[Film] Le dernier film vu - critiques

[Jeff]

Je pencherais pour l'effet "licence". Harry Potter a acquis une telle notoriété qu'il suffit que le nom apparaissent pour que les films, les bouquins et les produits dérivés fonctionnent.

Cela revient a posé la question "pourquoi cela a fonctionné au début?" Est-il arrivé au bon moment ? A une époque où la littérature enfantine cherchait à se renouveler ? Le concept "le lecteur grandit avec le héros" a assuré la fidélisation du lectorat.

Quant au succès des films, la concurrence cinématographique est tout de même moins dense que dans le domaine littéraire (surtout que la fantasy ressurgissait tout juste au ciné après une longue période de léthargie). Un film qui tient la route avec un gros budget, même s'il ne révolutionne pas le genre, devient un succès.

D'autres avis?

[Rudiment]

Je pencherais pour l'effet "licence". Harry Potter a acquis une telle notoriété qu'il suffit que le nom apparaissent pour que les films, les bouquins et les produits dérivés fonctionnent.

Oh oui, avec plus de 20 milliards de dollars engrangés...

Cela revient a posé la question "pourquoi cela a fonctionné au début?" Est-il arrivé au bon moment ? A une époque où la littérature enfantine cherchait à se renouveler ?

A se renouveler, oui. A mon avis, je ne crois pas que ce soit les themes, classiques, de H. P. qui y aient contribué, en tout cas.

Je pense que la séduction du lecteur au long des tomes n'est pas opérée par la matiere elle-meme mais par ce qui assure sa cohésion - le rythme. D'ailleurs, grandir avec son héros se fait en rythme. Prévoir la sortie mondiale d'un tome se fait en rythme.

Les enfants pardonnent tout sauf la monotonie. Ils décrochent au bout de 20 minutes - durée moyenne d'un épisode de dessin animé. A l'écran, il y a le son, les couleurs, le mouvement, les effets spéciaux . Les paquets de bonbons proposent des mix de couleurs, de formes, de gouts, de parfums. ca marche. Dans le bouquin, hormis la couv et les éventuelles illustrations, il n'y a que les mots. L'histoire de H. P. est visualisée par l'intermédiaire d'éléments (situations, objets, interactions entre protagonistes) de la vie quotidienne réelle (d'oú le manque d'originalité, á mon avis) qui doivent faciliter l'entrée du petit lecteur dans l'intrigue. Je ne dis pas que les gosses ont une imagination limitée (!). Je pense que, si on vise á leur plongée rapide dans le reve, il n'est pas souhaitable de proposer des éléments ardus qui réclament un effort soutenu pour etre visualisés. En quelque sorte, dans H. P. on prémache tres fortement le boulot.

Dans le premier et seul tome de H. P. que j'ai lu (en V.O.), cette rythmique effrénée est systématisée. Pas de longs chapitres, pas de longues phrases, pas de mots sur lesquels on bute (sauf pour effet comique évident), pas de dialogues á rallonge; pas de situations qui s'éternisent, pas de personnages complexes en apparence, pas de messages sous-jacents á décoder immédiatement. C'est conduit comme un soap-opéra pour gamins, c'est du "situation á situation". L'histoire peut etre longue et complexe, au final, mais á l'instant T de lecture son cheminement doit etre simple. La complexité se développe par la somme des éléments et des tomes. Une espece de puzzle, de long mystere engendré par une combinaison de charades... enfantines.

Pub, effet boule de neige, tendance des enfants á la collection et fidélisation font le reste.

[Thomas Spok]

Pas de longs chapitres, pas de longues phrases, pas de mots sur lesquels on bute (sauf pour effet comique évident), pas de dialogues á rallonge; pas de situations qui s'éternisent, pas de personnages complexes en apparence, pas de messages sous-jacents á décoder immédiatement. C'est conduit comme un soap-opéra pour gamins, c'est du "situation à situation". L'histoire peut être longue et complexe, au final, mais à l'instant T de lecture son cheminement doit etre simple. La complexité se développe par la somme des éléments et des tomes. Une espece de puzzle, de long mystère engendré par une combinaison de charades... enfantines.

