J'espère que ce sujet n'a pas été abordé. Si c'est le cas, je m'en excuse.
Quand on dit soumission, on pense un peu à la réussite -enfin on l'espère- et on redoute les échecs. Il est rare de faire mouche au premier coup et une remise en question est souvent profitable au roman puisqu'elle amène à une relecture.
Je voulais savoir quelles étaient vos réactions lors d'une re-soumission d'un tapuscrit ayant essuyé un refus?
Merci d'avance
Comment vivez-vous une re-soumission?
- enger
- Petit troll
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Je pense que les maisons d'édition gardent à jour un fichier des auteurs et des romans refusés.
Quand à leur réaction ?... Je l'imagine négative.
Mais d'autres que moi, ici, sont mieux placés que moi pour te répondre et te donner peut être un peu plus d'espoir.
Quand à leur réaction ?... Je l'imagine négative.
Mais d'autres que moi, ici, sont mieux placés que moi pour te répondre et te donner peut être un peu plus d'espoir.
De la folie jaillit la lumière et le rêve.
Hum... donc, il y a un à-priori. C'est normal.
Je vous remercie tous les deux.
Dans le cas d'une re-soumission, serait-il judicieux de mettre en avant les corrections effectuées dans une lettre jointe? Ou cela n'importe peu dans le sens où vous le découvrirez bien à la lecture... C'est surtout que je suis intriguée par la manière à laquelle vous abordez un tapuscrit.
D'accord. Pour enger, je n'ai pas encore soumis mon tapuscrit - à aucune maison d'édition d'ailleurs. Je me renseigne avant d'agir pour essayer de faire au mieux. Comme je me penche sur la question, je préfère prévoir les refus en avance.
Merci encore.
Je vous remercie tous les deux.
Dans le cas d'une re-soumission, serait-il judicieux de mettre en avant les corrections effectuées dans une lettre jointe? Ou cela n'importe peu dans le sens où vous le découvrirez bien à la lecture... C'est surtout que je suis intriguée par la manière à laquelle vous abordez un tapuscrit.
D'accord. Pour enger, je n'ai pas encore soumis mon tapuscrit - à aucune maison d'édition d'ailleurs. Je me renseigne avant d'agir pour essayer de faire au mieux. Comme je me penche sur la question, je préfère prévoir les refus en avance.
Merci encore.
- Cian
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Re: Comment vivez-vous une re-soumission?
Personnellement je ne peux même pas imaginer de soumettre une seconde fois roman à un éditeur qui l'a refusé. Normalement, s'il a envie, il a motivé son refus et à partir de là, tu dois bien savoir si tu as la moindre chance de le séduire. Honnêtement, ce n'est pas en corrigeant tes fautes (qui auraient dû l'être dès la première soumission) ou en effectuant quelques retouches de chirurgie plastique qui vont l'impression que ton éditeur/lecteur a de ton histoire et de ton style.
S'il fonctionne comme Stéphanie Marsan (Bragelonne) - et je ne fais que le citer - il va agir en fonction d'un éventuel coup de cœur, et tant pis si le roman est bien écrit/construit. S'il s'ennuie en le lisant,n'y a rien à espérer et aucune réécriture n'y changera rien.
Cian, tigre patient
S'il fonctionne comme Stéphanie Marsan (Bragelonne) - et je ne fais que le citer - il va agir en fonction d'un éventuel coup de cœur, et tant pis si le roman est bien écrit/construit. S'il s'ennuie en le lisant,n'y a rien à espérer et aucune réécriture n'y changera rien.
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Un songe, sinon rien
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- ele
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Re: Comment vivez-vous une re-soumission?
Comment vivez-vous une re-soumission?
Bien si elle est explicitement demandée par l'éditeur ; parce qu'elle prouve son intérêt pour le manuscrit.
S'il n'y a pas de demande explicite, je ne soumets pas de nouveau.
Et comme je n'ai jamais croisé de demande explicite, je n'ai jamais soumis de nouveau :)
--
EDIT : oops ! je m'aperçois que ça m'est arrivé une fois (récemment) et d'une manière différente de celle décrite ci-dessus... Oubli révélateur ! J'ai soumis aux Editions Héloïse d'Ormesson une première fois (refus un an plus tard), puis une seconde à la lumière d'une certaine actualité* (refus avec fiche de lecture jointe), puis une troisième sur demande de leur part en réaction à mes articles Facebook (entre leurs mains depuis un mois ou deux, sais plus exactement).
*cf. un fil nommé "A quand le fantastique ?"
Bien si elle est explicitement demandée par l'éditeur ; parce qu'elle prouve son intérêt pour le manuscrit.
S'il n'y a pas de demande explicite, je ne soumets pas de nouveau.
