Pour en revenir à la question posée
(mais où est parti se cacher Curwen, ce petit rigolo ? ), j'ai un ou deux gains de sel à moi, hop hop.
Pour moi, peu importe ce que sont les hommes et les femmes, leurs différences, leurs ressemblances, le génétique, le social, le féminisme, le sexisme, l'arrogance, la pensée unique, tout ça...
ça ne répond pas à la question, à mon avis.
Le personnage principal d'un roman, ce n'est pas quelqu'un d'ordinaire. Même si l'auteur s'acharne à le faire le plus ordinaire possible, il ne le sera jamais. Pour commencer, on va suivre son histoire, ce qui le rend extraordinaire.
Quel que soit le monde qu'on fabrique, que ce soit un univers de fantasy ou un immeuble à Paris, on peut faire ce qu'on veut de son personnage tant qu'on respecte la seule loi qui compte : qu'il suscite l'intérêt du lecteur. Rien d'autre.
Ce qu'on veut, ça veut aussi dire la femme qu'on veut ou l'homme qu'on veut (s'il se trouve que c'est une femme ou un homme) : il n'y a pas de règle, pas de norme sociale, pas de génétique qui tienne... S'il a le don d'intéresser le lecteur, le personnage a tous les droits, il peut tout se permettre, même d'avoir quatre doigts, trois sexes, une jupe courte et une épée à deux mains.
Vous me direz qu'il faut qu'il soit cohérent, crédible, ce genre de chose. Moi je dis : non. Cohérence et crédibilité, ce sont des moyens. De bons moyens certes, mais pas une fin. La seule fin, c'est d'intéresser le lecteur. Les moyens, c'est l'auteur qui les choisit.
Vive la liberté ! A bas l'oppression !