Pub, effet boule de neige, tendance des enfants á la collection et fidélisation font le reste.

C'est une définition de la fantasy commerciale, voire de toute littérature cmmerciale, non ?

[Rudiment]

C'est une définition de la fantasy commerciale, voire de toute littérature cmmerciale, non ?

Je réponds "Yep" sans réserve pour cette définition (en ce qui concerne la littérature fantasy adulte, il y a des exemples du contraire), mais cette mécanique n'est pas toujours aussi excellement appliquée. Celle de H. P. voit son efficacité décuplée par ce concept de "grandir avec son héros" et des facteurs qui n'appartiennent pas á l'écriture proprement dite. Je parle d'investisssement marketing, notamment mais aussi concours d' heureuses circonstances. Ce qui ne signifie pas qu'á la base, il n'y a pas de talent ou de compétences chez l'auteur (pour info, il a fallu á J. K. Rowlings 7 ans de conception du 1er bébé et 12 soumissions de manuscrit pour décrocher une publication. Il y a donc á la base un vrai parcours de baroudeuse.)

Autre point : si H. P. avait été un produit 100 % francais ou polonais ou mozambiquais, eut-il aussi bien fonctionné dans le monde ? Je n'en suis pas certain. Vous me direz, les gosses se moquent de la nationalité de leur héros. Pas les investisseurs, pas les maisons d'éditions. A mon avis, H. P. bénéficie d'un atout supplémentaire : sa nationalité.

Un star wars finlandais eut-il aussi bien fonctionné ? Et si Frodon avait été vietnamien ? Un Jurassic parc russe...
Flop.
Je crois qu'ils auraient été rachetés et reliftés.

Ce qui n'enleve pas á H. P. ses nombreuses qualités !

[Taera]

Pour HP, j'avoue que c'est du commercial. Mais je ne donnerais pas plus mon avis car je ne serais pas vraiment objective.

Sinon, j'ai été voir Black Swan, que je vous conseille. C'est un film... comment dire ? Bizarre. L'actrice joue bien. L'histoire est bonne. Bien que le Lac des Cygnes soit une histoire connue, Aronofsky a fait un très bon boulot de remaniement. Je me suis perdu avec l'héroïne à en perdre ma logique. Mais quand le dénouement est arrivé, là j'ai rien compris. L'histoire était tellement compliqué que le dénouement n'a pas vraiment aidé à tout comprendre en détails. J'ai quand même compris l'essentiel.
Sinon la musique était envoutante bien qu'elle se radotait vu que c'est un balai. Les effets visuels sont peu mais bien faits. J'ai particulièrement aimé le passage de la transformation en cygne noir.

Bon, je m'arrête là car sinon vous allez tout savoir avant de l'avoir vu. ^^

[Thomas Spok]

Pour HP, j'avoue que c'est du commercial. Mais je ne donnerais pas plus mon avis car je ne serais pas vraiment objective.

Sinon, j'ai été voir Black Swan, que je vous conseille. C'est un film... comment dire ? Bizarre. L'actrice joue bien. L'histoire est bonne. Bien que le Lac des Cygnes soit une histoire connue, Aronofsky a fait un très bon boulot de remaniement. Je me suis perdu avec l'héroïne à en perdre ma logique. Mais quand le dénouement est arrivé, là j'ai rien compris. L'histoire était tellement compliqué que le dénouement n'a pas vraiment aidé à tout comprendre en détails. J'ai quand même compris l'essentiel.
Sinon la musique était envoutante bien qu'elle se radotait vu que c'est un balai. Les effets visuels sont peu mais bien faits. J'ai particulièrement aimé le passage de la transformation en cygne noir.

