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Syven
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Messagepar Syven » 30 Août 2007, 13:52

Malgré tout, on retombe sur le débat des éditions le Manuscrit, qui ne devrait rien à voir avec le sujet. Dire que ça c'est l'avenir, ça me fait mal. Il y a une différence entre les auteurs qui font un boulot sérieux et les autres. Le problème, c'est que les seconds se prennent pour les premiers, et qu'avec ce genre de support, ils sont confortés. Et leur ego est complètement démultiplié ! Je me rappelle encore de certains qui sont passés par ici et qui sur une critique de leur extrait bourré de fautes, refusaient d'admettre qu'ils employaient des mots sans en connaître l'usage et indiquaient qu'eux avaient la classe de réinventer la langue française !!! Tout de même ! Si c'est pas y aller fort !!!

M'enfin bon, je suis très très surprise Sheratan. Se fonder sur une comparaison d'ego pour répondre me fait frémir. Je ne sais pas si c'est d'hilarité ou de peur (excuse-moi si je te blesse).

Perso, je partage l'avis de Chwip. J'ai vu trop de trucs ignobles sur lulu et le manuscrit pour ne pas abonder. Et j'ai lu trop de bonnes choses chez les petits éditeurs pour ne pas les aimer.

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Messagepar Sheratan » 30 Août 2007, 14:02

Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit !

Je ne dis pas : Bouhou gros editeurs vilains et Manuscrit trop bôôô

Ce que je dis simplement c'est que dans un processus de démocratisation de l'édition : ces organismes sont l'avenir de l'édition.

Actuellement, entrer chez un gros éditeur sans avoir un pote c'est impossible, inutile de se leurrer : ils sont bookés pour les quatre prochains siècles. Or, la mode est à "moi aussi j'ai quelque chose à dire" donc, ces supports sans aucun backup sont l'avenir. Comme je le dis, pour le faire sérieusement avec ce genre de support, il faut travailler et préparer sa phase de post-publication.

Mais on en epeut pas non plus condamner systématiquement un auteur issu de ces processus de publication "alternative" un succès par ce support est d'autant plus mérité qu'il ne sera pas du à la locomotive commerciale d'un gros éditeur. Et je trouve la réduction facile et hâtive.

J'ai pris un contrepied volontairement fort, mon opinion est plus modérée je te rassure. Et non tu ne me blesse pas, ta réaction est tout à fait normale (mais faut bien contrebalancer l'ambiance du thread). Si je montais une boîte d'édition, il est clair que je serai super exigeant mais aavec les auteurs comme avec mes collaborateurs comme avec moi-même (The Devil wears Prada version Edition :lol: ) mais je serais sur de rendre un résultat impeccable. Et je suis d'accord y a 75% d'ignoble sur lulu et le manuscrit mais il y a aussi du bon et c'est celui-là que je ne veux pas voir passé sous silence.

Toutefois, il est vrai que j'ai contribué à faire dériver le sujet sur un H.S. donc pour recadrer

être publié, bien pour le plaisir d'être lu par d'autres personnes que celles qui te connaissent.
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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 14:03

Disons qu'il faut savoir de quoi on parle.

L'éditeur est censé fournir un travail de lecture/choix/travail sur les textes/présentation.

Les "éditeurs" qui ne font rien de tout ça ne méritent pas ce titre, qu'ils n'affichent que faute d'une réglementation plus protectrice de cette appellation.

Il nous faudrait un Raffarin de l'édition :lol:


(c'est lui qui est à l'origine de la loi qui réserve le terme "boulangerie" aux artisans qui font réellement leur pâte à pain sur place, à distinguer des points chauds qui se contentent de réchauffer des pâtons tous prêts livrés depuis l'usine)

En gros, l'éditeur à compte d'éditeur est un boulanger, l'éditeur à compte d'auteur ou les arnaques affiliées type lemanuscrit.com sont des points chauds.

On peut trouver de mauvais pains chez le boulanger et des très bons au point chaud, c'est pas le souci. C'est juste pas la même chose, et la confusion sciemment entretenue n'aide pas à dégonfler les egos (j'adore la défense "le mien est moins gros que le leur" :shock: :roll: :lol: ).

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Messagepar Sheratan » 30 Août 2007, 14:05

Merci Sand, je suis entièrement d'accord avec toi :cheers:

(sauf que tu as su le dire de manière plus efficace que moi :lol: )
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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 14:09

Sheratan a écrit :
Actuellement, entrer chez un gros éditeur sans avoir un pote c'est impossible, inutile de se leurrer : ils sont bookés pour les quatre prochains siècles.


