Allez, c'est parti *attention, je vais raconter ma vie, passez votre chemin*
Ben euh... je suis en fac de Lettres Modernes, 1ère année, exactement dans la même situation que Gaby puisque je sors du lycée, et on a un peu le même profil de "j'ai eu mon bac sans trop me fouler", classique.
Il y a beaucoup de boulot, pas énormément de cours, on a des devoirs à rendre par semaine ramassés au hasard qui compte pour 50% de la note du semestre (la seule pression assimilable en droit), un livre de 400 pages et une pièce de théâtre à lire par semaine (obligatoire, après tu as les cinq oeuvres annexes par semaine pour avoir une culture littéraire correcte, logique) pas mal de commentaires composés, dissert sur table et tout ça. Bref, du boulot quoi. Comme tous les gens qui font des études, non ?
Je comprends que l'adaptation soit pénible (j'ai moi-même du mal à tenir le rythme, disons qu'il y a surtout le facteur que j'ai mon appart et que cette année, c'est plutôt apprendre à se gérer et gérer son environnement qui est difficile), mais ça reste quand même plus abordable que le lycée. L'année dernière, tu te plaignais du fait que justement, tu haïssais le lycée, la philo, etc. Tu devrais être contente de faire enfin ce que tu aimes, non ?
Je veux dire, je comprends qu'on ait tous nos problèmes et qu'on ait besoin de les exposer pour s'attirer la compassion, je vais être d'un relativisme déconcertant, mais... si tu n'arrives pas garder le moral, dis-toi qu'il y a quand même bien pire : tu es dans la filière que tu aimes. A travers les réactions excédées de Chwip, on sent bien la demoiselle qui sort d'une fac de droits de grande renommée et qui je pense, ne comprends pas que l'on se plaigne de faire ce que l'on aime.
C'est déjà un sacré privilège.
Dis-toi qu'il y a des degrés bien au-dessus (imagine en prépa) et essaye de voir le verre à moitié plein. Ton coup de gueule, tout le monde pourrait le pousser, et à mon sens pour des choses bien plus graves.
Donc, ne t'étonne pas de te faire lyncher par les rabas-joie de service

Voilà. C'était mon point de vue. Je retourne à La Guerre des Immortels.