Vive la fantasy

[GabrielleTrompeLaMort]

La faasy, c'est le chemin de l'évasion. Vous lisez une page... deux pages et hop, ça y est vous y êtes, dans ce monde n'appartenant qu'à vous !

La fantasy, c'est le miroir du monde. Un monde corrigé, utopique et pourtant rempli de défauts et de problèmes (guerres généralement) alors pourquoi l'aime t-on autant ? Parce qu'entre la fantasy et la réalité, il n'y a qu'un pas. la seule chose qui nous sépare du monde de la fantasy, c'est la réalité.
Alors que dans d'autres styles, la réalité, elle est toujours présente...

Vive la fantasy ! :-D

[Syven]

J'aime la fantasy pour sa magie. Presque tout est possible.

[Wyenn]

En plus, du côté auteur, il est facile de rendre une situation plus claire par n'importe quel rebondissement Par exemple, on retrouve dans l'histoire un ancien prisonnier, et en tant qu'auteur on ne sait pas comment il s'est libéré, on peut inventer quasiment n'importe quoi ça passera, mais dans une situation réelle tout doit être très logique... je suis assez claire ?

[xbq]

Perso, j'aime la fantasy parce que c'est un autre monde. Comme j'apprécie pas particulièrement celui-là, ça me permet de m'évader (c'est pour ça que je rafle à peu près n'importe quoi, ça va jusqu'aux livres dont vous êtes le héros )

[Xss]

Bah...C'est étrange car moi je n'accroche pas à la fantasy en livre et j'aimerais bien dire pourquoi, si ça ne dérange personne (vu que vous êtes tous en train d'en faire l'apologie plus ou moins, lol!).
Disons que ce qui est génial avec l'héroic fantasy c'est le fait de s'évader, de découvrir un autre monde, bref de rêver, etc, etc : je crois que tout le monde l'a déjà dit. Et dans mon cas, si je veux rêver et bien je veux rêver réellement : je suis quelqu'un de "visuel". C'est à dire que quand j'ouvre un bouquin d'héroic fantasy, à chaque fois je me dis "rohlàlà, qu'est ce que ça aurait été bien en film, ou en jeux vidéo...". Je me trompe sans doute (car je n'ai pas lut énormément d'héroic fantasy", mais je perçoit le genre comme étant très visuel, et pour moi un bouquin ne doit pas être que visuel (à savoir descriptions de lieux, raves, personnages, décors, grandes batailles, etc...), mais véhiculer des émotions...C'est pour cela que je suis plus branché fantastique, dans notre monde à nous.
Car une autre chose que je n'aime pas avec l'héroic fantasy, c'est presque toujours l'éternel "quête dans un monde médiéval". OK, dans un film ça ne me dérangerais pas du tout, ou dans un jeux-vidéo (appellez ça "l'effet pop-corn movie avec poussées d'adrénalines", si vous le voulez). D'ailleurs, mon deuxième bouquin (dont j'ignore si j'arriverais à le terminer un jours) c'est plus ou moins de l'héroic fantasy mais "à ma manière", le type de livre que j'aimerais lire...Et, vous allez sans doute trouver ça idiot, mais j'aimerais bien écrire des histoires "simples et banales" dans un univers d'héroic fantasy, afin de s'éloigner de notre vie et univers monotone mais...Sans trop s'éloigner non plus. Pourquoi pas une comédie romantique, ou un truc comme ça, dans un monde d'héroic fantasy? Perso j'ai déjà quelques idées en tête, se déroulant dans le monde que j'ai crée. Un monde qui est moderne, comme le notre, histoire de voir des scènes de la vie quotidienne dans un lieu qui est par moments totalement magique, et sans avoir recours obligatoirement à des humains (j'aime les furries et les êtres anthropomorphiques, et bien entendu, ils s'encadrent parfaitement à un univers d'héroic fantasy). Et justement, concernant mon deuxième roman...Je ne sais pas si certains d'entres vous aiment lire S.King, mais il y a quelque chose que j'aime bien chez lui : des fois, l'action met beaucoup de temps à s'installer. Si vous lisez le fléau, par exemple, il va passer les deux premiers tiers du premier bouquin (c'est à dire une bonne centaine de pages) à présenter tous les personnages dans leur "petite vie monotone", comme s'il s'agissait d'une histoire comique, dramatique, mais banale, avant de balancer le "grand chamboulement". Et s'il y a bien un truc que je n'aime pas avec les histoires d'héroic fantasy, c'est le coup de l'histoire qui commence dans le feu de l'action : on commence avec une bataille, puis sur un enfant qui survit et qu'on receuille, puis pouf! On fait un petit bond dans le futur pour le retrouver à l'âge de 20 ans, quand c'est un solide gaillard, pour apprendre qu'il est l'Elu, et il part à l'aventure (scénar ultra classique, lol!)...Perso je n'arriverais pas à m'intérésser à ce perso, surtout dans un bouquin (dans un film...No problemo : il y aura de l'action, de beaux décorts, lol...L'effet pop-corn movie, vous voyez ^^). Alors même si mon histoire d'héroic fantasy suit plus ou moins le même "schéma" (je ne suis pas très doué pour faire des trus "ultra originaux révolutionaires"), je le fais autrement : pendant plus de 100 pages je présente le perso principal, sa petite vie, son travail, ses amis, sa future femme, les bons moments, les mauvais : bref, un truc qui n'aurait presque rien à voir avec de l'héroic fantasy, si ce n'étaient l'existence de quelques trucs. Je sens que ça rajoute du piment quand "les choses sérieuses" commencent, et je mélange les choses pures et dures de l'héroic fantasy avec nos petites choses banales de notre vie...Et...Je ne sais pas, je préfère les choses comme ça en livre, j'ignore pourquoi. Sans doute parce que ça me donne l'illusion d'être plus "proche" de ce monde d'héroic fantasy, car s'il ressemble un peut plus au notre ça me fait plus rêver, je me dis que peut-être un jours ça sera possible! (lol, je fais vraiment "grand enfant naïf" en disant ça! )
Enfin voilà, post à part...J'espère que ça ne fera pas HS vu que je ne suis pas là en disant "et bien moi j'aime bien l'héroic fantasy, parce que...", mais au cas où ça aurait put intérésser quelqu'un...J'espère que je n'ai pas été très long non plus, lol!