Et comme je n'ai jamais croisé de demande explicite, je n'ai jamais soumis de nouveau :)
--
EDIT : oops ! je m'aperçois que ça m'est arrivé une fois (récemment) et d'une manière différente de celle décrite ci-dessus... Oubli révélateur ! J'ai soumis aux Editions Héloïse d'Ormesson une première fois (refus un an plus tard), puis une seconde à la lumière d'une certaine actualité* (refus avec fiche de lecture jointe), puis une troisième sur demande de leur part en réaction à mes articles Facebook (entre leurs mains depuis un mois ou deux, sais plus exactement).
*cf. un fil nommé "A quand le fantastique ?"
Aucun ordre n’est établi, il dépend du tri.
[Décision du 19/07/09 : je ne réponds pas aux anonymes qui le sont jusque sur leurs sites]
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- ereneril
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Re: Comment vivez-vous une re-soumission?
Je pense que ça doit surtout dépendre de la raison du refus initial :
Si l'auteur a reçu une lettre type sans explications, il ne sait pas quoi améliorer. A mon avis, une resoumission est condamnée.
Maintenant si l'éditeur a justifié son refus, tout va dépendre des raisons.
Si le soucis est au niveau du fond, ce n'est pas la peine de resoumettre. Comme le dit le Tigre qui cite S. Marsan, si l'éditeur n'a pas accroché à l'histoire, ça ne passera probablement pas. Au niveau du fond, il y a certaines choses qui peuvent quand même être améliorés. Par exemple, la caractérisation des personnages, certaines intrigues secondaires à developper...
Si l'éditeur à dit un "Non, mais" en pointant ce type d'élément, il y a une chance que ça masse mais ça demande du gros boulot.
Si ce qui cloche, c'est la forme, c'est un peu pareil : si le niveau de français est trop faible, il est peu probable de pouvoir s'améliorer assez en 1 coup. Il vaut mieux continuer d'écrire pour progresser. Dans ce cas, quand l'auteur aura le niveau, lui-même réalisera que son premier roman était une bouse infame. Il n'aura pas envie de le reprendre. Dans le meilleur des cas, si l'histoire lui tient à coeur, il vaut mieux tout réécrire.
Enfin, que faire si le texte est un peu faible parce que plombé par des adverbes surnuméraire, des lourdeurs pénibles, etc. Là, on peut faire quelque chose. Avec un bon travail de correction, il y a une chance que ça passe mais une nouvelle fois, ce ne sera que si l'édieur a répondu "Non, mais"
En conclusion :
Si l'éditeur a dit Non mais a modéré sa réponse en pointant plein de positif, il y a une petite chance que, en travaillant dur sur les points négatifs, il remonte son appréciation et passe en "Oui"
Maintenant, ce sera au prix d'un travail très important. Aussi important que d'écrire un nouveau roman en partant de 0... Est-ce que ça en vaut le coup ? Peut-être à chacun de juger.
Par contre, si l'éditeur à dit Non mais n'a pas étayé ou n'a pas laissé la porte ouverte, ça ne sert à rien de s'acharner...
Si l'auteur a reçu une lettre type sans explications, il ne sait pas quoi améliorer. A mon avis, une resoumission est condamnée.
Maintenant si l'éditeur a justifié son refus, tout va dépendre des raisons.
Si le soucis est au niveau du fond, ce n'est pas la peine de resoumettre. Comme le dit le Tigre qui cite S. Marsan, si l'éditeur n'a pas accroché à l'histoire, ça ne passera probablement pas. Au niveau du fond, il y a certaines choses qui peuvent quand même être améliorés. Par exemple, la caractérisation des personnages, certaines intrigues secondaires à developper...
Si l'éditeur à dit un "Non, mais" en pointant ce type d'élément, il y a une chance que ça masse mais ça demande du gros boulot.
Si ce qui cloche, c'est la forme, c'est un peu pareil : si le niveau de français est trop faible, il est peu probable de pouvoir s'améliorer assez en 1 coup. Il vaut mieux continuer d'écrire pour progresser. Dans ce cas, quand l'auteur aura le niveau, lui-même réalisera que son premier roman était une bouse infame. Il n'aura pas envie de le reprendre. Dans le meilleur des cas, si l'histoire lui tient à coeur, il vaut mieux tout réécrire.
Enfin, que faire si le texte est un peu faible parce que plombé par des adverbes surnuméraire, des lourdeurs pénibles, etc. Là, on peut faire quelque chose. Avec un bon travail de correction, il y a une chance que ça passe mais une nouvelle fois, ce ne sera que si l'édieur a répondu "Non, mais"
En conclusion :
Si l'éditeur a dit Non mais a modéré sa réponse en pointant plein de positif, il y a une petite chance que, en travaillant dur sur les points négatifs, il remonte son appréciation et passe en "Oui"
Maintenant, ce sera au prix d'un travail très important. Aussi important que d'écrire un nouveau roman en partant de 0... Est-ce que ça en vaut le coup ? Peut-être à chacun de juger.
Par contre, si l'éditeur à dit Non mais n'a pas étayé ou n'a pas laissé la porte ouverte, ça ne sert à rien de s'acharner...
Les dés ont fini de rouler...
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