Certes, Cmoi, il y avait bien un certain humour dans ton post, mais était-il volontaire ? Bon je vais juste essayer de donner quelques évidences en retour.
Pas eu de problème de retraite... (*réfléchi*)... Non, mais peut-être d'autre chose ? Genre surpopulation ? Comment ça, ce mot sonne doucement à tes oreilles ?!?
D’abord, tu raisonnes uniquement sur la population mondiale.
Je vais faire simple. Il n’aura échappé à personne que le monde est divisé en pays. Certains ont trop d’enfants, d’autres pas assez. En Europe, ce n’est pas assez. Je ne sais pas si je dois en répéter les raisons (retraites, santé, dynamisme, etc.).
Ensuite, la « surpopulation » sans savoir par rapport à quoi, ça n'a aucun sens. Une fourmi dans un bocal vide est en surpopulation. 10 milliards de fourmis dans une forêt, non.
Par rapport à la nourriture disponible ? Dans ce cas, avec 6 milliards d’hommes, nous ne sommes pas en surpopulation. Cela dit, on pourrait discuter longtemps de l’avenir de l’agriculture mondiale, mais le fait que la France compte 2,03 ou 1,2 enfants par femme me semble définitivement hors sujet.
Par rapport aux logements disponibles ? Les logements, ça se construit, et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas un problème de natalité. Bien sûr, je parle ici de la France. Le pays dont on parle dans ce fil.
Par rapport à la pollution de cette planète ?
Hum, certes. Lutter contre la pollution en luttant contre la natalité en France, effectivement, personne n’y avait pensé.
Non, ça fait sourire quand on sait que la France représente moins de 1% du total. Mais ça nous fait oublier qu’une solution autrement plus crédible contre la pollution, ce serait par exemple de… lutter contre la pollution.
en effet, la natalité a beaucoup augmentée après la guerre, pour de nombreuses raisons inavouables... Déjà, je crois savoir qu'il y a eu les trentes glorieuses (que je ne me trompe pas d'époque !), mais ca n'a peut-être pas trop influé... Lorsqu'il y a la guerre, il y a aussi les maris qui sont à la guerre, alors, quand ils reviennent...
Si tu n’en es pas sûre, ce serait sympa de vérifier avant de poster (mais là, tout de suite, si tu n’as pas le temps, je vais te dépanner : oui, c’était les trente glorieuses, et en quoi ce serait "inavouable", exactement?). Quant à la cause du baby-boom "les maris reviennent de la guerre et forniquent comme des sauvages à leur retour", je doute que cet état d’esprit explique un phénomène qui a duré… de 1945 à 1975, autrement dit, pendant trente ans. Ou alors, ils tenaient une sacrée forme.
oui, "les baby-boomer n'ont pas fait assez d'enfants".. non, personnellement, ça me choque trop pour continuer. (...) Donc, il faut les gronder, ils n'ont pas fait suffisament d'enfants.
Contrairement à toi, qui essaye de faire des leçons de morale à tous ces affreux irresponsables qui font des enfants -merci, j'en ai deux- je pense que ça n'a évidemment rien à voir avec la morale. Faire des enfants, c'est un choix individuel -qui devrait être le moins contraint possible dans un sens ou dans l'autre.
Par contre oui, collectivement, les baby-boomers n’ont pas fait assez d’enfants pour payer leurs retraites et leur santé : mais là, c'est une affaire d'arithmétique, pas de morale.
"l'évolution de la natalité reste un grand mystère" bien étudié tout de même, puisqie j'ai l'impression de le voir depuis le collège.
Il lui ont même donné un nom : la transistion démographique.
C’est bien d’avoir retenu quelque chose mais… Non. Pas du tout.
C’est comme si tu disais que « la guerre, je sais ce que c’est : ça s’est passé entre 1939 et 1945 ».
La transition démographique n’explique en rien ni le baby-boom, ni le baby-krach qui a suivi, ni la natalité française dont on parle sur ce fil. Pour la bonne raison que dans tous les pays d’Europe, elle a déjà eu lieu il y a un siècle ou deux.
De toute façon, si je comprends bien et si je croise les posts, le problème de fond, c’est que tu méprises l’humanité toute entière, tu voudrais la supprimer carrément, en fait.
Comme le dit Nicky dans l’autre fil, c’est une manière de te mettre à peu de frais à la fois à part et au-dessus de tes semblables. Un peu comme un Dieu. J’espère que tu t’en rends compte.