Ah ?

Denoël publiera en lune d'encre en mai 2008 Les Tours de Samarante, premier roman de SF de Norbert Merjagnan, reçu par la poste.

Ailleurs et Demain aussi a ou va publier bientôt son premier auteur français depuis 20 ans, reçu également par la poste.



Mais mes sources sont simplement les directeurs de collection, pas aussi fiables que les idées reçues.

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Messagepar Sheratan » 30 Août 2007, 14:15

Ce qui fait un sur combien à chaque fois?
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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 14:16

Sheratan a écrit :Merci Sand, je suis entièrement d'accord avec toi :cheers:

(sauf que tu as su le dire de manière plus efficace que moi :lol: )


:shock:

Oui enfin de façon générale, j'évite les points chauds, hein, quand même !

C'est franchement pas synonyme de qualité :roll:

Oh certes, on peut avoir des surprises (genre un point chaud sur 10000), mais je préfère quand même aller chez un vrai boulanger, surtout quand je le connais de longue date et que je sais qu'il fait habituellement du bon.

En édition, ça veut dire que je me tourne exclusivement vers les véritables éditeurs, je n'ai pas envie de perdre mon temps à faire le tri parmi les faux.


Nous faudrait vraiment une loi pour réserver le terme "éditeur" à celui à compte d'éditeur, les autres devraient se présenter seulement comme des prestataires de service...

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Messagepar Sheratan » 30 Août 2007, 14:18

Sand a écrit :Nous faudrait vraiment une loi pour réserver le terme "éditeur" à celui à compte d'éditeur, les autres devraient se présenter seulement comme des prestataires de service...


Je suis d'accord la dessus : le manuscrit et Lulu sont des prestataires de service et leur retirer l'étiquette éditeur ferait probablement fuir la clientèle si on les présentait comme ce qu'ils sont : des imprimeurs!
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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 14:24

Sheratan a écrit :Ce qui fait un sur combien à chaque fois?


Ca te va bien de parler de ce genre de raisonnement...
On l'applique au compte d'auteur alors ? whistle

Sinon, tu parles en auteurs tout confondus ou uniquement des francophones ?

A l'heure actuelle, Denoël a publié environ une douzaine de romans francophones sur 80 titres au total environ dans la collection (moitié ré-édition, moitié inédit) et a fait le voeu pieu de publier au moins un francophone "surprenant" par an (mais ça dépend de ce qu'ils reçoivent). Voeu respecté pour le moment pour 2006, 2007 et 2008.

C'est vrai que c'est statistiquement plus "facile" de plaire et trouver une place chez les "petits" éditeurs, mais ça ne veut pas dire que ce soit impossible chez les gros (ni que lesdits gros fonctionnent uniquement au piston). Ca ne veut pas dire non plus que la publication soit automatique chez les petits, qui ont des exigences, si si !

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Messagepar ereneril » 30 Août 2007, 14:26

J'aime beaucoup ton point de vue Sand,

effectivement, sans cette confusion sémantique, ce genre de débat n'aurait pas lieu.

Comme souvent d'ailleurs, le simple de fait de clarifier ce dont on parle suffit à donner 90% de la réponse.

La grosse différence entre CE et CA, c'est la valeur ajoutée qui se situe entre l'écriture par l'auteur et l'envoi à l'imprimeur.

Réserver le nom "éditeur" éviterait les arnaques. En tant qu'auteur ou lecteur, on pourrait parfaitement se tourner vers un CA mais en toute connaissance de cause. Le risque est plus grand, mais ça ne veut pas dire qu'on y trouvera pas son bonheur.
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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 14:26

Sheratan a écrit :
Sand a écrit :Nous faudrait vraiment une loi pour réserver le terme "éditeur" à celui à compte d'éditeur, les autres devraient se présenter seulement comme des prestataires de service...


Je suis d'accord la dessus : le manuscrit et Lulu sont des prestataires de service et leur retirer l'étiquette éditeur ferait probablement fuir la clientèle si on les présentait comme ce qu'ils sont : des imprimeurs!


Heu...

Lulu s'est toujours présenté comme un imprimeur.

