un geateau, et ma mere préparait autre chose, les deux devant aller au four
mon gateau y était déjà, et ma mère me dit de le pousser pour faire de la place pour son plat
et bien moi, j'ouvre le four, et, à main nues, je déplace le moule de mon gateau
ca brule
Une nuit, je suis tombée de mon lit en dormant. C'est un lit en hauteur, avec des petites rambardes en bois style ikéa. Ca ne résiste pas à un équilibre sur les mains. Je me souviens du rêve : Jane Birkin jeune et nue qui faisait des équilibres sur une chaise. J'ai sans doute voulu faire pareil.
Heureusement, un gros tas de linge sale m'a sauvée d'une réelle blessure très absurde.
Heureusement, un gros tas de linge sale m'a sauvée d'une réelle blessure très absurde.
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