Bon, je m'arrête là car sinon vous allez tout savoir avant de l'avoir vu. ^^

Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans le dénouement (envoie-moi un mp si tu veux) ?

Perso je persiste à penser que ce film ne parle au fond que de sexe...

[Jeff]

Autre point : si H. P. avait été un produit 100 % francais ou polonais ou mozambiquais, eut-il aussi bien fonctionné dans le monde ? Je n'en suis pas certain. Vous me direz, les gosses se moquent de la nationalité de leur héros. Pas les investisseurs, pas les maisons d'éditions. A mon avis, H. P. bénéficie d'un atout supplémentaire : sa nationalité.

Un star wars finlandais eut-il aussi bien fonctionné ? Et si Frodon avait été vietnamien ? Un Jurassic parc russe...
Flop.
Je crois qu'ils auraient été rachetés et reliftés.

Ça me rappelle la rencontre entre Schwarzy et notre franchouillard Thierry Lhermite (ça tombe bien, on reste dans le thème du fil: le cinéma). Le ricain venait de faire le remake ("True Lies") de "la Totale", un film d'espionnage à la française avec Lhermite et Miou-Miou dans les rôles titres (y a même Eddy Mitchell !). On présente au futur gouverneur de Californie son alter-ego (?) amateur de camembert, à qui Schwarzy rétorque gentiment:
"Continuez à faire des films pour la France, nous les referons pour le monde."

Hélas, aussi chauvin et de mauvaise foi que nous puissions être, il y a un fond de vérité, qui comme d'hab, fait plutôt mal.

[Xss]

A la différence que "True Lies" est un film génial (mais oui, cet avis est absolument objectif ), et La Totale une sombre m*rde avec des "non-acteurs" dedans (à savoir des gars prétendant être acteurs, mais qui n'en ont absolument pas le talent...A moins que le réalisateur n'ai aucunes notions de direction d'acteurs).
Et je ne parle pas que du côté "action kaboom-boom-boom" absent du film original: j'ai trouvé toutes les scènes soit disant comiques de La Totale catastrophiques, fausses, mal joués, j'attends encore la chronique sur Nanarland (et encore, là je crois que je pèse mes mots: lors de la vision de ce film je sentais mes cellules grises mourir à petit feu). Enfin bref, impossible pour moi d'être objectif avec la Totale, j'ai vraiment détesté ce film.
D'un autre côté, les films français que j'aime bien sont très rares (dernier en date que j'ai bien aimé, "Pour Elle"). A mon avis c'est ce qui se passe quand, comme moi, on a de "français" que la nationalité et pratiquement rien d'autre: choc culturel, et pour mes parents aussi, on a beaucoup de mal avec les films français fais pour les français .
Le contraire est parfaitement possible, j'ai vu des personnes être totalement hermétiques aux films américains, fait pour les américains.

"Continuez à faire des films pour la France, nous les referons pour le monde."

Hélas, aussi chauvin et de mauvaise foi que nous puissions être, il y a un fond de vérité, qui comme d'hab, fait plutôt mal.

D'un autre côté, quand les américains ont essayé de se frotter au remake de "Rec", ça a donné "Quarantaine", l'un des pires films que j'ai vu de ma vie.
Et puis je n'ai toujours pas vu les américains essayer de détrôner les animes "made in Japan" en essayant de les copier, mais en mieux (bon, certains diront que "Avatar le Dernier Maître de l'Air" explose pas mal de productions nippones. Ça reste quand même à mon avis un show très américain, et ciblé pour un public américain, mais qui a réussi à captiver les fans d'animation Japonaise).

Sinon on montre Cronos à nos étudiants en espagnol demain.
Ah, vu Rango également. Pas mauvais, ça se laisse regarder, quelques plans et gags sympa, mais rien d'inoubliable.

Mais quand le dénouement est arrivé, là j'ai rien compris.

A mon avis il y a plusieurs explications possibles (allant du logique au surnaturel pur, si si j'en suis convaincu!). Tu peux toujours faire comme moi et aller revoir le film!

