Pareil qu'Harfang: pas de magie dans mes romans. Ou alors le strict minimum, histoire de recevoir l'appellation "fantasy", mais dans ce cas je ne développe aucun système: la magie est là, la sorcière dit "abracadabra" et le golem s'anime, point barre.
Et en tant que lecteur, je dois dire que la magie m'emm.... prodigieusement. Dès qu'elle est de la partie, je n'arrive jamais à accrocher, je ne sais pas pourquoi, je ne comprends jamais rien, comme si l'auteur se mettait à exposer des équations mathématiques. En fait la magie me dépasse.
Snif... Je ne serai jamais Garcimore...
Conception de la magie
- lord panda
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- GabrielleTrompeLaMort
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je suis de l'avis d'Oliv mais moins partiale : la magie, oui mais uniquement si l'auteur n'étale pas sa science sur la chose.
Une magie, présente, mais pas actrice. Les héros s'en sortent toujours grâce à un toue de magie, une jolie pirouette magique et hop, ils sont vainqueurs !
Une magie, présente, mais pas actrice. Les héros s'en sortent toujours grâce à un toue de magie, une jolie pirouette magique et hop, ils sont vainqueurs !

"Sous ce masque, c'est une idée."
Blog d'édition d'Entrechats
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La magie... j'y comprends pas grand chose...
Je suis plus partisante d'une magie esquissée, que l'on devine à travers différentes allusions plutôt que de la mettre sous les feux des projecteurs.
Personnellement, je n'ai pas réussi à m'inciser suffisamment d'elle pour ne pas la mettre en lumière dans mon roman mais j'essaye de l'estomper pour quelle soit la plus discrète possible...
A l'idéal, j'aimerai lire une histoire faisant appel à la magie sans qu'elle me saute à la gorge tout du long... Après pour la conception, c'est trop nébuleux pour moi...
Je suis plus partisante d'une magie esquissée, que l'on devine à travers différentes allusions plutôt que de la mettre sous les feux des projecteurs.
Personnellement, je n'ai pas réussi à m'inciser suffisamment d'elle pour ne pas la mettre en lumière dans mon roman mais j'essaye de l'estomper pour quelle soit la plus discrète possible...
A l'idéal, j'aimerai lire une histoire faisant appel à la magie sans qu'elle me saute à la gorge tout du long... Après pour la conception, c'est trop nébuleux pour moi...
- Oph
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À t'inciser ? Tu es adepte de la magie du sang ?
Moi aussi, je mets peu de magie dans mes écrits. Trop de magie, c'est trop de puissance dans les mains de ceux qui l'utilisent, et trop de tentation de deus ex machinisme à la "ta gueule c'est magique".
Quant à la partie conceptuelle, je n'aime pas m'étendre dessus en général, mais j'ai dans l'ensemble une vision assez scientifique de la chose.

Moi aussi, je mets peu de magie dans mes écrits. Trop de magie, c'est trop de puissance dans les mains de ceux qui l'utilisent, et trop de tentation de deus ex machinisme à la "ta gueule c'est magique".
Quant à la partie conceptuelle, je n'aime pas m'étendre dessus en général, mais j'ai dans l'ensemble une vision assez scientifique de la chose.
- lapin blanc
- As de la masse
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- Localisation : Nord
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La magie reste tout de même l'un des ingrédients de la fantasy. Que l'on veuille s'en passer, soit. Cela peut être une approche interessante. Mais la rejeter ou la réduire à sa plus simple expression parce qu'elle représente la facilité dans une intrigue ou, à l'inverse, génère des paragraphes explicatifs indigestes, est, je pense, se fermer des tas de possibilités.
On parle bien ici de la magie dans nos écrits, je prends donc en exemple mes productions.
Pourquoi ne devrait-elle pas être un élément de son intrigue ?