[Nastassia]

Bah moi je l'ai lu jusqu'au bout ton post...
Je réalise que je n'ai pas encore mis mon grain de sel dans ce sujet...attendez je vais me rattraper...
En fait je me suis mise à la fantasy depuis...peu de temps.
Donc je ne peux pas dire de grandes phrases...
En fait j'aime bien parce que c'est le prolongement des contes et de la mythologie...ça me rappelle mon enfance *Nas essuie la larme qui coule sur ses joues à ce souvenir*.
Au début je trouvais que toutes les histoires se ressemblaient: genre le Seigneur des anneaux (avec des variantes je vous l'accorde): toujours le bien contre le mal: un méchant tout pas beau qui essaie de pieger le héros et qui est assez gentil pour pas le faire tout de suite..
Dites moi pourquoi pour une fois le héros (où l'héroine) ne serait pas totalement repoussant et le méchant à tomber, hein pourquoi?????
Bon j'arrête mes délires...

[luciole]

Hello Xss!!

J'ai lu avec attention ton petit mot. Je partage ton avis sur certains points. Je dois avoir dans ma bibliothèque, pas mal de livres de S.King, Tolkien (bien sûr, mais vieille édition vu mon âge), et 5 livres de Tanith Lee. C'est tout. Je n'ai pratiquement jamais lu de fantasy en roman, mais en bandes dessinées si. Ce que je n'ai jamais aimé dans la fantasy ce n'est pas le côté "Elu" du personnage principal (après tout, n'avons nous pas chacun d'entre nous un destin à suivre), c'est plutôt le côté "les gentils gagnent" qui m'agace! J'aime les "méchants" froids, méthodiques, et compétents, et les "gentils" hargneux et revanchards mais pas forcément gagnants!
Quand à l'action, glups, je frémis devant un livre qui ne me fait pas rentrer dans l'action dès les premières pages. S. King évite l'action mais parvient à installer un malaise dès les premières pages, ce qui, selon moi, revient au même dans ce genre-là...

[xbq]

Faut aussi voir comment vous différenciez votre fantasy.
Perso j'aime bien cette vision là :
http://www.pochesf.com/index.php?page=fantasy

Le scénario que tu emploies, Xss, se renvoie plutôt à de la "high fantasy", tout comme les clichés genre "Le héros gentil contre les méchants méchants, les gentils sont moins nombreux mais ils gagnent à la fin". Bien sûr, on peut se dire qu'on en a lu un, on les a quasiment tous lu. Mais j'aime bien écrire là-dedans, parce que c'est plus facile, et parce que j'arrive encore à m'émerveiller.
Maintenant, suivant que tu lises du Lovecraft (classé là Dark Fantasy) ou du Tolkien, je pense pas que la vision de la fantasy soit la même (j'avoue, j'ai jamais lu Lovecraft, donc je parle dans le vide ).
Quand tu dis Fantastique, ça correspond à ce qu'ils appellent "Urban Fantasy" ? Si oui, c'est clair que c'est encore une approche différente.

