Lecture du moment
Je viens de lire Le Fils du Dieu de l'orage, de Paasilinna.
Bilan : Beaucoup d'humour et un peu de satire pour un moment bien plaisant ! Je le recommande à tous
Quatrième de couverture
« Rutja, velu, la stature imposante, se leva. Il portait une cape en fourrure d'ours, une coiffure de plumes de rapace et un gourdin noueux à la ceinture. Il regarda calmement son père et les autres dieux puis dit d'une voix puissante "Je suis prêt à tout. [...] Absolument tout !"» Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres. Tel un Candide venu du fond des âges, il découvre avec stupéfaction les mystères de la condition humaine et les méandres incompréhensibles de la civilisation. Son apparence ayant de quoi terroriser les populations, il se réincarne en un paisible propriétaire terrien mais n'hésite pas à frapper de la foudre quiconque lui déplaît. Réussira-t-il à atteindre son objectif ? C'est ce que nous conte avec son humour habituel Arto Paasilinna dans ce nouveau roman, détonant mélange de fable sociale et d'épopée mythologique...
Bilan : Beaucoup d'humour et un peu de satire pour un moment bien plaisant ! Je le recommande à tous
Quatrième de couverture
« Rutja, velu, la stature imposante, se leva. Il portait une cape en fourrure d'ours, une coiffure de plumes de rapace et un gourdin noueux à la ceinture. Il regarda calmement son père et les autres dieux puis dit d'une voix puissante "Je suis prêt à tout. [...] Absolument tout !"» Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres. Tel un Candide venu du fond des âges, il découvre avec stupéfaction les mystères de la condition humaine et les méandres incompréhensibles de la civilisation. Son apparence ayant de quoi terroriser les populations, il se réincarne en un paisible propriétaire terrien mais n'hésite pas à frapper de la foudre quiconque lui déplaît. Réussira-t-il à atteindre son objectif ? C'est ce que nous conte avec son humour habituel Arto Paasilinna dans ce nouveau roman, détonant mélange de fable sociale et d'épopée mythologique...
- Saxon
- ordre de l'hiver
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Délius, une chanson d'été, de Fabrice Colin.
Pas mal sans plus dirais-je.
Les personnages sont bien caractérisés, il y a de bonnes trouvailles, mais c'est un peu décousu et parfois Colin aime s'écouter faire des phrases. Du coup, il y a des passages un peu prétentieux. Mais si le coup d'essai que j'écrirais peut-être un jour est déjà du niveau du sien, je serais ravi.
@+
sXn
Pas mal sans plus dirais-je.
Les personnages sont bien caractérisés, il y a de bonnes trouvailles, mais c'est un peu décousu et parfois Colin aime s'écouter faire des phrases. Du coup, il y a des passages un peu prétentieux. Mais si le coup d'essai que j'écrirais peut-être un jour est déjà du niveau du sien, je serais ravi.
@+
sXn
Depuis que je sais que les champignons sont des eucaryotes opisthocontes, je ne vois plus la vie tout à fait de la même manière.
"Magie Verte", une anthologie des défuntes éditions de l'Oxymore...
Saxon! J'ai relu aussi ta nouvelle "Le prix à payer" dans Emblêmes HS sur la mort. Ben je trouve pas ça mauvais! Bon l'histoire est un peu classique, certes, sans trop de surprises, mais c'est trés bien écrit!
Je vais relire aussi celle dans "Les portes"...
Saxon! J'ai relu aussi ta nouvelle "Le prix à payer" dans Emblêmes HS sur la mort. Ben je trouve pas ça mauvais! Bon l'histoire est un peu classique, certes, sans trop de surprises, mais c'est trés bien écrit!
Je vais relire aussi celle dans "Les portes"...
Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a que le réel.
André Breton
André Breton
- Saxon
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Sidonie a écrit :Saxon a écrit :Délius, une chanson d'été, de Fabrice Colin.
Calvo, plutôt.Puis, Saxon a écrit :c'est un peu décousu et parfois Colin aime s'écouter faire des phrases. Du coup, il y a des passages un peu prétentieux.
Oui, c'est bien ça. David Calvo.
Au temps pour moi.
Mais oui, c'est lui.
@Paladin : je suis étonné. Je trouve franchement que c'est de la m...de. Comme quoi on n'est pas bon juge de son oeuvre.
@+
sXn
Depuis que je sais que les champignons sont des eucaryotes opisthocontes, je ne vois plus la vie tout à fait de la même manière.
Le meunier hurlant, de Paasilinna. L'histoire met un peu de temps à se mettre en place, contient quelques longueurs, mais la fin est plutôt satisfaisante à mon goût.