[Rudiment]

Ça me rappelle la rencontre entre Schwarzy et notre franchouillard Thierry Lhermite (ça tombe bien, on reste dans le thème du fil: le cinéma). Le ricain venait de faire le remake ("True Lies") de "la Totale", un film d'espionnage à la française avec Lhermite et Miou-Miou dans les rôles titres (y a même Eddy Mitchell !). On présente au futur gouverneur de Californie son alter-ego (?) amateur de camembert, à qui Schwarzy rétorque gentiment:
"Continuez à faire des films pour la France, nous les referons pour le monde."

Excellente anecdote qui montre les spheres d'influence des cultures et des méthodes au-delá de leurs frontieres.

Et puis je n'ai toujours pas vu les américains essayer de détrôner les animes "made in Japan" en essayant de les copier, mais en mieux (bon, certains diront que "Avatar le Dernier Maître de l'Air" explose pas mal de productions nippones. Ça reste quand même à mon avis un show très américain, et ciblé pour un public américain, mais qui a réussi à captiver les fans d'animation Japonaise).

Oui. Pour Avatar le Dernier Maitre de l'Air, il y a eu quand meme pas mal de boulot réalisé en Corée du Sud, avec des artistes coréens sur le projet. Ca crée des liens, tout ca.

Les Japonais sont balezes dans les animés, c'est vrai, car ils ont une traditions de plusieurs milliers d'années dans l'art de l'illustration et du mouvement signifiant. Difficile pour les concurrents de rattrapper le retard... Alors on sous-traite, on débauche. Incroyable sur la chaine TV Cartoon Network le nombre de dessins animés qui s'inspirent de l'Asie dans la forme et l'image.
De plus, et á l'inverse, les jeunes générations japonaises ont un véritable engouement pour la culture américaine. On le constate dans leurs chansons pop et rock, truffées de paroles en anglo-américain parmi des paroles en japonais (ou coréen, meme phénomene en Corée du Sud).

Pour revenir au ciné, l'Asie reste un réservoir de savoir-faire inégalable pour le moment, que les cinéastes américains n'hésitent pas á intégrer dans leurs productions, meme s'ils ne le font pas toujours savoir. L'un des exemples les plus connus est le film "Matrix" (je n'ai pas regardé les deux suivants). Tres tres tres chinois. Le mouvement des corps y est excellement travaillé et ce n'est pas un hasard si les consultants lá-dessus étaient chinois. Ces types-lá savent mettre leur corps en mouvement en alliant grace, puissance et signification. Donc visuellement tres fort. Quand le cow-boy enfoncait la porte, c'était la porte enfoncée qui parlait; aujourd'hui, c'est la maniere dont il doit enfoncer cette foutue porte, qui parle. Ce souci du "comment" et de son aspect visuel est tres présent chez les Asiatiques depuis fort lontemps.

Serions-nous trop "terroir profond" (ce n'est pas péjoratif) dans nos films ? Trop "francais" dans nos mélanges visuels ?

[Thomas Spok]

Serions-nous trop "terroir profond" (ce n'est pas péjoratif) dans nos films ? Trop "francais" dans nos mélanges visuels ?

N'oublions pas ce chef d'oeuvre qu'est Bienvenue chez les ch'tis ! Nan ?

[Rudiment]

N'oublions pas ce chef d'oeuvre qu'est Bienvenue chez les ch'tis ! Nan ?

L'ai pas vu... (je sais, je sais)
Pour le ciné, je suis dans le terroir asiat depuis pas mal d'années.

Mais si le film de Boon a si bien fonctionné á l'étranger, c'est peut-etre parce que c'est une histoire universelle sur le terroir et son image.

Qu'en pensent ceux qui l'ont vu ?

[siana-blackangel]

On en apprend des choses sur les japonais, même sur un fil de cinémas.
Je me coucherai moins bête ce soir...