En gros, ce que j'essaie de dire (Oui, j'ai du mal, je sais, mais il a dit qu'il aimait les longues intros ), c'est que tu devrais cerner mieux la Fantasy, parce que c'est un groupement riche qui ne se référe pas qu'aux SdA-like (même si c'est à eux qu'on pense en premier, ça je dirai pas le contraire )

En principe, les gens qui aiment moins la façon d'écrire de Tolkien sont ceux qui préfèrent les entrées en matière directe, c'est marrant que tu sois dans aucun des groupes Xss^^

[Wyenn]

Je crois que pour faire un bon roman fantasy, il est inutile d'essayer de faire dans le genre : un héros tout "beurk", peureux, sans histoire, franchement pas passionant à lire... Il faut trouver le juste milieu, entre un héros utopique et un anti-héros.
Enfin, chacun ses goûts !

[Redyan]

Moi je pense qu'un bon auteur d'heroic fantasy, c'est celui qui parviens à nous faire vibrer avec l'histoire en mettant en scène des gens "normaux", des héros colérique, des héros peureux, mais mis au pieds du mur...

David Gemmell est très fort pour ça : dans la plupart de ces bouquins (enfin, ceux que j'ai lu), ces héros ne le sont pas parce qu'ils sont élus, mais parce qu'ils n'ont pas le choix : ils sont morts de trouille, mais ils se trouvent là où il ne faut pas qd il ne faut pas. (La bataille de Bal'Azard par ex)(désolée pour lorthographe g oublié) Dans la quête des héros perdus, il y a parmis eux un géant presque chauve, hideux et alcolique...
Dans L'épée de l'orage, le héros peut aussi péter les plombs et tuer des innocents...ou les laisser crever sans rien faire...

J'en passe et des meilleure : la gentille prostituée, le méchant qui sauve des vies, qui a une femme et des gosses qu'il aime...

Bref, pour moi, le bon auteur de fantasy c'est celui qui ne fait pas du tout blanc tou noir, mais qui décline toutes les nuances de gris.
Autant des clichés comme cités précédememnt, yen a plein et c'est ceux là qu'on a tous lus en en lisant un, autant des bouquins de maîtres à la Gemmell, yen a pas des tonnes...

[Xss]

Oui, mais Tolkien...C'est encore un truc médiéval, et puis les persos sont trop "humain" d'un point de vu physique (le perso principal de mon deuxième roman est plutôt du genre "dragon", lol!), oh et puis le style d'écriture, avec la traduction française ...

David Gemmell est très fort pour ça : dans la plupart de ces bouquins (enfin, ceux que j'ai lu), ces héros ne le sont pas parce qu'ils sont élus, mais parce qu'ils n'ont pas le choix : ils sont morts de trouille, mais ils se trouvent là où il ne faut pas qd il ne faut pas.

Ah j'aime bien ça! X3
Au passage, chose étrange, quand je lis un livre j'aime bien m'attacher un tant soit peut au héro...Je ne veux pas qu'il soit blanc parfait, mais s'il vire trop au noir, je ne vais pas m'atacher à lui, et c'est dur de trouver un juste milieu X3.

[dude]

Je trouve qu'écrire quelque chose de vraiment original dans un univers d'heroic fantasy est assez difficile tant ce genre d'histoire recèle de clichés.
Moi je n'aime pas les héros parfaits, qui ne doutent jamais, et qui sont sans failles. Ils sont si forts, si invulnérables, qu'à la fin, ils en perdent leur caractère héroïque car finalement, le lecteur se rend compte que rien ne peut leur arriver.
Ce que j'aime, ce sont les héros tourmentés, qui ont leur lot de défauts et qui parfois, ne savent pas comment règler un dilemme. J'ai d'ailleurs tendance à faire de mes personnages principaux des humains, jamais des races fantasy. Peut-être pour me sentir plus proche d'eux?
En tout cas, il faut essayer de jouer avec les codes du genre (par exemple avec la magie parfois trop présente et bouche-trou scénaristique), innover avec les races (essayer autres choses que les sempiternels elfes, nains et orques...).