Quatrième de couverture :
Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D'abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n'ont dès lors qu'une idée, l'envoyer à l'asile.
Mais Huttunen, soutenu par la conseillère rurale Sanelma Käyrämö, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.
Bref, c'est une aventure assez terrible qui fait bien rire une fois prise au second degré (ce qui n'a pas été évident dans mon cas). On y voit bien l'étendue et les ravages de la bêtise humaine. Je n'en suis pas ressorti indemne.
Quatrième de couverture :
Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D'abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n'ont dès lors qu'une idée, l'envoyer à l'asile.
Mais Huttunen, soutenu par la conseillère rurale Sanelma Käyrämö, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.
Bref, c'est une aventure assez terrible qui fait bien rire une fois prise au second degré (ce qui n'a pas été évident dans mon cas). On y voit bien l'étendue et les ravages de la bêtise humaine. Je n'en suis pas ressorti indemne.
Voulant tuer l'ennui d'un retard de TGV, j'ai acheté un peu au hasard (oui bon, je me suis fait avoir par les couvertures ) le Papillon des Etoiles, de Werber.
Le bilan est sacrément mitigé.
Tout d'abord, c'est pas super bien écrit (pour ne pas dire assez mal), surtout dans la première partie. On dirait que l'auteur s'est emmerdé à commencer l'histoire, c'est pas super motivant... Ensuite, les personnages sont à peine mieux développés que les miens (c'est dire !), même s'ils sont plusieurs milliers et que l'obstacle temporel est assez conséquent. Pendant qu'on y est, il faut signaler aussi plusieurs longueurs dans les deux premières parties, dont certaines assez conséquentes... Quelques incohérences scientifiques se battent en duel, ce qui est plutôt dommage pour un ouvrage de science-fiction ! Et enfin, ce qui a totalement décrédibilisé les personnages, l'histoire et peut-être même l'auteur : des retournements de situation à deux balles. Du genre "Ah, tiens, on est à deux doigts de mourir mais j'avais oublié ce bouton là ! Quel dommage lol ! Bon ben on va pouvoir y aller !"
Mais fort heureusement, tout n'est pas noir dans ce roman ! Tout d'abord, l'histoire est quand même bien alléchante avec ses senteurs d'apologue ! La suite des évènements se fait sentir, bien qu'inévitable, mais elle débouche sur une troisième partie fabuleuse ! C'est là que Werber a réussi un tour de force à mes yeux : réinventer le mythe de la Genèse sans que ça sente le réchauffé, et même sans qu'on s'y attende ! Si le roman avait commencé sur une mauvaise impression, il s'est au moins terminé en beauté !
En conclusion, je dirais que Le Papillon... est bien loin des Thanatonautes que j'avais adorés, mais il n'en reste pas moins un roman plaisant pour passer le temps. De la littérature de gare, quoi.
Quatrième de couverture :
Le plus beau des rêves : Bâtir ailleurs une nouvelle humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs. Le plus beau des projets : Construire un vaisseau spatial de 32 kilomètres de long propulsé la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles. La plus folle des ambitions : Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent à vivre ensemble en harmonie.
Et au final, la plus grande des surprises...(mouais)
Le bilan est sacrément mitigé.
Tout d'abord, c'est pas super bien écrit (pour ne pas dire assez mal), surtout dans la première partie. On dirait que l'auteur s'est emmerdé à commencer l'histoire, c'est pas super motivant... Ensuite, les personnages sont à peine mieux développés que les miens (c'est dire !), même s'ils sont plusieurs milliers et que l'obstacle temporel est assez conséquent. Pendant qu'on y est, il faut signaler aussi plusieurs longueurs dans les deux premières parties, dont certaines assez conséquentes... Quelques incohérences scientifiques se battent en duel, ce qui est plutôt dommage pour un ouvrage de science-fiction ! Et enfin, ce qui a totalement décrédibilisé les personnages, l'histoire et peut-être même l'auteur : des retournements de situation à deux balles. Du genre "Ah, tiens, on est à deux doigts de mourir mais j'avais oublié ce bouton là ! Quel dommage lol ! Bon ben on va pouvoir y aller !"
Mais fort heureusement, tout n'est pas noir dans ce roman ! Tout d'abord, l'histoire est quand même bien alléchante avec ses senteurs d'apologue ! La suite des évènements se fait sentir, bien qu'inévitable, mais elle débouche sur une troisième partie fabuleuse ! C'est là que Werber a réussi un tour de force à mes yeux : réinventer le mythe de la Genèse sans que ça sente le réchauffé, et même sans qu'on s'y attende ! Si le roman avait commencé sur une mauvaise impression, il s'est au moins terminé en beauté !
