Mais je mets le cadre avant le pédalier. Car il s'agit bien de VTT que je vais vous parler. L'action se déroule dans la forêt de Fontainebleau, non loin de mon lycée. Une sortie cycliste en forêt avait été organisée par le professeur de sport. Nous voilà donc équipé de mauvais VTT et d'inévitable casques (sécurité avant tout).
Nous partîmes sous un ciel clément. La forêt était belle, les oiseaux chantaient, le Soleil brillait entre les quelques nuages, tout allait bien.
CRAAAAAAC !
Les nuages noirs, le tonnerre... la pluie. Une pluie drue qui détrempa en quelques minutes le chemin forestier dans lequel nous progressions. Comme de bien entendu, les gardes-boue étaient en option sur les montures que nous chevauchions, et très vite, comme un contre chant, une pluie de boue venant des roues vint répondre à la pluie d'eau venant du ciel.
Malgré la modification expresse du tracé de la balade pour nous faire rentrer au plus tôt au lycée, nous eûmes amplement le temps d'être recouvert de la tête aux pieds (véridique) d'une couche non négligeable de boue.
Croyez bien que notre arrivée au lycée fut remarquée. Nous avons en effet dû traverser la cour pour nous rendre au local technique sous les yeux mi-rigolard, mi-incrédules de nos camarades qui n'avaient pas bénéficié des largesses de Dame Nature.
Ce n'est qu'au local que nous pûmes enfin être débarassés de notre seconde peau 100% biodégradable, à grands renforts de jets d'eau. Au point où nous en étions, mi-homme, mi-boue, ç ne pouvait que nous faire du bien.
Le VTT, c'est le pied