Avatar le Dernier Maitre de l'Air ne m'a jamais tentée, mais Taera est fan du manga et je crois me souvenir qu'elle a vu le film. Elle saura sûrement mieux vous donner son avis que moi. ^^

[Jeff]

Siana, je crois qu'ici, Rudiment et Xss parlent de l'animé qui a l'avantage de développer sur plusieurs heures ce qui est bâclé en moins de deux dans un film avec plein d'incohérences, des dialogues au niveau des racines des pâquerettes et un scénario qui ne sait pas exploiter l'art difficile des ellipses.

Pour "Bienvenue chez les Chtis", le film en tant que tel est très bien, mais il ne mérite pas le piédestal sur lequel on l'a hissé. Je pense que plutôt que le "terroir" (j'entends les spécificités locales), son universalité vient du fait qu'il y a toujours dans le monde un "autre", une tête de turc dont une partie de la population se moque (la recette a été appliquée avec le dernier film de Boon, "Rien à déclarer" qui n'est pas exceptionnel). Il est donc amusant de retourner la situation et de montrer que "l'autre", avec ses accents et ses habitudes si pittoresques, est moins ridicule que nos propres manies. Ceci dit, le remake italien n'est pas une réussite, parait-il, et l'avenir nous dira de ce qu'il en sera du remake américain.

[noemie]

J'ai aussi vu Black Swan, à faire froid dans le dos si vous voulez mon avis et puis j'ais eu un peu de mal à comprendre à certain moment.
Je suis aller voir "rien a déclarer" serieusement ce film est hilarant! A voir

[Rudiment]

Je suis aller voir "rien a déclarer" serieusement ce film est hilarant! A voir

Quels en sont les acteurs ? Que raconte l'histoire ?

[Jeff]

C'est le dernier film de Dany Boon avec Benoit Poelvoorde. Ca raconte les derniers jours de la frontière entre la France et la Belgique au moment de l'ouverture de l'espace Schengen (en 92 ou 93, je ne sais plus). Poelvoorde joue un douanier belge raciste et particulièrement anti-français, dont la soeur sort secrètement avec le douanier français d'en-face (Dany Boon). Evidemment, les deux douaniers se retrouvent à former une brigade volante franco-belge.

Un film plein de clichés, avec un humour plutôt lourd. Malgré quelques bonnes trouvailles (les gags classiques des aspects rétro, avec les premiers téléphones "portable",...) la sauce à du mal à prendre. On sourit parfois, on rigole rarement, on se demande ce qu'on fait là souvent (les premières scènes avant même le générique peuvent inciter à quitter la salle pour voir s'il n'y a pas mieux à côté).
Bref, je n'ai pas aimé.

[Rudiment]

Merci pour ces infos, Jeff.

[Le_conteur]

Franchement , j'ai vraiment pas aimé ce film (rien à déclarer), j'estime même que la bande annonce est une pub mensongère!

++

[siana-blackangel]

Pourquoi ?
Moi, pas vu. Ça m'intéresse pas tellement. En revanche, j'attends d'aller voir Black swan avec impatience...

[Rudiment]

7 Vies (mélodrame de Gabriele Muccino, 2008), ou comment un homme hanté par un terrible événement dans son passé décide de changer radicalement l'existence de 7 inconnus.

Un film vraiment tres bien interpreté par Will Smith et Rosario Dawson, qui ont récolté pour leur jeu une récompense á mes yeux méritée. L'histoire évite le sentimentalisme et l'alarmisme, et accroche d'emblée grace á un premier quart de film tres intrigant. Des détails anodins voire déroutants sur l'instant prennent tout leur sens grace á un scénario efficace. De tres courts flashbacks permettent de comprendre peu á peu les tenants et les aboutissants de l'histoire. La musique colle tres bien á l'atmosphere et aux images.

Un seul regret, les trop breves apparitions de l'excellent Woody Harrelson (absolument brillant dans Defendor (2010) et impayable dans Bienvenue á Zombieland).