Bref, paradoxalement, la HF qui devrait être un monde où tout est possible, sans aucune contraintes à l'imaginaire, devient au contraire un genre codifié, banalisé, enfermé dans un carcan.
J'aime que l'auteur me surprenne, comme RR Martin dans "le Trône de Fer" qui n'hésite pas à tuer ses personnages, et qui le fait sans complaisance ni effets de manche. Pas de mort héroîque ou de sacrifice/rédemption:seulement une mort brutale, cruelle, sans fard...

Mais bon, pour les écrivains amateurs, il faut bien se faire la main et quoi de plus naturel dans un premier temps que d'imiter son auteur favori ou de s'inspirer de l'univers d'un jeu... Le temps est souvent nécessaire pour qu'on puisse se forger un univers plus personnel! :)

dude

[Wyenn]

J'aime que l'auteur me surprenne, comme RR Martin dans "le Trône de Fer" qui n'hésite pas à tuer ses personnages, et qui le fait sans complaisance ni effets de manche. Pas de mort héroîque ou de sacrifice/rédemption:seulement une mort brutale, cruelle, sans fard...
dude

"Elle descendait les marches du temple à la hâte, jusqu'au moment ou sa jambe de heurta à un chewing-um d'un autre temps. La chute fut longue. Ses trois compagnons se précipitèrent vers le corps. la malheureuse guerrière gisait sans vie, assassinée par un chewing-um qui avait fait son temps."
C'était juste pour rire un peu

[dude]

ça doit être un bien gros chewing gum pour heurter sa jambe!
Mais j'imagine bien la scène en tout cas

dude

[Xss]

"De plus la pauvre malheurese avait entraîné dans sa mort le pauvre chat du Seigneur Tharok en s'écrasant sur le pauvre bestiaux. Tharok, fou de rage et le coeur brisé en mille morceaux, décida de partir en croisade et de tuer tous les chats du royaume afin de vanger la mort de son minou chéri".
OK, ça part en sucette là...

[Wyenn]

Tharok, fou de rage et le coeur brisé en mille morceaux, décida de partir en croisade

En croisade ? pour délivrer le tombeau du chat ? ( )

[Xss]

Mais non, pour venger la mort de son chat, pourquoi est ce que tu me dis ça?
Houlàlà, peut-être que j'utilise l'expression "partir en croisade" à tord et à travers depuis des années...

[Wyenn]

A la base, les croisades avaient pour but de "délivrer le tombeau du Christ", autrement dit reprendre Jérusalem des mains de l'"envahisseur". Encore un prétexte ! Donc une croisade à un but de conquête, voire de reconversions d'autres peuples...
...c'était un petit cours d'histoire

[lapin blanc]

A la base, les croisades avaient pour but de "délivrer le tombeau du Christ", autrement dit reprendre Jérusalem des mains de l'"envahisseur". Encore un prétexte ! Donc une croisade à un but de conquête, voire de reconversions d'autres peuples...
...c'était un petit cours d'histoire

Je propose de partir en croisade contre Wanadoo pour délivrer le tombeau de la connection internet dans lequel ils ont enfermés Xss.

Euh c'est qui mon fournisseur déjà... Wanadoo ! ah ! sic... :?

[Ertaï]

A la base, les croisades avaient pour but de "délivrer le tombeau du Christ", autrement dit reprendre Jérusalem des mains de l'"envahisseur". Encore un prétexte ! Donc une croisade à un but de conquête, voire de reconversions d'autres peuples...
...c'était un petit cours d'histoire

Si tu parles de la première croisade, j'ai trouvé un tas d'informations contradictoires. Premièrement, Urbain II n'aurait pas mentionné le tombeau du Christ dans son prêche de Clermont, mais il aurait plutôt exhorté les chevaliers occidentaux à aller aider les chrétiens d'Orient, persécutés. Deuxièmement, la première croisade aurait surtout eu des motifs matérialiste. Le but réel aurait alors été d'occuper les jeunes hommes d'armes occidentaux oisifs et de leur faire miroiter les richesses de l'Orient pour éviter le brigandage pratiqué par les soldats inoccupés.

Je n'ai en outre jamais vu mentionné nulle part cette volonté de reconversions. Au contraire, même, dans certaines transcriptions, c'est un moindre mal de lever l'épée sur les Sarrasins, et ça peut même être une bonne chose.

Donc l'histoire du "prétexte" ne tient pas vraiment, parce que Urbain II fait directement référence à la libération de Jérusalem.

...c'était un petit contre-cours d'histoire