noemie a écrit :Faut aussi se souvenir que si on est là, c'est juste un coup de bol!
Ouais, je suis comme Rudi, moi je ne me souviens de rien là-dessus. Par contre je me souviens que pendant longtemps, ce n'était pas une évidence et que beaucoup de gens sont morts pour lutter contre l'anthropocentrisme et les fondamentalismes religieux de tout poil.
Riku Rion a écrit :(ne voyez-vous pas que nous courrons droit à cela ? que inévitablement, un jour nous l'aurons cette catastrophe. C'est inévitable...)
Heu, non, désolé, je ne vois pas que nous courrions à la catastrophe. Si l'on se contente de l'espèce humaine, malgré 2 guerres mondiales, 2 bombes nucléaires (plus des dizaines d'essais), 2 accidents nucléaires majeurs, des génocides, les inégalités,... le nombre d'humains sur Terre n'a jamais cessé de croître et l'on devrait atteindre les 9 milliards en 2050. Que la Terre soit polluée, que le réchauffement climatique transforme notre planète et provoque l'extinction d'espèces vivantes, d'un point de vue objectif et purement cynique, cela n'affectera pas significativement le développement de l'espèce humaine.
Nous avons atteint une maîtrise de la vie et de la physique qui nous permet de nous adapter à toutes les conditions et nous affranchir des caprices de la Nature. A l'heure actuelle, la seule catastrophe contre laquelle nous ne sommes pas prêts est la destruction de notre planète. Il faudrait pour cela que l'on maîtrise les voyages spatiaux, ce qui n'est qu'une question de siècles (durée infinitésimale à l'échelle de l'univers). Comprenons-nous bien, je parle de l'espèce humaine, pas de l'homme en tant qu'individu.
Ce n'est qu'en raison de notre (mauvaise) conscience que nous nous sentons un devoir envers la Terre que nous détériorons. Ce n'est que parce que nous pensons qu'il est plus agréable et moins coûteux de vivre dans un environnement sain que nous faisons des efforts pour essayer de le préserver. Mais notez que ce n'est pas l'avis majoritaire sur notre planète.
Mais en fin de compte, nous pourrions continuer à vivre avec un niveau des océans plus élevés, des particules polluantes plein l'atmosphère et des sols saturés de métaux lourds. Nous porterions des scaphandres de protection et mangerions des aliments de synthèse, mais nous pourrions toujours vivre, grâce à la faculté d'adaptation de l'Homme.
Riku Rion a écrit :(là il y a une autre hypothèse : et si nous étions leurs créations ? Si justement nous n'étions qu'une grande expérience ?
Tu devrais lire "le guide du voyageur galactique" de Douglas Adams. C'est de la SF absurde (je parle du courant artistique), mais on y retrouve cette idée: la Terre et les humains sont en fait les composants d'un ordinateur biologique à l'échelle planétaire dont l'unique but est de définir la Question Fondamentale de la Vie, de l'Univers et du Reste dont la réponse est 42.
Mais plus sérieusement, je me demande ce que l'Homme pourrait apporter à des êtres supérieurement évolués (et donc sensément plus sages que nous)...
Rudiment a écrit :Par contre, que ces êtres soient suffisamment évolués pour posséder les moyens de communiquer avec l'extérieur, ou qu'ils en aient le désir ou aient même l'idee qu'une autre vie (nous) existe quelque part et guette leur manifestation, je suis sceptique. Sceptique, parce que de toute cette incroyable diversité d'espèces terrestres passée et présente, après tous ces milliards d'années d'évolution, la race humaine est encore la seule, l'unique à avoir évolué significativement pour s'affranchir de son environnement planétaire et commencé à fouiller au-delà. Et encore, parce que la planète Terre fournit les matériaux variés et indispensables à cette expansion.
L'Homme est en effet la seule espèce telle que tu l'as décrite, sur Terre. Comme notre planète est loin d'être la première à avoir été créée dans l'univers (au contraire, elle a l'air d'être plutôt jeune), il y a de fortes chances que d'autres races sur d'autres planètes, aient pris de l'avance. La probabilité de trouver des races extra-terrestres plus évoluées que nous est loin d'être nulle.