En conclusion, je dirais que Le Papillon... est bien loin des Thanatonautes que j'avais adorés, mais il n'en reste pas moins un roman plaisant pour passer le temps. De la littérature de gare, quoi.
Quatrième de couverture :
Le plus beau des rêves : Bâtir ailleurs une nouvelle humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs. Le plus beau des projets : Construire un vaisseau spatial de 32 kilomètres de long propulsé la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles. La plus folle des ambitions : Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent à vivre ensemble en harmonie.
Et au final, la plus grande des surprises...(mouais)
Je viens de finir Les Instrumentalités de la Nuit, premier tome du nouveau cycle de Glen Cook. Comme d'hab, ça commence par des lignes obscures dont on peut dire: Ainkwakesskisspass?
Nous sommes dans un moyen-âge fictif sur fond de sorcellerie. Tandis que les glaciers nordiques avancent désormais inlassablement, Else Tage, un sha-lug d'élite (sorte de vétéran oriental) doit, sur les ordres de son maître Gordimer le Lion, infiltrer Brothe (Rome) afin d'empêcher le patriarche (pape) actuel de lancer une énième croisade pour s'enrichir. Ajoutons à cela de nombreuses querelles religieuses, une inquisition affamée de pillage, la Fraternité de la Guerre, des magouilles, de la politique et pour terminer, des nordiques élus des dieux qui sont censés buter un certain Tueur de Dieux, qui ne serait autre notre espion.
On retrouve rapidement une tournure d'esprit cynique mais malgré l'intrigue, le livre reste long (600 pages) et un brin compliqué (du moins pour moi). Une dernière chose, certains noms sont pas vraiment bien choisis (Piper Hetch, Anna Mozilla) et des fois, c'est pire encore! (mention spéciale pour Pinkus Ghort...)
Nous sommes dans un moyen-âge fictif sur fond de sorcellerie. Tandis que les glaciers nordiques avancent désormais inlassablement, Else Tage, un sha-lug d'élite (sorte de vétéran oriental) doit, sur les ordres de son maître Gordimer le Lion, infiltrer Brothe (Rome) afin d'empêcher le patriarche (pape) actuel de lancer une énième croisade pour s'enrichir. Ajoutons à cela de nombreuses querelles religieuses, une inquisition affamée de pillage, la Fraternité de la Guerre, des magouilles, de la politique et pour terminer, des nordiques élus des dieux qui sont censés buter un certain Tueur de Dieux, qui ne serait autre notre espion.
On retrouve rapidement une tournure d'esprit cynique mais malgré l'intrigue, le livre reste long (600 pages) et un brin compliqué (du moins pour moi). Une dernière chose, certains noms sont pas vraiment bien choisis (Piper Hetch, Anna Mozilla) et des fois, c'est pire encore! (mention spéciale pour Pinkus Ghort...)
- GabrielleTrompeLaMort
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- Localisation : Au Pays Du Pastis !!!
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Le tome 2 de La trilogie des elfes, de Feitjaine. Une agréable plongée dans un grand classique de la fantasy, que je n'avais jamais lu.
Classique, donc, mais sympa.
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"Sous ce masque, c'est une idée."
Blog d'édition d'Entrechats
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- Lyssandre
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GabrielleTrompeLaMort a écrit :Le tome 2 de La trilogie des elfes, de Feitjaine. Une agréable plongée dans un grand classique de la fantasy, que je n'avais jamais lu.
Classique, donc, mais sympa.
Je n'ai pas du tout aimé cette série... Il faudrait que je me souvienne pourquoi, mais je me dépêche d'oublier ce que je n'ai pas aimé, alors...
"La chance s'engouffra concrètement dans sa vie et l'enveloppa d'un halo d'optimisme abyssal." JP Bâchet
Ah ! l'optimisme abyssal...
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- GabrielleTrompeLaMort
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Bon ben ma moitié m'a chopé mon "Contes Myalgiques" alors je lis autre chose en attendant.
Je suis parti sur "Hurlemort" de Brussolo. J'adore l'ambiance, cela va sans dire. Par contre je suis parti pour lire 450p en tous petits caractères. Quand on y va, on y va!
J'ai lu le "Crépuscule des elfes" l'an dernier. L'écriture est correcte, l'accroche euh... accrocheuse. mais le mélange joyeux entre mythe arthurien et fantasy "tolkiennienne" n'est pas des plus heureux à mes yeux.
