1. Ce sujet est polémique. Oui. Ce n'est d'ailleurs pas la prmeière fois que ça fuse, loin s'en faut. (Il suffit de télécharger la précédente version du sujet, lien page 13.)
2. La SFFF, en tant que niche littéraire, est considéré comme un sous-genre. Depuis qu'est passé la mode du fantastique (Avec Maupassant par exemple) et à part quelques exceptions comme SdA et HP, la SFFF est considérée comme étant "pour les mômes et les ados boutonneux". Une sous-culture.
Donc oui, il est difficile de faire de grosses ventes dans ce milieu. Comme je le disais plus haut, ce n'est pas du misérabilisme, mais simplement un constat. Cela dit, vu que nous sommes des passionnés, on passe outre et on tire le diable par la queue, même s'il est légion, parce que même pas peur. Na. D'ailleurs, en bonne catholique, je ne crains pas. Au pire, on envoie un petit courier au Vatican pour qu'ils nous donne l'adresse du curé-exorciste du coin.
3. Regardez dans vos librairies. La SFFF, s'il ne constitue pas un rayon presque aussi bien planqué que la littérature érotique, est classé dans les rayons jeunesse.
Tournez légèrement, il y a des chances pour que vous trouviez également des ouvrages de vulgarisation comme la collection "Découvertes" Gallimard dans le rayon jeunesse aussi. Pourtant, en jetant un oeil sur
le catalogue de la collection on se rend compte que ça n'est pas particulièrement axé jeunesse...
Quant au titre commercial, ma foi, chacun sa vie, mais je préfère un titre que j'aime à un titre à chier juste pour rester dans la lignée de ce qu'il se fait. Pour mon côté mégalo c'est mieux, parce que j'aurais l'iilusion et l'espoir qu'on se souviendra de mon titre et de mon bouquin dans trente ans.
[Enfin, cela dit, j'ai toujours pas l'intention de le faire lire à qui que ce soit. Donc c'est vite vu.]