Au contraire elle peut en être le moteur. Dans mon roman, elle en est le déclencheur et la cause des évènements qui va frapper mon personnage principale. Pourtant ces mêmes évènements ne sont pas magique ! Elle est là plus en trame de fond, mais elle est la cause à effet de mon intrigue.
La magie est un élèment de facilité ?
Seulement si on cède à la tentation de la magie omnipotente. Elle peut être beaucoup plus subtile et enrichissante pour les scènes d'actions.
Par exemple imaginer son personnage principal enfermé dans un château et un magicien qui vient le libérer. Avec la solution de facilité, on peut aisément imaginer le sorcier se rendant à la prison, endormant d'un claquement de doigts les gardes et téléportant le prisonnier et lui même à mille lieux de là en une fraction de seconde sans plus d'explication. Maintenant si on veut rendre la magie plus subtile, le même sorcier peut user de subterfuge se basant sur le charme, le discretion et la dissimulation pour faire évader le personnage du château, et dans ce cas, cela peut donner un chapitre centré sur l'évasion plus intéressant et épique, surtout si cela ne se passe pas sans mal...
Plutôt que de s'interesser à la magie, pourquoi ne pas se focaliser sur ceux qui l'utilisent ?
Après tout , les sorciers sont des êtres pensants avec des besoins, des envies, des buts, des sentiments. Ce ne sont pas que des vieux sages hermites, un peu fou, qui aide le héros ou des "evil overlord" ne voulant que la destruction du monde.
Pour ma part, j'ai revu ces deux archétypes et je l'ai ai rendu beaucoup plus humain dans leur attitude. Je pense avoir su créer des personnages secondaires plus charismatique, plus intriguant et enrichissant pour mon histoire.
D'autres pistes peuvent être explorées, comme par exemple voir la magie comme une tare, mais je ne vais pas écrire un pavé ici. Je vais donc m'arrêter là en espérant vous avoir ouvert de nouveaux horizons.
On parle bien ici de la magie dans nos écrits, je prends donc en exemple mes productions.
Pourquoi ne devrait-elle pas être un élément de son intrigue ?
Au contraire elle peut en être le moteur. Dans mon roman, elle en est le déclencheur et la cause des évènements qui va frapper mon personnage principale. Pourtant ces mêmes évènements ne sont pas magique ! Elle est là plus en trame de fond, mais elle est la cause à effet de mon intrigue.
La magie est un élèment de facilité ?
Seulement si on cède à la tentation de la magie omnipotente. Elle peut être beaucoup plus subtile et enrichissante pour les scènes d'actions.
Par exemple imaginer son personnage principal enfermé dans un château et un magicien qui vient le libérer. Avec la solution de facilité, on peut aisément imaginer le sorcier se rendant à la prison, endormant d'un claquement de doigts les gardes et téléportant le prisonnier et lui même à mille lieux de là en une fraction de seconde sans plus d'explication. Maintenant si on veut rendre la magie plus subtile, le même sorcier peut user de subterfuge se basant sur le charme, le discretion et la dissimulation pour faire évader le personnage du château, et dans ce cas, cela peut donner un chapitre centré sur l'évasion plus intéressant et épique, surtout si cela ne se passe pas sans mal...
Plutôt que de s'interesser à la magie, pourquoi ne pas se focaliser sur ceux qui l'utilisent ?
Après tout , les sorciers sont des êtres pensants avec des besoins, des envies, des buts, des sentiments. Ce ne sont pas que des vieux sages hermites, un peu fou, qui aide le héros ou des "evil overlord" ne voulant que la destruction du monde.
Pour ma part, j'ai revu ces deux archétypes et je l'ai ai rendu beaucoup plus humain dans leur attitude. Je pense avoir su créer des personnages secondaires plus charismatique, plus intriguant et enrichissant pour mon histoire.
D'autres pistes peuvent être explorées, comme par exemple voir la magie comme une tare, mais je ne vais pas écrire un pavé ici. Je vais donc m'arrêter là en espérant vous avoir ouvert de nouveaux horizons.
Suis le lapin blanc ...
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