Je suis parti sur "Hurlemort" de Brussolo. J'adore l'ambiance, cela va sans dire. Par contre je suis parti pour lire 450p en tous petits caractères. Quand on y va, on y va!
J'ai lu le "Crépuscule des elfes" l'an dernier. L'écriture est correcte, l'accroche euh... accrocheuse. mais le mélange joyeux entre mythe arthurien et fantasy "tolkiennienne" n'est pas des plus heureux à mes yeux.
- Oliv
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Puisque Gaby et Lyssandre parlent de Fetjaine...
J'ai entamé hier "Les Reines Pourpres", qui en l'occurrence n'est pas de la fantasy mais de l'historique, le propos étant notamment de relater la rivalité entre les reines mérovingiennes Frédégonde et Brunehilde. Même s'il s'agit clairement d'un roman écrit en priorité pour un public féminin - enfin, ce n'est pas non plus du Benzoni ou du Calmel - il y a suffisamment de haches et de gros barbus pour m'intéresser. Bon, comme je suis chiant - et surtout comme je touche un peu ma bille en Histoire - j'ai noté quelques petits trucs gênants, comme la mention de "bourgeois" ou de "féodalité", concepts qui n'apparaîtront qu'un demi-millénaire plus tard, de même pour la comparaison anachronique entre Huns et Mongols... Mais surtout, ma picarditude m'a fait bondir quand l'auteur a assimilé la rivière Isara à l'Aisne - alors qu'il s'agit évidemment de l'ancien nom de l'Oise - ou lorsqu'il a fait mourir le roi Clotaire près de Soissons et non à Compiègne...
Au final, ce n'est sans doute pas de la grande littérature, mais c'est agréable, ça se lit bien, et le sujet est suffisamment intéressant pour que je me sois précipité dès aujourd'hui vers le second tome de ce dyptique. Même si, évidemment, le suspense est limité puisque je sais déjà comment tout cela va finir - spoiler: mal, surtout pour cette pauvre Brunehilde.
Pour ce qui est de la Trilogie des Elfes, je l'avais entamée il y a de nombreuses années, et je crois que je n'ai terminé que le premier tome. Et ce n'est pas aujourd'hui que je m'y remettrai, même si dans mes vagues souvenirs ce n'était pas spécialement mauvais. En fait, je pense que l'intérêt de cette série est qu'elle ne s'adresse pas au public-type de fantasy - dont nous faisons ici tous partie, d'où notre peu d'enthousiasme pour cette trilogie - mais plutôt au "grand public" qui, grâce à l'argument "historico-légendaire", peut s'initier plus facilement à la fantasy qu'avec un Gemmell ou un Goodkind qui, eux, fleurent bon les parties de jeu de rôle entre ados satanistes...
[Vous remarquerez que sur ce dernier point, j'ai eu la prudence de ne pas parler de "public féminin", de "ménagère de moins de cinquante ans" et autres abominations sexistes du même genre. J'espère que mon effort sera remarqué et apprécié]
J'ai entamé hier "Les Reines Pourpres", qui en l'occurrence n'est pas de la fantasy mais de l'historique, le propos étant notamment de relater la rivalité entre les reines mérovingiennes Frédégonde et Brunehilde. Même s'il s'agit clairement d'un roman écrit en priorité pour un public féminin - enfin, ce n'est pas non plus du Benzoni ou du Calmel - il y a suffisamment de haches et de gros barbus pour m'intéresser. Bon, comme je suis chiant - et surtout comme je touche un peu ma bille en Histoire - j'ai noté quelques petits trucs gênants, comme la mention de "bourgeois" ou de "féodalité", concepts qui n'apparaîtront qu'un demi-millénaire plus tard, de même pour la comparaison anachronique entre Huns et Mongols... Mais surtout, ma picarditude m'a fait bondir quand l'auteur a assimilé la rivière Isara à l'Aisne - alors qu'il s'agit évidemment de l'ancien nom de l'Oise - ou lorsqu'il a fait mourir le roi Clotaire près de Soissons et non à Compiègne...
Au final, ce n'est sans doute pas de la grande littérature, mais c'est agréable, ça se lit bien, et le sujet est suffisamment intéressant pour que je me sois précipité dès aujourd'hui vers le second tome de ce dyptique. Même si, évidemment, le suspense est limité puisque je sais déjà comment tout cela va finir - spoiler: mal, surtout pour cette pauvre Brunehilde.
