Il existe un nombre fini de livre.
Publié : 30 Jan 2008, 10:09
Derrière ce titre sibyllin se cache une réflexion totalement psychédélique qui n'apportera certainement rien à nos existences, mais le concept me faisait marrer.
Toute ce qui suit, c'est pour demander ceci. Connaissez-vous un auteur, philosophe ou non qui a abordé un thème proche de celui-ci de manière a peu près similaire ?
Ce qui m'intéresse, c'est d'être confronté à des réflexions basées sur un raisonnement mathématique et crédibles.
Voici le délire.
Partons d'une logique simple.
Un livre ne peut avoir qu'un nombre de page fini. Il faut entendre par là que l'infini ne peut pas être humainement atteint. Même en dédiant chaque seconde de sa vie, l'existence d'un Homme doit s'éteindre un jour. Bien entendu, personne ne peut écrire une infinité de page en un instant t. On pourrait aussi pousser le vice à dédier plusieurs générations à l'écriture d'un bouquin, ce nombre de génération serait de toute manière fini, l'existence de la Terre approchant bien vite de sa fin. (pareil pour l'univers, pour ceux qui imaginerait les bonshommes du futur dans l'espace)
Une page de livre ayant une dimension finie ne peut contenir qu'un nombre de mot fini, pour la simple et bonne raison que l'on peut pas écrire infiniment petit.
La gamme des mots existants est en soit fini, et ceci dans toutes les langues. Et quand bien même vous prétendriez que l'humanité pourrait en imaginer une infinité, vous ne pourriez pas en garder trace dans un dictionnaire, car celui-ci aurait un nombre de page fini. (je vous ramène à tout le blabla précédent)
Pages, mot par page, et nombre de mot ont donc tous en conséquence un maxima. Ce qui me pousse à déduire que le nombre de livre différent en a un aussi !
Tout ça pour ça ? Bah oui. Mais poussons légèrement plus loin avec une définition du livre un peu particulière.
Un livre est le support qui permet de donner une consistance physique aux langages des humains et à leurs pensées. Autrement dit, c'est la matérialisation de la communication et de l'imagination des Hommes. Il est l'objet qui permet de palper de ce qui ne l'est pas, à savoir l'ensemble des mots.
Pfiou, on n'avance pas bien loin. Je vous avais prévenu, vous n'en ressortirez pas bouleversé. On en arrive là où je souhaite arriver.
Si le livre regroupe tout ce qui peut être pensé, le nombre de livre étant fini ... cela veut donc dire que le nombre d'histoire que l'on pourrait imaginé est fini lui aussi ! (prenez le temps de digérer ce constat)
Haha, arrivé ici, vous serez convaincu que j'aime perdre mon temps, et vous aurez raison !
Nous avons donc un ensemble d'histoire fini, dans lequel est compris toutes celles que vos yeux ont croisées, ou que vos mains ont produites. Il y a même une probabilité infinitésimale pour que quelqu'un croyant écrire quelque chose d'inédit se retrouve à décrire votre vie !
Bien, maintenant, imaginez les déclinaisons à cet énoncé. On pourrait construire une intelligence artificielle qui génère aléatoirement des mots et les place dans des bouquins. Elle retirerait ceux qui ne veulent rien dire, rangeant les valables dans une bibliothèque. Tout serait rangé par thème, le fantastique, la science-fiction, l'Histoire passée et à venir, les livres sur la réalité, et les livres vous concernant.
Les livres vous concernant. Bah tiens, voilà qui est amusant. Dans une étagère, il y a de rangé toutes les éventualités de votre vie. Toutes vos destinées si je puis me permettre cette contradiction.
Une bibliothèque ne pouvant pas contenir d'infinité de livre (pour la simple raison qu'il n'y en a qu'un nombre limité), on peut en déduire qu'il existe un nombre fini de ces meubles.
Ces étagères contenant les destins des gens, on en arrive à ma grande conclusion :
Il existe un nombre fini d'existence !
Et oui, vous qui êtes assis peinard devant votre écran vivez une expérience qui est déjà défini. Elle n'est qu'une éventualité parmi tant d'autre, et si vous nourrissez l'envie d'être une exception, sachez que cette exception n'est en fait qu'un scénario parmi tant d'autre.
Poussons un peu plus loin (encore), et partons d'une hypothèse folle : tout ce qui est écrit dans un livre a été, est, ou sera réel, dans le sens palpable.
Ainsi, si l'on considère que les mondes parallèles ont déjà été décrit, on peut parfaitement admettre que les autres éventualités de votre vie sont en train de se produire "ailleurs". Par exemple, dans ce plan, vous lisez ce poste, dans un autre, vous avez abandonné en cours (et je comprends votre existence éventuelle !).
Ceci veut dire aussi, encore en exemple, que Conan le barbare existe, a existé ou existera.
Imaginons maintenant une entité qui puisse vivre infiniment, et qui dédie chaque instant de sa vie à écrire une infinité d'histoire différente.
Je l'imagine, donc elle est censée être, mais puis-je le transcrire à l'écrit ? Non, car il faudrait que j'écrive aussi chacune de ses histoires aussi. Obéissant à la règle des maxima, je ne peux pas, car je ne suis pas cette entité. Pourtant elle existe si je me tiens à mon hypothèse.
