Publié : 21 Oct 2007, 12:01
Ahem.
Bon, je vais tenter de répondre à cette question délicate, à savoir l'érotisme dans l'art...
Prenons Gustave Courbet (1819-1877):
Imaginez à cette époque la mentalité des gens. Ce tableau n'est pas un tableau de rue, des bas fond. Il a été présenté lors maintes expositions, et ce n'est pas le pire (cf: l'origine du monde est explicite...)
Mais n'êtes vous pas touché par la grâce et la légèreté de ces deux jeunes demoiselles, leur enlassement, la position de leur corps montrant l'acte catholiquement et moralement (pour l'époque) fortement répréhensible. N'êtes vous pas atteint par l'amour se dégageant du tableau? Personnellement, Courbet n'est pas mon peintre préféré (je serais plus dans le genre Bosh oles brueghel, et ce n'est pas tout à fait le même style...). Mais j'avoue tout de même que ça a de la gueule... Il est habituel de dire que Courbet avait compris l'anatomie et la passion de la femme, et avait représenté son être et sa liberté dans un subtile mélange dont on parle encore comme novateur et sans limite (par exemple, j'ai entendu il n'y a pas très longtemps que la femme représenté sur "l'origine du monde" ne pouvait pas marcher: elle n'a pas de jambes... A méditer).
Pour info, quelques oeuvres du peintre sont au Grand Palais à Paris, qui consacre une rétrospective jusqu'au 28 janvier 2008 (je vais bientot y allé, en même temps que l'expo Arcimboldo du palais du luxebourg).
Maintenant, prenons un autre peintre: Rouault
C'est certes plus sombre, moins explicite et certainement moins gracieux que le précédent tableau. Rouault (1871-1958), amis de matisse, élève de Moreau, est un de ces peintre qu'on préfère voir quand on est de mélancolique humeur si l'on veut en sortir indemne. Ses tableaux sont heurtant parfois, mais bien souvent font naitre un sentiment de tristesse, de noirceur mélancolique.
Le "nu aux jarretière rouge" est des tableaux peint par Rouault après la mort de son maitre, Moreau, qui l'a profondément affecté. On y voit le corps tordus, la rougeur des joues et du nez, significatif de l'alcoolisme et de l'ivrognerie, une femme non pas souriante mais accablée par le labeur à effectuer.
A mon sens, c'est érotique parce que c'est un nu, mais je comprendrai que vous soyez sceptique...
J'ai vu une exposition de Rouault au musée Matisse du Cateau (59). Premier contact avec lui, difficile, mais j'en garde un très bon souvenir.
Mais j'ai oublié un artiste qui m'est cher!
Ingres (1780-1867), élève de David, qui a subit une critique des vieux académitiens particulièrement cinglante, du fait de son soit-disant manque de proportion dans les corps...
Le bain turc est célèbre, et je reste toujours ébahi par la tehnique et la mise en image de ce peintre.
Il est cependant vrai que je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de voir ses oeuvres...
Ces trois peintres ne sont que quelques uns parmis des centaines. Ce ne sont pas les meilleurs, mais c'est ceux que je connais.
Au niveaux de nos contemporains, je ne connais que l'érotisme au sein de la bande dessinée, et notamment "djinn"
Il faut aimer. Ce n'est pas particulièrement mon truc, mais mon ancienne copine adorait.
En y ayant pas mal réfléchi, je crois que oui, l'érotisme est plaisant.
Mais quant à la pornographie, je ne peux que me résigner à avouer que ce n'est vraiment pas mon truc, et que je ne peux pas y voir une quelconque forme d'art là dedans (je sais, vous allez me dire que je suis fermé d'esprit, mais j'ai encore un long chemin à parcourir dans le monde de l'art...)
Bon, je vais tenter de répondre à cette question délicate, à savoir l'érotisme dans l'art...
Prenons Gustave Courbet (1819-1877):
Imaginez à cette époque la mentalité des gens. Ce tableau n'est pas un tableau de rue, des bas fond. Il a été présenté lors maintes expositions, et ce n'est pas le pire (cf: l'origine du monde est explicite...)
Mais n'êtes vous pas touché par la grâce et la légèreté de ces deux jeunes demoiselles, leur enlassement, la position de leur corps montrant l'acte catholiquement et moralement (pour l'époque) fortement répréhensible. N'êtes vous pas atteint par l'amour se dégageant du tableau? Personnellement, Courbet n'est pas mon peintre préféré (je serais plus dans le genre Bosh oles brueghel, et ce n'est pas tout à fait le même style...). Mais j'avoue tout de même que ça a de la gueule... Il est habituel de dire que Courbet avait compris l'anatomie et la passion de la femme, et avait représenté son être et sa liberté dans un subtile mélange dont on parle encore comme novateur et sans limite (par exemple, j'ai entendu il n'y a pas très longtemps que la femme représenté sur "l'origine du monde" ne pouvait pas marcher: elle n'a pas de jambes... A méditer).
Pour info, quelques oeuvres du peintre sont au Grand Palais à Paris, qui consacre une rétrospective jusqu'au 28 janvier 2008 (je vais bientot y allé, en même temps que l'expo Arcimboldo du palais du luxebourg).
Maintenant, prenons un autre peintre: Rouault
C'est certes plus sombre, moins explicite et certainement moins gracieux que le précédent tableau. Rouault (1871-1958), amis de matisse, élève de Moreau, est un de ces peintre qu'on préfère voir quand on est de mélancolique humeur si l'on veut en sortir indemne. Ses tableaux sont heurtant parfois, mais bien souvent font naitre un sentiment de tristesse, de noirceur mélancolique.
Le "nu aux jarretière rouge" est des tableaux peint par Rouault après la mort de son maitre, Moreau, qui l'a profondément affecté. On y voit le corps tordus, la rougeur des joues et du nez, significatif de l'alcoolisme et de l'ivrognerie, une femme non pas souriante mais accablée par le labeur à effectuer.
A mon sens, c'est érotique parce que c'est un nu, mais je comprendrai que vous soyez sceptique...
J'ai vu une exposition de Rouault au musée Matisse du Cateau (59). Premier contact avec lui, difficile, mais j'en garde un très bon souvenir.
Mais j'ai oublié un artiste qui m'est cher!
Ingres (1780-1867), élève de David, qui a subit une critique des vieux académitiens particulièrement cinglante, du fait de son soit-disant manque de proportion dans les corps...
Le bain turc est célèbre, et je reste toujours ébahi par la tehnique et la mise en image de ce peintre.
Il est cependant vrai que je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de voir ses oeuvres...
Ces trois peintres ne sont que quelques uns parmis des centaines. Ce ne sont pas les meilleurs, mais c'est ceux que je connais.
Au niveaux de nos contemporains, je ne connais que l'érotisme au sein de la bande dessinée, et notamment "djinn"
Il faut aimer. Ce n'est pas particulièrement mon truc, mais mon ancienne copine adorait.
En y ayant pas mal réfléchi, je crois que oui, l'érotisme est plaisant.
Mais quant à la pornographie, je ne peux que me résigner à avouer que ce n'est vraiment pas mon truc, et que je ne peux pas y voir une quelconque forme d'art là dedans (je sais, vous allez me dire que je suis fermé d'esprit, mais j'ai encore un long chemin à parcourir dans le monde de l'art...)