Je parle plutôt des comptes d'auteurs type Bénévent, France Europe Editions, Amalthée et compagnie (ils sont nombreux, la majorité appartiennent à deux frères, qui ont multiplié les petits pains : ça rapporte tellement l'ego des auteurs !)

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Roland Vartogue
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Messagepar Roland Vartogue » 30 Août 2007, 14:32

Continuez, continuez. La discussion est intéressante...

Là, je vais juste répondre à Oliv qui manifestement a pris ma dernière intervention de travers.

Donc, vu qu'on était en train de parler de diffusion sur papier et sur internet et que Chwip avait cité plusieurs auteurs en exemple, j'ai été plaisamment surpris de voir l'un des auteurs en question apparaitre de manière fort opportune pour nous donner son propre point de vue sur la question. Ca nous permet justement de discuter sans parler dans le vide et ça enrichit le débat.

Excuse-moi si mon enthousiasme passait pour une attitude de groupie, Oliv. Je m'en serais voulu de te choquer.
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.

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Messagepar Mélina LOUPIA » 30 Août 2007, 17:04

Mais oui mais aussi, après, on va encore parler du Manuscrit si je l'ouvre encore...

Je suis plutôt d'accord avec le terme " éditeur" qui conviendrait aussi bien qu'éditeur au M.... par exemple.

Mais dans ce cas, et c'est vraiment une question naïve hein, n'importe quel imprimeur chez lequel j'aurais mieux fait d'aller m'aurait-il accordé un ISBN gratos et imprimé le livre gratos?

J'ai songé au compte d'auteur, mais sans trop creuser, j'ai trouvé l'aventure trop risquée.
Entendons-nous bien, encore que c'est pas fastoche ici, je n'utilise les termes d'auteur et d'éditeur que par facilité.
Je me verrais mal expliquer tout ce que vous venez de dire aux gens, aux journalistes ect...

Je prends juste une opportunité au vol, je profite au passage de ce que ça peut m'apporter, je continue d'écrire et de vivre.
Que celui qui imprime et s'occupe de mon livre ait un ego de cathédrâle, me le mette bien profond ou autres joyeusetés, là, en ce moment, peu m'importe, je le répète, je n'ai pas engagé la moindre bille dans le bébé.

Alors où est le mal? Je ne dénigre rien ni personne.

Des bizettes, sur ce, je vais écouter le modo et aller décliner mon identité.

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Messagepar ereneril » 30 Août 2007, 17:18

Petite question Melina, par simple curiosité.

Tu as expliqué quelles étaient tes contraintes en terme de travail à fournir.
Tu as aussi expliqué que, contrairement à un compte d'auteurs, tu n'avais rien payé.

Pour conclure sur la nature du contrat avec le Manuscit, est-il indiscret de te demander quel pourcentage tu touches en droit d'auteur sur les exemplaires vendus (en plus du tien sur lequel tu as dit n'avoir rien touché) ?
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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 17:26

L'ISBN est gratuit. Et en plus les formalités sont super faciles, tout est très bien expliqué sur le site de la BNF.

Et le livre n'est pas imprimé gratuitement (ça ne l'est jamais !) mais on ne te demande pas à toi, auteur, de payer l'impression. Tu touches des droits lors de la vente d'un ouvrage.

C'est le principe de l'édition à compte d'éditeur : c'est l'éditeur qui assume le risque éditorial, et c'est la NORME.

(putain que j'en ai marre de répéter...)

ON NE DOIT JAMAIS PAYER QUOI QUE CE SOIT LORSQU'ON EST EDITE !

Sauf si l'on fait le choix personnel de passer par les prestataires de service qui sont rangés dans la catégorie éditeurs à compte d'auteur, et qu'on ne se fait pas avoir par l'emploi du titre "éditeur" (faudrait vraiment leur interdire cette appellation).

lemanuscrit n'est pas un compte d'auteur, on le sait. Cherches sur le forum, on en a longuement parlé, du compte d'auteur, et aussi de lemanuscrit : nous n'en parlons pas négativement pour le plaisir de le descendre, mais parce que nous avons lu son contrat, qui est abusif, d'une façon différente du compte d'auteur malhonnête, mais abusif quand même.

Il y a plus d'une façon d'arnaquer les auteurs.