Je retombe donc sur mes pattes. Il ne peut pas exister d'entité qui soit éternelle en dehors du domaine de l'imagination.
j'espère que vous aurez réussi à suivre sans être gavé.
Toute ce qui suit, c'est pour demander ceci. Connaissez-vous un auteur, philosophe ou non qui a abordé un thème proche de celui-ci de manière a peu près similaire ?
Ce qui m'intéresse, c'est d'être confronté à des réflexions basées sur un raisonnement mathématique et crédibles.
Voici le délire.
Partons d'une logique simple.
Un livre ne peut avoir qu'un nombre de page fini. Il faut entendre par là que l'infini ne peut pas être humainement atteint. Même en dédiant chaque seconde de sa vie, l'existence d'un Homme doit s'éteindre un jour. Bien entendu, personne ne peut écrire une infinité de page en un instant t. On pourrait aussi pousser le vice à dédier plusieurs générations à l'écriture d'un bouquin, ce nombre de génération serait de toute manière fini, l'existence de la Terre approchant bien vite de sa fin. (pareil pour l'univers, pour ceux qui imaginerait les bonshommes du futur dans l'espace)
Une page de livre ayant une dimension finie ne peut contenir qu'un nombre de mot fini, pour la simple et bonne raison que l'on peut pas écrire infiniment petit.
La gamme des mots existants est en soit fini, et ceci dans toutes les langues. Et quand bien même vous prétendriez que l'humanité pourrait en imaginer une infinité, vous ne pourriez pas en garder trace dans un dictionnaire, car celui-ci aurait un nombre de page fini. (je vous ramène à tout le blabla précédent)
Pages, mot par page, et nombre de mot ont donc tous en conséquence un maxima. Ce qui me pousse à déduire que le nombre de livre différent en a un aussi !
Tout ça pour ça ? Bah oui. Mais poussons légèrement plus loin avec une définition du livre un peu particulière.
Un livre est le support qui permet de donner une consistance physique aux langages des humains et à leurs pensées. Autrement dit, c'est la matérialisation de la communication et de l'imagination des Hommes. Il est l'objet qui permet de palper de ce qui ne l'est pas, à savoir l'ensemble des mots.
Pfiou, on n'avance pas bien loin. Je vous avais prévenu, vous n'en ressortirez pas bouleversé. On en arrive là où je souhaite arriver.
Si le livre regroupe tout ce qui peut être pensé, le nombre de livre étant fini ... cela veut donc dire que le nombre d'histoire que l'on pourrait imaginé est fini lui aussi ! (prenez le temps de digérer ce constat)
Haha, arrivé ici, vous serez convaincu que j'aime perdre mon temps, et vous aurez raison !
Nous avons donc un ensemble d'histoire fini, dans lequel est compris toutes celles que vos yeux ont croisées, ou que vos mains ont produites. Il y a même une probabilité infinitésimale pour que quelqu'un croyant écrire quelque chose d'inédit se retrouve à décrire votre vie !
Bien, maintenant, imaginez les déclinaisons à cet énoncé. On pourrait construire une intelligence artificielle qui génère aléatoirement des mots et les place dans des bouquins. Elle retirerait ceux qui ne veulent rien dire, rangeant les valables dans une bibliothèque. Tout serait rangé par thème, le fantastique, la science-fiction, l'Histoire passée et à venir, les livres sur la réalité, et les livres vous concernant.
Les livres vous concernant. Bah tiens, voilà qui est amusant. Dans une étagère, il y a de rangé toutes les éventualités de votre vie. Toutes vos destinées si je puis me permettre cette contradiction.
Une bibliothèque ne pouvant pas contenir d'infinité de livre (pour la simple raison qu'il n'y en a qu'un nombre limité), on peut en déduire qu'il existe un nombre fini de ces meubles.
Ces étagères contenant les destins des gens, on en arrive à ma grande conclusion :
Il existe un nombre fini d'existence !
Et oui, vous qui êtes assis peinard devant votre écran vivez une expérience qui est déjà défini. Elle n'est qu'une éventualité parmi tant d'autre, et si vous nourrissez l'envie d'être une exception, sachez que cette exception n'est en fait qu'un scénario parmi tant d'autre.
Poussons un peu plus loin (encore), et partons d'une hypothèse folle : tout ce qui est écrit dans un livre a été, est, ou sera réel, dans le sens palpable.
Ainsi, si l'on considère que les mondes parallèles ont déjà été décrit, on peut parfaitement admettre que les autres éventualités de votre vie sont en train de se produire "ailleurs". Par exemple, dans ce plan, vous lisez ce poste, dans un autre, vous avez abandonné en cours (et je comprends votre existence éventuelle !).
Ceci veut dire aussi, encore en exemple, que Conan le barbare existe, a existé ou existera.
Imaginons maintenant une entité qui puisse vivre infiniment, et qui dédie chaque instant de sa vie à écrire une infinité d'histoire différente.
Je l'imagine, donc elle est censée être, mais puis-je le transcrire à l'écrit ? Non, car il faudrait que j'écrive aussi chacune de ses histoires aussi. Obéissant à la règle des maxima, je ne peux pas, car je ne suis pas cette entité. Pourtant elle existe si je me tiens à mon hypothèse.
Je retombe donc sur mes pattes. Il ne peut pas exister d'entité qui soit éternelle en dehors du domaine de l'imagination.
j'espère que vous aurez réussi à suivre sans être gavé.