Pour ce qui est de la Trilogie des Elfes, je l'avais entamée il y a de nombreuses années, et je crois que je n'ai terminé que le premier tome. Et ce n'est pas aujourd'hui que je m'y remettrai, même si dans mes vagues souvenirs ce n'était pas spécialement mauvais. En fait, je pense que l'intérêt de cette série est qu'elle ne s'adresse pas au public-type de fantasy - dont nous faisons ici tous partie, d'où notre peu d'enthousiasme pour cette trilogie - mais plutôt au "grand public" qui, grâce à l'argument "historico-légendaire", peut s'initier plus facilement à la fantasy qu'avec un Gemmell ou un Goodkind qui, eux, fleurent bon les parties de jeu de rôle entre ados satanistes...
[Vous remarquerez que sur ce dernier point, j'ai eu la prudence de ne pas parler de "public féminin", de "ménagère de moins de cinquante ans" et autres abominations sexistes du même genre. J'espère que mon effort sera remarqué et apprécié]
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
Re: lecture du moment.
Je lis à mon rythme d'escargot Démons et Merveilles de Lovecraft (qui pourrait bien s'intituler "Explication de la réponse 42 par Lovecraft" ).
Re: lecture du moment.
J'ai profité du beau temps pour lire, en plus de ça, mon ordi est tombé en panne, 3 semaines sans connexion... Lecture de vacances :
Un monde sans fin, Ken Follett.
La suite des piliers de la Terre. Dans le même genre que le premier tome, j'ai bien aimé.
Le Horde du Contrevent, Alain Damasio.
Très bon !
Légende, David Gemmel.
Pour testé la collection Milady ^^
Bref, sans plus...
Les 3 derniers tomes du cycle des Enfants de Ji, Pierre Grimbert.
ça ressemble trop au premier cycle.
Est-ce que le 3ème cycle est lui aussi dans la même genre ?
Les derniers Hommes, Pierre Bordage.
Bien aimé.
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami.
Pas mal lui aussi.
Jonathan Strange et Mr Norell de S.Clarke, toujours en cours, mais sur le point d'être achevé.
Palpitant.
Prochaine lecture :
Perdido Street Station, China Miéville.
Un monde sans fin, Ken Follett.
La suite des piliers de la Terre. Dans le même genre que le premier tome, j'ai bien aimé.
Le Horde du Contrevent, Alain Damasio.
Très bon !
Légende, David Gemmel.
Pour testé la collection Milady ^^
Bref, sans plus...
Les 3 derniers tomes du cycle des Enfants de Ji, Pierre Grimbert.
ça ressemble trop au premier cycle.
Est-ce que le 3ème cycle est lui aussi dans la même genre ?
Les derniers Hommes, Pierre Bordage.
Bien aimé.
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami.
Pas mal lui aussi.
Jonathan Strange et Mr Norell de S.Clarke, toujours en cours, mais sur le point d'être achevé.
Palpitant.
Prochaine lecture :
Perdido Street Station, China Miéville.
- Harfang
- Chouette !
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- Inscription : 26 Mai 2005, 13:52
- Localisation : Dans un mauvais rêve...
Re: lecture du moment.
Le Soleil de Breda, D'Arthuro perez-reverte avec les suites des aventures du capitaine Altariste.
Un vrai plaisir après m'être ennuyé ferme sur " Le dernier rayon de soleil" de Guy Gavriel Kay. je crains que ce dernier ne réatteigne jamais les hauteurs qui avaient été les siennes avec Tigane, les lions d'Al-rassan et La chanson d'Arbonne.
Un vrai plaisir après m'être ennuyé ferme sur " Le dernier rayon de soleil" de Guy Gavriel Kay. je crains que ce dernier ne réatteigne jamais les hauteurs qui avaient été les siennes avec Tigane, les lions d'Al-rassan et La chanson d'Arbonne.
- GabrielleTrompeLaMort
- Guerrière du Sud
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- Inscription : 25 Jan 2005, 16:56
- Localisation : Au Pays Du Pastis !!!
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Re: lecture du moment.
Harfang a écrit :Le Soleil de Breda, D'Arthuro perez-reverte avec les suites des aventures du capitaine Altariste.
Un vrai plaisir après m'être ennuyé ferme sur " Le dernier rayon de soleil" de Guy Gavriel Kay. je crains que ce dernier ne réatteigne jamais les hauteurs qui avaient été les siennes avec Tigane, les lions d'Al-rassan et La chanson d'Arbonne.
Rah, c'est le prochain que je doive lire des Alatristes, je crois, et tu me donnes envie de m'y remettre. Mais j'avais trouvé que l'auteur se répétait d'un bouquin à l'autre.
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