

(côté séparations, les problèmes de frics font à mon humble avis plus de dégâts que les problèmes de coucherie... parce qu'on les subit, mais j'arrête là c'est hors sujet)
Beorn a écrit :Sand a écrit :La fidélité est clairement une norme dominante. Tout comme l'hétérosexualité. Tout simplement parce qu'on présume que les gens qui se mettent en couple sont fidèles.
Dans ce cas, il faudrait peut-être savoir ce qu'on entend par norme.
La plupart des gens aiment le chocolat, est-ce que ça en fait une norme ?
Et v'lan, elle a frappé : j'aime le chocolat.
le_navire a écrit :
Les couples se séparent pour des tas de raisons, et l'infidélité est rarement la première d'entre elles.
Dalton a écrit :Vous êtes polyamoureux d'un commun accord. Un jour, votre conjoint décide qu'il en a marre de vous. Il accumule les preuves de vos "infidélités" et vous colle un divorce pour faute
Beorn a écrit :Aujourd'hui, l'adultère est encore une possibiité théorique de divorce pour faute, mais ce n'est pas toujours admis par les tribunaux, je crois.
Ce seront plutôt les violences conjugales (contre épouse et/ou enfants), l'abandon du domicile conjugale, les dépenses extraordinaires sans rapport avec les ressources du couple, les injures ou humiliations.
Interdire une telle activité sous prétexte que je fais la même chose, ou juste "paske j'ai pas envie ça me blesse" me semble rejoindre, dans une moindre mesure, les jalousies abusives qui poussent certaines personnes à interdire à leur conjoint de sortir s'amuser, de voir des gens de sexe opposés, ou ce genre d'aberrations. Au final, c'est un désir égoïste qui prive son conjoint de quelque chose.
Elsie a écrit :Faut pas pousser tout de même parce qu'il s'agit quand même de d'un simlple "plaisir" comme tu le dis, alors que s'amuser est un besoin légitime qui peut prendre d'autres formes qu'une partie de jambes en l'air, vu qu'on n'est pas des bêtes et qu'on est encore fichus de se retenir...
J'aimerais savoir juste pourquoi, si coucher ailleurs est juste un plaisir, ce serait forcément le jaloux qui est égoïste et l'hédoniste qui est la victime de cet égoïsme ?
On peut aussi arguer du fait que l'"hédoniste" sait que ça va blesser son compagnon et que la recherche donc d'un simple plaisir alors que ce plaisir peut poser problème dans son couple est assez égoïste... surtout quand ce n'est pas un accident de parcours mais bel et bien une démarche répétée...
Elsie a écrit :Interdire une telle activité sous prétexte que je fais la même chose, ou juste "paske j'ai pas envie ça me blesse" me semble rejoindre, dans une moindre mesure, les jalousies abusives qui poussent certaines personnes à interdire à leur conjoint de sortir s'amuser, de voir des gens de sexe opposés, ou ce genre d'aberrations. Au final, c'est un désir égoïste qui prive son conjoint de quelque chose.
s'agit pas de lapider quelqu'un non plus. On est quand même dans un des pays les plus "libres" moralement parlant...
Faut pas pousser tout de même parce qu'il s'agit quand même de d'un simlple "plaisir" comme tu le dis, alors que s'amuser est un besoin légitime qui peut prendre d'autres formes qu'une partie de jambes en l'air, vu qu'on n'est pas des bêtes et qu'on est encore fichus de se retenir...
J'aimerais savoir juste pourquoi, si coucher ailleurs est juste un plaisir, ce serait forcément le jaloux qui est égoïste et l'hédoniste qui est la victime de cet égoïsme ?
On peut aussi arguer du fait que l'"hédoniste" sait que ça va blesser son compagnon et que la recherche donc d'un simple plaisir alors que ce plaisir peut poser problème dans son couple est assez égoïste... surtout quand ce n'est pas un accident de parcours mais bel et bien une démarche répétée...
L'homme est un mamifère monogame successif"
Nicky a écrit :Donc le sexe est sale. Ou au moins, méprisable. Par rapport aux autres relations sociales, j'entends.
Sale surement pas. Mais spécial oui en ce sens qu'on ne peut pas non plus envoyer balader TOUTES les conventions sociales parce que ce sont des conventions sociales. On reste quand même un animal social. Le sexe a une certaine importance. le simple fait que nous soyons en train de polémiquer autour PROUVE son importance.J'y ai déjà répondu dans le post, mais vu que c'est un peu long, je vais répéter :
Paske dans cette façon de penser, cela donne raison au "limitateur"
Il n'a pas forcément tort. Toute vie sociale impose des limites. Sinon tu peux aller dans la rue, prendre la première personne venue et lui coller une giffle . Après tout ça ne la blessera pas physiquement longtemps, ça fera peut être même pas mal... Et ce serait si triste de se priver du plaisir de rigoler un bon coup à ses dépends... En quoi celui qui fixe une limite est il celui qui a tort ?
La liberté des uns s'arrête ou commence celle d'autrui, oui. Mais cette phrase est aussi censée protéger des abus dans les deux sens... Pour moi, tout permettre sous le prétexte de la liberté est aussi un abus...ça peut donner des abus de limitations de liberté sous le prétexte que c'est blessant.mais c'est facile de déplacer d'autres actions dans ce côté "spécial à réserver au conjoint" : habillement, sorties, droits de paroles... C'est arrivé à des époques, ça arrivera à nouveau.
Csse de comparer avec ce genre d'extrême parce que c'est du même ordre que comparer une grippe avec un cancer du larynx. C'est complètement pas crédible. Sans parler de l'insulte que tu fais à celles et ceux qui en sont victimes.Le truc, c'est que voilà : pourquoi donner une différence fondamentale du sexe envers le reste ? Pourquoi on peut tout faire SAUF le sexe ? Qu'est-ce que ça a de si sacré ? Ou de si méprisable, éventuellement ?
Revenir vers « Un peu de culture... »
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 12 invités