Oliv a écrit :Je ne sais pas vous, mais moi j'aurais plutôt tendance à me méfier d'un auteur qui se la joue "beau gosse". Dans le cas de Florian Zeller, quelle est la part de succès due à son talent d'écrivain, et celle due à son physique de jeune premier? Dans le doute, j'aime autant lire des auteurs moches: au moins, si leurs livres ont plu, on peut être sûr que ce n'est pas parce qu'ils font mouiller la petite culotte de leurs admiratrices grâce à leurs magnifiques yeux verts, ou bleus, ou toute autre couleur qui n'existe pas chez les vrais gens.
D'un autre côté, n'y a-t-il pas également un côté bandant à jouir de l'écriture de quelqu'un de particulièrement laid ?
Connaître le physique d'un écrivain (ou d'un compositeur de musique ou de tout créateur de choses pouvant matériellement être séparées de lui) peut influer ou pas la lecture qu'on aura de son oeuvre (ou qu'on a eu, si on découvre sa photo après), le tout dépendant de ce que l'on donne comme signification au beau et au laid, de notre définition du beau et du laid, de l'acceptation de notre propre jugement de valeur et ses conséquences sur notre vision du monde (mais aussi de notre vision des mondes que les autres peuvent créer en fonction de leur beauté ?:-?
)... enfin bref, ça vaudrait un sujet à soi, ce truc-là, mais moi je vais arrêter là parce que le monsieur je ne le connais pas et que je fleurte gentiment avec le hors-sujet...