Forum Mille Saisons

Le film, je l'ai vu trois fois. Je crois qu'il n'y a pas besoin que j'en dise plus ^^

Il y a une époque de ma vie (heureusement révolut à présent ) où je regardais le film tout les week-end, parfois même les trois en un week-end je pense qu'au total j'en suis arrivé à une vingtaine de fois pour chaque film (a peut-près le même nombre que j'ai lu Eragon)

Galliana a écrit :J'ai rencontré le même souci avec Balzac, qui nous décrivait la taille du bouton de manchette du Seigneur Machin, demi-frère de Bidule et arrière-petit-fils de Truc dont il avait hérité la magnifique veste qu'il portait.... et va-t-en pour une page consacrée uniquement à la veste en question.

Comme déjà évoqué plus haut, Balzac faisait partie de cette catégorie d'écrivains nécessiteux du dix-neuvième siècle qui feuilletonnaient comme des malades. Avec le temps, c'est devenu une caractéristique de l'écriture de cette époque et ça a gagné un potentiel de sympathie, catégorie "nostalgie". Ce qui n'empêche pas certains de ses contemporains, comme Zola qui n'avait pas autant besoin d'argent, d'avoir un style plus concis.

Ben après, pour ce que j'ai compris, le Seigneur des Anneaux a été publié post-mortem à partir de notes de brouillons et de bribes de textes rédigés par Tolkien. Cela explique le trop-plein de descriptions mais n'empêche pas le côté rasoir de la chose de mon point de vue ><.

Ah non ! Le Seigneur des Anneaux a été publié du vivant de Tolkien (mort en 1973), entre 1954 et 1955 d'après l'encyclopédie. Tu confonds avec le "Silmarillon" (1977) et "les contes et légendes inachevés" (1980) pour les plus célèbres textes de Tolkien publiés à titre posthume. Le Seigneur des Anneaux est un texte achevé qui reflète bien son style hyper académique (Tolkien était un professeur d'université de littérature anglaise et de vieil anglais).

Autant pour moi

J'avais dû lire ça sur un forum en fait, n'étant pas une férue de Tolkien

Moi non plus, mais Wikipedia est ton ami (à utiliser avec modération, mais sur ce genre de question, je lui fais confiance)

Lorsque je lis vos réponses, je constate deux choses :

1) La plupart des livres détestés sont les préférés des autres

2) Ce sont tous des livres célèbres, dont certains ont traversé les siècles.

Quelle conclusion en tirer, d'après vous?^^

Qu'on est peu adeptes de la ferveur de masse et de la bicéphalie moutonnière ? (désolée, je relis Investigation avec un Triton ^^)
Qu'on a des goûts différents des autres ?
Que ce ne sont pas forcément les meilleurs livres qui sont les plus connus ?

Valk a écrit :Lorsque je lis vos réponses, je constate deux choses :

1) La plupart des livres détestés sont les préférés des autres

2) Ce sont tous des livres célèbres, dont certains ont traversé les siècles.

Quelle conclusion en tirer, d'après vous?^^

Heu... que ces satanés écrivains ont une veine de pendu que tant de lecteurs fassent preuve d'un gout littéraire aussi ridicule ?

Ou alors... heu... que tous les gouts ne sont pas dans la nature puisque, manifestement, le bon ne s'y trouve pas ?

J'en conclue que même s'ils ne plaisent pas à tout le monde, si ces livres ont été publiés et on connu un réel succès, c'est qu'ils véhiculaient la pensée, l'état d'esprit de leur époque pour que leurs lecteurs se soient reconnus en eux.
Et se dire que son livre est devenu le porte parole d'une génération, voir d'un siècle, ça doit être quelque chose.

Valk a écrit :J'en conclue que même s'ils ne plaisent pas à tout le monde, si ces livres ont été publiés et on connu un réel succès, c'est qu'ils véhiculaient la pensée, l'état d'esprit de leur époque pour que leurs lecteurs se soient reconnus en eux.

De leur époque, ou du moins d'une certaine époque. Si l'on revient au SDA, le succès n'a pas été au rendez-vous dès sa sortie. Il a fallu attendre plusieurs dizaines d'années pour que la fantasy se développe et qu'il soit reconnu à sa juste valeur (quoi qu'on en dise, il reste une œuvre incontournable).

Quant au succès littéraire, je ne suis pas sûr que ce soit uniquement dû à une pensée que véhiculerait le roman ou à un état d'esprit d'une époque (à moins que l'on considère le mercantilisme comme l'état d'esprit de notre époque, ce qui n'est pas entièrement faux). La corrélation "succès commerciale = chef d’œuvre" est loin d'être exacte et cela ne date pas d'aujourd'hui.

Je voulais préciser un peu plus, mais Jeff l'a fait pour moi^^.

En fait, il y a deux sortes de "pire livre" :
-Celui qui nous révulse (réaction subjective : au bout d'une page, on le ferme)

-Celui qu'on considère comme ne correspondant pas à nos critères (comme Jeff l'a précisé, les genres littéraires qui ne sont pas considérés comme tels par "les puristes").

Mais au bout du compte, c'est amusant de constater que pour un livre, être considéré comme "le pire" n'est pas forcément la pire des choses qui puisse lui arriver ; le pire, comme dans beaucoup de domaine, c'est l'indifférence.

Valk a écrit :le pire, comme dans beaucoup de domaine, c'est l'indifférence.

C'est une définition intéressante.

Le pire, pour moi, c'est celui qui nous ennui tellement ou qui est tellement difficil que l'on doit ce forcer, or la lecture est avent tout un plaisir

Je suis bien d'accord avec toi. Quand un texte nous ennuie et qu'il est si difficile à lire qu'il faut se forcer, ce n'est pas agréable. La lecture est avant tout un plaisir (en théorie).

Ca me fait ch*** de le dire, mais "La Ligné" de Guillermo del Toro et Chuch Hogan est définitivement l'un des plus mauvais livres que j'ai lu de toute ma vie. Aller, courage, plus qu'une cinquantaine de pages...

T'es pas obligé de terminer. Si ?

Le pire livre que j'ai lu est La Route, de Cormac Mc Carthy. Je n'ai même pas réussi à le finir, tout comme l'autre livre de cet auteur que j'ai eu à lire.

Jeff a écrit :Quant au succès littéraire, je ne suis pas sûr que ce soit uniquement dû à une pensée que véhiculerait le roman ou à un état d'esprit d'une époque (à moins que l'on considère le mercantilisme comme l'état d'esprit de notre époque, ce qui n'est pas entièrement faux).

J'arrive avec mes gros sabots, mais je ne suis pas tout à fait d'accord là dessus; quand tu regardes la multitude d'autobiographie/témoignages qui sortent et qui remportent un certain succès alors qu'on est dans un état d'esprit où l'on veut tout savoir sur la vie des autres, je me dis que l'état d'esprit d'une époque joue quand même dans le succès littéraire.
Bon, après ce n'est que mon avis, et il vaut ce qu'il vaut.

Bon, c'est bon je suis convaincu, babala est bel et bien une intelligence artificielle