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Messagepar Mélina LOUPIA » 30 Août 2007, 17:26

C'est par tranches d'exemplaires vendus.
Là, je suis plutôt fâchée avec les %, je te dirai juste que sur 25.90€ que coûte le livre, je touche net 1.93€, sauf sur le mien, que je dis bien ne rien avoir perçu.
Je me marre parce que dit comme ça, ça va apporter de l'eau au moulin de tout le monde.
I'm not that naïve, je sais bien que c'est scandaleux, mais dans la mesure où d'une, je ne comptais pas en vivre de toutes façons, et de deux, que ça ne me coûte rien, je vous toujours pas où est le "mal".
Des bizettes.
PS au modo: C'st où qu'on dit qu'on est qui?

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Messagepar Mélina LOUPIA » 30 Août 2007, 17:32

Bouh mais c'est systématique de se faire tomber sur le poil dès qu'on écrit deux lignes.
Quand je fais allusion à la gratuité du "truc", je dis juste que pour le moment, en terme "j'avance de la thune", j'ai pas bougé.
Je suis consciente du fait que rien n'est vraiment gratuit dans cet univers impitoya-able, pour autant pour le moment, je trouve le principe adéquat perso. Après, que les clauses soient abusives, je suis entièrement d'accord avec vous et tout ce que j'ai lu et vu sur euh (voilà on dit quoi maintenant hein?) ce monsieur qui imprime les livres.
N'empêche que j'y suis et ça me va.

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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 17:34

A la limite, on s'en fout des %, c'est plus une question de légalité, c'est une question de décence. (quoique les tribunaux aient jugé abusifs des contrats avec des %tages trop bas).

Ce qui cloche dans les contrats avec lemanuscrit, ce sont les droits afférents :
- droit d'exclu sur les livres suivants, sans précision. Un éditeur digne de ce nom accepte le manuscrit du deuxième roman ? Tu l'as dans l'os, ce second éditeur doit payer lemanuscrit pour avoir l'autorisation de publier ce deuxième ouvrage. Autant dire qu'aucun ne le fait.
(bon dans les faits, lemanuscrit met fin au contrat si on lui demande et ne fait pas jouer cette clause quand on lui fait remarquer qu'elle est abusive. Mais n'empêche qu'elle est toujours présente dans les contrats et que nombre d'auteurs se croient coincés)

- droits sur le livre édité via lemanuscrit possédés ad vitam aeternam par lemanuscrit (ce qui est abusif)

- droit sur les adaptations audiovisuelles : ces droits doivent faire l'objet d'un contrat séparé, c'est ce que dit la loi. Mais là encore, tintin ! ils sont cédés, sans contrepartie.

Et plein de détails de ce genre.

Je le répète, il y a plus d'une façon d'arnaquer les auteurs.

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Messagepar Sand » 30 Août 2007, 17:37

Mélina LOUPIA a écrit :Bouh mais c'est systématique de se faire tomber sur le poil dès qu'on écrit deux lignes.


C'est pas sur toi que je tombe, c'est sur les éditeurs arnaqueurs.

Et l'obstination à demander "où est le mal ?" dans une arnaque. Ce n'est pas parce que l'arnaqué ne s'en aperçoit pas que la spoliation n'a pas lieu.


Mélina LOUPIA a écrit :N'empêche que j'y suis et ça me va.


Ca t'ira toujours si tu es approchée par un éditeur normal (un qui rémunère ses auteurs avec des avances et tout et tout) et que finalement il renonce parce que tu es pieds et points liés avec lemanuscrit ?

Ou, rêvons, si un producteur souhaite adapter ton roman en téléfilm, et que ha ben zut, t'as pas droit à un seul centime, t'as tout cédé !

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Messagepar Mélina LOUPIA » 30 Août 2007, 17:42

J'ai lu tout ça.
En fait, lorsque j'ai reçu le contrat, je l'ai fait lire à mon avocat.
Aaaaattention, attention, l'avocat est là depuis que je suis née, n'allez pas tous crier à l'ego de l'auteur.
Il a stabilotté tous les termes qui l'ont fait hurler, notamment les deux points que tu soulignes.
Pour autant, oui, j'ai signé. Pourquoi?
Parce que je n'ai pas, encore une fois, la prétention de penser que mon livre sera adapté à la téloche, par exemple. Parce qu'aussi, il n'est pas évident que je lui confie un second ouvrage.

J'ai du mal à comprendre votre acharnement à tous à me coller le contrat sous le nez et me dire " mais t'es un jambon ou quoi???".

Je suis une grande fille, si j'ai signé, c'est pas avec un couteau sous la gorge.


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