Il s'agit d'une histoire sur les pouvoirs des medias. Le roman parle de corruption à tous les niveaux et il est clairement politique. Immédiatement on peut faire le rapprochement avec deux autre œuvres politiques - 1984 de George Orwell et Le meilleur des mondes de Aldous Huxley. Jack Barron et l'Eternite est un roman ambitieux et excellent, autant pour son style assez innovateur à son époque que pour l'intrigue impeccablement menée. Pourtant, à mon humble avis, il n'est pas du même niveau que les deux classiques dont j'ai parlé plus haut. Deux raisons à cela : la fin "heureuse" qui ne convient pas au ton de l'histoire et le méchant, trop méchant, beaucoup trop méchant jusqu'a en être totalement caricatural. Attentions, ces imperfections ne sautent pas forcement aux yeux (je rappelle que le roman est vraiment très bien écrit) mais on les sent lorsqu’on fait la comparaison avec les meilleurs.
Et une petite note personnelle pour finir, Jack Barron et l’Eternité est un roman agressif pompé à la testostérone. Je pense que j’aurait absolument adoré il y a six ou sept ans lorsque je ressemblais à s'y meprendre à ce qu'Oliv reve de devenir.
